Réunie en urgence, la Direction des œuvres universitaires (DOU) a décidé de porter plainte et traduire les «vandales» devant la justice. Le personnel technique et administratif est encore traumatisé par le comportement des étudiants de nationalité nigérienne qui ont saccagé des installations de la cité. A la veille de la rentrée universitaire hivernale, un groupuscule d'étudiants ont pris d'assaut, la cité universitaire comme un «escadron déchaîné» pour causer des pertes matérielles considérables. Ils ont saccagé la devanture vitrée du bâtiment administratif et celui du restaurant, des poteaux électriques puis les fauteurs s'en sont pris à un agent comptable pour l'agresser physiquement et lui subtiliser son mobile. Cette émeute est due à une coupure d'énergie électrique. Ces étudiants ont passé une fin de semaine exécrable avec des coupures plus ou moins prolongées de l'alimentation en énergie électrique. Pourtant le service technique les a mis au courant de la coupure qui était programmée par les techniciens de la maintenance pour l'installation d'un nouveau transformateur. La DOU s'est réunie dimanche dernier en urgence pour statuer sur cet acte de vandalisme. La police a ouvert une enquête pour identifier les mis en cause et engager des poursuites pénales. A. B. Aïn-Témouchent 53% de la wilaya couverts par le gaz naturel Dans le cadre du plan quinquennal, la wilaya de Aïn-Témouchent a bénéficié d'un budget de 220 milliards de centimes pour le raccordement en gaz de naturel de plusieurs localités de la wilaya. Il n'est pas inutile de noter qu'en matière de couverture en gaz naturel à travers la wilaya, il est de 53%, ceci en tenant compte des six communes qui ont bénéficié l'année dernière de ce précieux combustible, à l'instar des communes de Terga, Aïn-Kihel,Ouled-Boudjemaâ, Chentouf et Oued Sebbah, tandis que les travaux de raccordement qui se poursuivent dans les localités de Tamazoura et Sidi-Boumediène ont atteint 70%, d'ailleurs des travaux de raccordement pour 9 autres communes viennent d'être lancés, selon le directeur du secteur M. Mekkaoui, qui a précisé que le réseau de distribution est de 140 km pour 9 250 foyers, alors que les travaux relatifs au transport des 6 communes précitées sont en cours, notamment dans la zone de Mléta où le taux de réalisation est de 70%. En ce qui concerne le raccordement pour les grandes agglomérations, l'opération est orientée vers cinq centres urbains à travers de nombreuses communes pour un réseau de 7,5 km au profit de 515 habitants à Tamazoura et Oued Sebbah. Les travaux de raccordement ont été lancés dans d'autres communes à l'image de Aoubellil,Aghlal,Hassana, Oued Berkeche, Oulhaça, Sidi-Ouriach, M'saïd, Bouzedjar et Ouled Kihel sur une distance de 243 km pour plus de 13 000 foyers ; le taux de réalisation est de 10%, ajoute la même source. S. B. Retrait de programmes de réalisation de 277 logements à six promoteurs récalcitrants Les programmes de réalisation de 277 logements sociaux participatifs (LSP) dans la wilaya d'Aïn-Témouchent, confiés à des promoteurs immobiliers récalcitrants leur ont été retirés et transférés à des opérateurs publics, a-t-on appris lundi du directeur du logement. Ces programmes, qui font partie du reste à réaliser estimé à 774 unités, seront concrétisés par l'OPGI (259 logements) et l'agence foncière de la wilaya (18 logements à Oued Sebbah), a précisé Mohamed Bahar, rappelant que la wilaya a réalisé et livré 6 236 logements de ce genre sur un total de 7 010 unités inscrites de 2005 à 2009. L'OPGI réalisera 70 logements LSP à Aïn Temouchent, 93 à El Amria, 30 à Hassi El Ghella, 46 à Châabet El L'ham et 16 à Sidi Ben Adda, a ajouté le même responsable, soulignant que les promoteurs récalcitrants avaient encaissé les quotes-parts des souscripteurs sans pour autant réaliser les logements, notamment à Aïn-Témouchent où l'opérateur a encaissé les parts d'environ 400 personnes pour un programme de 70 unités. Un programme de 400 logements publics aidés (LPA), confié également à l'OPGI, prendra en charge ces derniers, a-t-on rassuré. Les 497 logements restants sont en cours de construction enregistrant un faible taux d'avancement pour non renforcement des chantiers de réalisation, a encore