Cela s'est passé hier au lever du jour. La couverture en forme de voûte s'est effondrée et le contenu du réservoir, quelque 2 000 m3 s'est écoulé dans le réseau de distribution qui alimente les quartier Souffay, Aâdja, El Wiam et l'Université. De ce fait, les habitants de ces quartiers, en ouvrant les robinets, ont reçu une eau avec un taux de turbidité très élevé. Sur place, comme nous avons pu le voir, le voile du réservoir de forme circulaire, est resté intact sans aucune fissure visible. Sans quoi d'énormes quantités d'eau qui auraient dévalé la pente auraient emporté les habitations, illicites, qui se sont implantées en contrebas. Dès que l'information est tombée, tous les responsables des secteurs concernés se sont rendus sur les lieux, pour prendre les mesures nécessaires pour parer d'abord au plus urgent, à savoir continuer à distribuer de l'eau potable aux 45 000 habitants dont ceux du Campus, alimentés à partir de ce réservoir. Comme mesures urgentes prises sur les lieux, il a été décidé d'informer les populations concernées des perturbations qui allaient survenir dans la distribution, procéder à un bipasse pour injecter les eaux provenant des forages 2 et 4 implantés dans le secteur de Aâdja et surtout de procéder à l'installation d'un javelliseur automatique, à la sortie du réservoir, avant distribution. En attendant de tout réaliser, les responsables de l'hydraulique et ceux de l'ADE, ont décidé de mobiliser un certain nombre de camions-citernes pour remplir les bâches d'eau de l'université et distribuer de l'eau aux habitants. Pour ce qui est du réservoir lui-même, après avoir dressé le constat, il a été entendu qu'il serait fait appel à une commission pour procéder à l'expertise de la structure. Cependant, on indique qu'un réservoir de 3 000 m3 est en construction non loin de là, lequel réservoir fera office de remplacement en attendant de réhabiliter le réservoir endommagé ou de construire un autre. On indique que le réservoir en cours de réalisation sera prêt avant le début de l'été. Cependant, pourquoi ce réservoir, mis en service en 1989, a vu sa voûte s'effondrer. De visu, l'armature en fer n'a pas montré de corrosion. On pense beaucoup plus à l'infiltration des eaux, infiltrations qui n'ont pas été prises en charge par des travaux d'entretien. Une carence qui aurait pu coûter très cher en vie humaines et en milliards de centimes. Peut-être, comme dit le vieil adage, «à quelque chose, malheur est bon» et que cette avarie pourrait inciter les responsables du secteur à une meilleure prise en charge de l'entretien de ce genre de structures, stratégiques. Karim O. Béjaïa Les habitants de Souk El Tenine ferment la RN 9 pour réclamer le gaz naturel La population entame la nouvelle année avec le même lot de désagréments des années précédentes avec les infernales fermetures de routes. Hier encore pour la deuxième journée consécutive, la RN 9, reliant le chef-lieu de wilaya à la ville de Sétif était restée bloquée à la circulation au niveau de la ville côtière de Souk El Tenine par des manifestants qui réclamaient le raccordement de leurs foyers au réseau de gaz naturel. Tout en fermant cet important axe routier à l'entrée et au centre de la cité balnéaire située à l'est du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, les habitants de Souk El Tenine ont également fermé le siège de la daïra pour exiger des autorités concernées la prise en charge de leur revendication maintes fois réitérée. Selon des protestataires, cette action radicale de fermeture de route intervient après les multiples requêtes et autres mouvements de protestation des citoyens exacerbés par «l'inaction» des pouvoirs publics à trouver une solution à leur préoccupation qui consiste en le raccordement en gaz naturel de leur localité qui dure depuis des années. Le raccordement au réseau de gaz naturel de la municipalité de Souk El Tenine est freiné par l'opposition affichée des habitants de la localité de Tidelsine relevant de la municipalité d'Aokas. L'opposition des habitants de Tidelsine au passage du gazoduc prive ainsi l'alimentation de plusieurs municipalités de l'est de la wilaya. Entamé en 2002, le projet en question tarde à se concrétiser pour cause de refus de ces villageois qui contestent le tracé du gazoduc traversant leurs propriétés en évoquant une menace pour leurs habitations. De nombreuses tentatives pour le dénouement de la situation sont restées vaines à ce jour, se plaignent des habitants de Souk El Tenine. Les protestataires déplorent que «les indemnisations et les assurances du bureau d'études en charge du tracé n'ont pas réussi à convaincre les opposants au passage du gazoduc privant ainsi quelques 5 000 foyers de cette importante énergie». A. Kersani DJELFA Gigantesque incendie dans un centre commercial Le centre commercial Jouaf, situé à la cité du 5 Juillet, a subitement pris feu ce lundi vers 7h30 du matin alors qu'il s'apprêtait à