Au profit des agriculteurs qui souffrent du manque de ressources hydriques, une nouvelle forme d'organisation et de gestion est adoptée par la Direction de l'hydraulique qui permettra de poursuivre les travaux de transferts de l'eau au regard des grandes potentialités que recèle cette wilaya. A la faveur de la mise en service des grands projets en alimentation en eau potable des populations, le secteur de l'hydraulique se mobilise cette fois pour l'essor de l'agriculture. Etant donné que la nappe est surexploitée dans la région où l'agriculture connaît un développement intensif ces dernières années à la faveur de soutiens mis en œuvre par l'Etat. Une expérience a été tentée, d'ailleurs réussie celle de l'aménagement d'un premier périmètre irrigué de 1 400 hectares extensible à 4 000 hectares greffé à partir du barrage de Oued-Kramis. Désormais, l'interdiction qui frappait le forage de puits sur la nappe phréatique du plateau de Mostaganem a été facilitée par la Direction de l'hydraulique, et tout fellah qui dispose d'une superficie de plus de 37 hectares a droit à un forage. Dans ce contexte, il a décidé que les forages, au nombre de 65, dont se passe désormais l'Algérienne des eaux, seront concédés à des agriculteurs riverains pour peu qu'ils s'organisent en vue d'une utilisation rationnelle du précieux liquide. La création de nouveaux périmètres irrigués est pour l'heure au stade de projet et on attend impatiemment la concrétisation et la finalisation de l'étude technique devant en préciser les détails et les coûts. Le projet prévoit un premier périmètre vaste de 10 000 hectares couvrant les communes de Aïn Tédelès, Kheïr-Eddine, Aïn-Boudinar, et toute la partie sud du chef-lieu de wilaya. Le deuxième périmètre d'une superficie de 2 600 hectares longera le synclinal de Bouguirat. Le troisième concernera la plaine de Bordjia dont il couvrira 2 500 hectares. Enfin, le plus petit périmètre, néanmoins vaste de 200 hectares, est prévu sur la commune de Ouled-Maâllah, à la périphérie immédiate du barrage de Kerrada à partir duquel il sera alimenté. Les quatre périmètres seront alimentés par les deux barrages du Chéliff, ouvrages maîtres du complexe hydraulique MAO, destiné initialement à l'alimentation en eau potable des régions de Mostaganem, Arzew et Oran. Amplement «soulagé» par la mise en service des stations de dessalement de l'eau de mer, dont la desserte sera davantage renforcée par l'autre station en fin de réalisation à El-Mactaâ, le MAO, avec une capacité de 120 millions de m3 d'eau, est relégué au rôle de source d'appoint et de sécurité en ce qui concerne l'AEP. Aussi, s'est-il avéré plus judicieux d'en utiliser l'eau pour l'irrigation. Un choix qui se révèle en fait impératif et salvateur pour l'agriculture qui faisait la réputation de la région de Mostaganem, malheureusement rudement éprouvée par l'épuisement quasi total de la nappe phréatique. Enfin, le secteur de l'agriculture enregistre une relance et les efforts consentis commencent à porter des satisfactions et une campagne d'information est lancée pour sensibiliser les agriculteurs quand à l'importance de cette opération d'irrigation. A. B. Projet de la route du port d'ORAN Un choix de tracé coûteux et difficile Depuis les deux dernières visites effectuées à Oran par le ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi, on en sait un peu plus sur la variante, retenue pour la réalisation de la route du port, appelée encore la pénétrante du port, reliée à l'autoroute Est-Ouest. Ce projet ancien a pour objectif de désengorger la circulation urbaine du fait du trafic des poids lourds se rendant au port d'Oran, et de favoriser également un flux d'échange, toujours plus important, entre la structure aéroportuaire et l'autoroute. Le choix ou variante de cette route, dont les travaux vont démarrer incessamment, est impressionnant du point de vue technique et de la variété des ouvrages nécessaires. Ainsi, rien que de ce point de vue, deux faits s'imposent : tout d'abord le coût, soit 20 milliards de dinars, et ensuite, l'appel fait à des sociétés étrangères capables d'avoir la maîtrise technique et technologique pour un tel chantier. Ainsi, ce vaste projet va comprendre plusieurs parties pour être mené à bien et le tracé retenu se dessine comme suit : longue de 26 km, en deux fois deux voies, cette pénétrante partira du vieux port d'Oran et longera la côte sur 1,2 km, avec, comme support, ce que l'on appelle un enrochement sur la mer. Pour solutionner la difficulté du terrain accidenté le long de la frange marine et les falaises, l'option de deux tunnels d'une longueur, chacun, de 3,45 km, a été retenue, permettant de déboucher par la suite vers l'agglomération de Canastel. Mais cela devra encore passer par la réalisation de 3 viaducs, puis de pénétrantes vers le 5e boulevard périphérique et enfin avec la liaison de l'autoroute Est-Ouest. Un projet aussi complexe a donc nécessité la retenue de sociétés étrangères, notamment japonaise et turque, associées à