signalé le directeur du logement de la wilaya d'Aïn-Témouchent. La wilaya d'Aïn-Témouchent a enregistré, en 2014, la livraison de 102 logements de type LSP sur un total de 4 501 unités réalisées dont 1 528 logements sociaux et 2 871 habitations rurales. Parallèlement, les travaux de réalisation de 2.424 logements dont 228 de type social, 1 974 ruraux et 222 logements promotionnels publics (LPP) ont été lancés durant la même année. D'autre part, 224 logements ont été attribués durant l'année écoulée et 1 440 autres notifiés aux commissions concernées le seront prochainement (les travaux d'aménagement extérieur de ces logements tirent à leur fin), a déclaré M. Mohamed Bahar. L'année 2015 verra, également, le lancement en réalisation de 2 000 logements sociaux par l'OPGI, dans le cadre du programme complémentaire 2013, en plus de 220 logements LPP. APS CENTRE DE SANTE D'EL-HEMMAR À AIN-SEFRA Le personnel médical grelotte de froid Le personnel médical et les patients du centre de proximité de santé, sis à la cité du 17-Octobre (haï El-Hemmar), grelottent de froid à l'intérieur des locaux en cette période de grandes gelées au moment où le réseau de distribution du gaz de ville fait face au centre de santé et se trouve juste aux abords de cet établissement. Ce centre hospitalier qui dispose de plusieurs spécialités, notamment un cabinet d'ophtalmologie, un laboratoire d'analyses médicales, bureaux de médecins et salles de soins, a été équipé d'une chaudière centrale fonctionnant au gasoil, mais qui n'a jamais fonctionné, nous dit-on. Alors que l'autre préoccupation des responsables du centre est l'insalubrité des locaux : «Nous travaillons dans des conditions rudes et inadmissibles, pas de femmes de ménage permanentes affectées pour ce centre, on nous en envoie de l'EPH, de temps en temps», nous fait-on savoir. Le personnel de l'établissement et les patients de la vaste cité El-Hemmar continuent donc, à grelotter de froid dans des locaux qui nécessitent un entretien quotidien. B. Henine Vol de deux véhicules Deux véhicules de marque Accent ont disparu en pleine nuit au courant de la semaine écoulée de devant les domiciles de leurs propriétaires. L'on se demande alors, avec quelle astuce facile permettant le vol de ce genre de voitures. Des recherches intensives ont été déclenchées par les services concernés pour démanteler ce réseau spécialisé dans le vol de véhicules, indique-t-on. B. H. Sidi-Bel-Abbès Une localité enclavée émerge de son isolement La localité enclavée dans le sud de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, à savoir celle de Redjem Demmouche sinistrement connue durant le colonialisme pour ses camps de torture et de concentration, et meurtrie par la décennie noire, émerge peu à peu de son isolement. Située au fin fond de la wilaya, Redjem Demmouche vit ces derniers temps au rythme des projets de développement local. Ses chaussées connaissent un vrai lifting avec un revêtement en béton bitumineux nécessitant une enveloppe de 800 millions de centimes. L'éclairage public, la réfection des trottoirs et les espaces verts, eux, ont entamé des frais à hauteur de 500 millions de centimes. Quant aux travaux d'aménagement urbain, quelque 300 millions de centimes seront incessamment débloqués par les pouvoirs publics. Deux écoles et une annexe ont, à la rentrée scolaire, été renforcées par la réalisation de 4 salles de classe, pour la bagatelle de 950 millions de centimes. Enfin, les habitants peuvent peut-être goûter à un quotidien moins difficile. A. M. Découverte d'un cadavre près d'une école Dans la soirée de dimanche dernier, la 6e Sûreté urbaine de Sidi-Bel-Abbès a été alertée par des passants qui ont découvert un cadavre de sexe masculin gisant sur la chaussée près d'une école dans le quartier de Filaje Thiers. Aussitôt, les services de sécurité et les éléments de la Protection civile se sont rendus sur les lieux, à savoir aux abords de l'établissement scolaire Sakia-Hamra. Il s'agit du cadavre d'un homme répondant aux initiales de M.A., âgé de 65 ans. A ce stade de l'enquête, les causes de cette mort n'ont pas encore été déterminées vu que le cadavre fait, à l'heure actuelle, l'objet d'une autopsie au niveau du C.H.U Hassani-Abdelkader.