ouvrir ses portes. Le feu a pris au sous-sol de la bâtisse et s'est rapidement propagé aux 1er et 2e étages. Alertés, les pompiers sont arrivés très vite sur les lieux et ont commencé à éteindre le feu, tout en évacuant les personnes au sous-sol et en secourant les occupants des trois étages à l'aide d'échelles mécaniques. Malgré leur bonne volonté et de gros efforts, les pompiers n'ont pu maîtriser complètement l'incendie qu'en fin d'après-midi. Sept personnes (dont deux femmes) victimes d'asphyxie, ont été évacuées vers l'hôpital de la ville, mais sans gravité. En plus des magasins, le cabinet d'un médecin a été également très endommagé. Des explosions, dues aux produits inflammables et surtout aux cosmétiques, ont été entendues très loin dans la ville. Signalons que la police a très bien sécurisé les lieux et a même aidé, par moments, les pompiers à éteindre le feu. Les autorités locales, à leur tête le wali, se sont rendues sur les lieux du sinistre, après avoir rendu visite aux victimes à l'hôpital. L'enquête de la police déterminera certainement les circonstances exactes de ce drame qui a causé d'énormes dégâts matériels. Bekaï Bensaïd Bouira Décès de l'ex-P/APC d'Ahnif L'ex-P/APC FFS de la commune d'Ahnif, Soum Salah, est décédé ce dimanche matin à Paris à l'âge de 60 ans. D'après des informations concordantes que nous avons pu recueillir auprès de ses proches, Ammi Salah comme l'appellent affectueusement tous ceux qui l'ont approché de près, a été victime d'une attaque cardiaque, alors qu'il se trouvait dans la capitale française où il possède un commerce de longue date. Ammi Salah était P/APC de la commune d'Ahnif durant le mandat dernier, entre 2007 et 2012, sous les couleurs du Front des forces socialistes ( FFS ). Durant son mandat et malgré les divergences qu'il a eues avec certains élus , la commune d'Ahnif a connu un essor considérable dans tous les domaines. Son décès a jeté l'émoi et la consternation parmi tous ceux qui l'avaient connu et côtoyé, surtout durant son mandat où les gens avaient découvert en lui, un homme affable et travaillant sans relâche pour le bien être de ces concitoyens. Pour notre part, nous pouvons témoigner ici dans ces colonnes que nous garderons toujours de Ammi Salah, une image d'un homme humble et d'un responsable intègre, ayant fait tout son possible pour améliorer le quotidien de ses concitoyens. Aussi, en cette occasion, le bureau du Soir d'Algérie de Bouira, s'incline à la mémoire d'Ammi Salah et présente à sa famille et à tous les citoyens de la commune d'Ahnif ses sincères condoléances. Ammi Salah dont la dépouille mortelle sera rapatriée aujourd'hui mardi, laisse derrière lui une veuve et cinq enfants, trois filles et deux garçons. Y. Y. BLIDA Deux familles sauvées d'une mort certaine due aux gaz brûlés Deux familles habitant la cité Benboulaïd à Blida ont été sauvées in extremis par les éléments de la Protection civile après avoir inhalé une grande quantité de gaz brûlés refoulés par la cheminée collective, laquelle a été bouchée par le locataire du dernier étage, nous dit-on. Un acte aux graves conséquences que celui d'obstruer une évacuation de gaz brûlés. Pour rappel, une situation similaire a été vécue par une même famille à Alger où le voisin du dernier étage du bâtiment n'a pas trouvé mieux que de mettre carrément un matelas dans la bouche de la cheminée. Les gaz brûlés, étaient refoulés directement dans l'appartement de la famille victime, qui a frôlé la mort. A noter que les deux familles de Blida ont été évacuées à l'hôpital où elles ont reçu les soins appropriés avant de le quitter quelques heures plus tard. Elles garderont à jamais en mémoire ce drame, causé par l'inconscience des gens. M. B. Médéa 2 morts et 45 blessés sur les routes Pas moins de 41 accidents de la circulation ont été enregistrés la semaine dernière, sur les divers axes routiers de la wilaya de Médéa. Cette dernière compte plusieurs points noirs dont des routes nationales et des chemins de wilaya qui ont connu un flux inhabituel en raison des vacances scolaires d'hiver. Les conditions météorologiques, de leur côté, n'ont pas été très clémentes et ont été plus d'une fois, soit la cause directe, soit un facteur favorisant ces tragédies de la route. Selon le bilan hebdomadaire de la Protection civile de Médéa, 2 personnes ont trouvé la mort alors que 45 autres ont été blessées pour la plupart grièvement suite à ces accidents dus à des dérapages, des collisions et autres. On rappellera que la RN1, la RN64, la RN18 et la RN8 sont souvent le théâtre de ces drames qui, chaque fois, endeuillent de nombreuses familles. On signalera, par ailleurs, que le plan d'intervention hivernal a été activé à Médéa la première semaine de décembre dernier, lors des premières chutes de neige et des premières perturbations du trafic routier qui ont été signalées,en l'occurrence au niveau du col de Benchicao qui culmine à plus de 1 000 mètres.