l'entreprise algérienne Engoa, spécialisée dans les grands ouvrages d'arts et des délais de réalisation importants. Fayçal M. Relizane Des jeunes en quête de loisirs La frange juvénile de la commune de Belacel Bouzegza, située à une trentaine de kilomètres à l'est de la wilaya de Relizane, ne dispose d'aucune infrastructure culturelle ou sportive. Il n'y a ni salle de sport, ni maison de jeunes, ni stade digne de ce nom ni encore moins de terrains de jeux homologués. Les jeunes de cette localité rurale se sentent abandonnés à leur sort. La seule infrastructure dont a bénéficié la localité, il y a de cela quelques années, c'est une maison de jeunes qui a été réaffectée au secteur de la santé. Construite au début des années 2000, cette infrastructure n'a jamais ouvert ses portes aux jeunes de cette commune, faute de moyens humains et matériels. C'est pourquoi elle a été transformée en polyclinique. Depuis, rien n'a été fait pour qu'elle retrouve sa vocation initiale. L'unique stade dont dispose la localité est très loin du village. Les salles devant servir de vestiaires sont dans un état déplorable. Totalement dégradées, celles-ci ne sont dotées ni de portes, ni de fenêtres.Le programme des terrains matico, lancé en 2012 par la DJS de Relizane et devant toucher les communes rurales, n'a pas été bénéfique pour les jeunes de cette localité. Le problème du foncier empêche tout élan de développement dans cette commune. Les jeunes déplorent également l'absence d'une salle de cinéma, d'un cybercafé ou d'une bibliothèque.Autant de manques qui se répercutent sur le quotidien de cette frange, déjà fragilisée par le problème du chômage. «Ici, nous n'avons même pas un cybercafé. Le projet de la bibliothèque dont a bénéficié notre localité n'est pas encore entamé alors qu'il a été inscrit depuis plus de deux ans», nous dira Anis, un étudiant universitaire. A. Rahmane NAÂMA La Sonelgaz renforce ses réseaux électriques Dans le cadre d'un programme d'électrification d'urgence retenu pour l'année 2014, la Sonelgaz a débloqué une enveloppe d'un peu plus d'un milliard de dinars, pour le renforcement du réseau électrique et le raccordement de plusieurs sites au niveau de la wilaya de Naâma. C'est ainsi que plus de 10 700 foyers, issus de l'extension du tissu urbain, sont concernés par cette opération qui devrait s'achever incessamment. En matière d'équipement, une enveloppe de 660 millions de dinars a été retenue pour l'acquisition et l'installation de 80 transformateurs électriques au niveau des quartiers populeux de la wilaya, dont 15 transfos ont été déjà mis en service dans la ville de Mécheria, 5 à El-Biodh et 5 autres à Aïn-Benkhelil pour un réseau de distribution global de 20 km. Ces opérations visent, nous dit-on, à mettre un terme aux coupures fréquentes et aux perturbations dans le courant électrique, surtout en période des grandes chaleurs où la consommation devient excessive, et partant, pour la Sonelgaz, c'est améliorer davantage ses prestations de service en matière de fourniture et de distribution de l'énergie électrique en faveur de sa clientèle, nous fait-on savoir. B. Henine Aïn-témouchent Le diabète en débat à l'université Les journées nationales de médecine organisées au Centre universitaire Bouchaïb-Ahmed de Aïn-Témouchent, auxquelles ont pris part les médecins spécialistes, les agents paramédicaux de plusieurs wilayas du pays, entre autres Tlemcen, Batna, Saïda, Oran, Sidi Bel-Abbès, et les établissements hospitaliers de la wilaya de Aïn-Témouchent tels celui d'Ahmed-Medeghri et de la maternité d'El-Amria, ont permis de passer au peigne fin le dossier du diabète chez l'enfant et l'adolescent. A cet effet, la première intervention est à mettre à l'actif du docteur Saâdeddine, qui a mis en relief l'évolution inquiétante de cette maladie, en se basant sur les statistiques. Il dira que 10 500 enfants sont atteints de diabète au niveau du territoire national en raison de 2 300 malades par an, en plus des complications qui peuvent atteindre les cellules cervicales. Le docteur Flih de l'établissement hospitalier Ahmed-Medeghri de Aïn-Témouchent a mis en exergue l'importance de ces journées nationales du fait qu'elles traitent un sujet très important et qu'elles permettent aux spécialistes d'échanger leurs expériences et connaissances sur cette frange de la société qui est très importante à savoir celle des enfants atteints de diabète. S. B. Sidi-bel-abbès Ils volent 80 moutons mais repartent ave les 21 meilleures têtes Dans la journée de samedi dernier, des voleurs se sont introduits dans une bergerie, dans la localité de Boudjebha El Bordj, dans la daïra de Sfisef, et se sont emparés de 80 têtes de moutons pour les acheminer vers une destination inconnue. Mais en cours de route, vu l'importance du cheptel, les malfrats ont préféré faire un tri pour ne pas attirer l'attention des services de sécurité. Ils repartent avec les 21 meilleures têtes à la faveur des ténèbres. La victime a déposé une plainte au niveau de la gendarmerie.