La Protection civile de Tipasa vient de dresser son bilan d'activité pour la saison estivale 2014. Les chiffres qui nous sont communiqués font état de la visite de cinq millions d'estivants sur les plages de la wilaya de Tipasa, depuis l'ouverture officielle de la saison estivale 2014. Les pompiers sont intervenus plus de 5 000 fois pour sauver des personnes d'une noyade certaine. Ainsi, 1 255 hommes furent sauvés de la noyade, ainsi que 323 femmes, 849 garçons et 756 filles. 11 personnes dont une femme se sont noyées dans des plages interdites à la baignade, et deux autres dans les plages surveillées de Tizirine et Tamzita. Soit 4 décès dans la partie ouest de la wilaya, tandis qu'il a été signalé 4 autres décès dans le centre de la wilaya dans des lieux isolés, à l'instar de la plage d'El Karia, de la plage de Kouali, où une femme décéda ainsi qu'une autre victime cette fois-ci dans le port de Tipasa. Mais la grosse affluence d'estivants a été signalée sur les plages Abbès, El Haouès et Mahidine, soit plus d'un million et demi d'estivants. Le centre de Tipasa a vu quant à lui plus de deux millions d'estivants, notamment sur les plages du Chenoua avec plus de 500 000 estivants et les plages de Matarès avec une affluence similaire. Tandis que la Corne d'or et Kouali, ont vu cette année une affluence record de près de 460 000 estivants. Cependant , c'est la côte ouest, avec plus d'un million et demi d'estivants, qui a marqué cette saison estivale, avec une cohorte de voitures qui a perturbé, voire bloqué la circulation à l'ouest de Cherchell, compte tenu de l'inadéquation du réseau routier et d'une insuffisance de prise en charge de la circulation routière, particulièrement au niveau des villes de Cherchell, Gouraya et Damous. Ainsi, les très belles plages d'El Hamdania, de Oued Harbil et de Damous ont connu une affluence inhabituelle cette année. Cependant les excès dans la conduite automobile, les dépassements et le non-respect des priorités ainsi que du code de la route furent à l'origine de dramatiques accidents en cette saison estivale, particulièrement à la sortie ouest de Cherchell, Gouraya et Larhat. Larbi Houari Mezrir (M'sila) 14 000 habitants réclament des conditions de vie décentes Mezrir est une localité périphérique située à quelques encablures au sud de la ville de M'sila en pleine expansion, tout en gardant son cachet rural, se voit dédaignée par les responsables de la wilaya qui ne trouvent pas de place dans leurs calepins pour lui accorder la moindre attention en vue d'améliorer les conditions de vie de ses citoyens. Les habitants vivent toujours avec des fosses septiques malgré les moult réclamations déposées sur les bureaux des différents responsables qui se sont succédé à la tête du secteur de l'hydraulique et avertis des infiltrations des eaux usées menaçant la plus grande réserve de la nappe d'eau potable située dans cette localité qui alimente le chef-lieu. Ces habitants demandent au premier responsable de la wilaya par le biais d'une pétition, d'intervenir pour accélérer le lancement du projet d'assainissement au profit de toute leur localité et en finir définitivement avec ces fosses septiques qui sont devenues un danger potentiel pour les vergers,les champs de culture et la nappe d'eau potable. Ils réclament également le nettoyage des réservoirs d'eau transformés en décharges selon le rapport appuyé par des photos des déchets flottant à la surface de l'eau et des insalubrités visibles à l'œil nu. Cela est dû à la présence des volatiles et d'insectes. Ceci laisse place aux interrogations sur les slogans brandis à chaque occasion sur la préservation de l'environnement et le respect de l'environnement et du citoyen. Les gens de Mezrir demandent une alimentation en gaz naturel à l'instar de toutes les autres communes limitrophes et en finir avec le spectre de la bonbonne à gaz qui devient à chaque saison hivernale un vrai calvaire, notamment pour les enfants chargés par leurs parents d'attendre le camion des bouteilles de gaz butane sous les aléas du temps et parfois même manquant les cours de classe. Le plus étonnant, c'est que le gazoduc qui alimente la ville de M'sila passe par là. Pour le volet de la santé, le douar Mezrir est doté d'une salle de soins, abandonnée dans une situation indescriptible et pour ce nombre important des habitants,l'association El Wiaam, auteur de cette réclamation demande la réhabilitation de ce centre et la présence permanente de médecin et de personnel paramédical. Les habitants de cette localité se déplacent jusqu'au chef-lieu pour une simple injection ou se faire traiter un petit bobo. N'a-t-on pas le droit à la santé de proximité comme le stipule la législation des réformes sanitaires. Enfin, l'association El Wiaam espère trouver un écho chez le premier responsable de la wilaya M. Abdallah Ben Mansour, afin de sortir leur bourgade de l'oubli. A. Laïdi Un médecin agressé à coups de tournevis Malgré le poste de police installé à l'entrée principale de l'hôpital Zehraoui de M'sila, des énergumènes agressent à chaque fois des médecins et le personnel paramédical du service des urgences et repartent en toute impunité. Cette fois-ci, un médecin a été victime au cours de cette semaine d'une agression par un citoyen armé d'un tournevis, en l'absence de la police et des agents de sécurité, lui provoquant une plaie très profonde au niveau du bras. A rappeler que ce n'est pas la première agression enregistrée au niveau de cet EPH, et tout le personnel souffre énormément des visites indésirables au cœur du service, notamment les femmes qui ne cachent pas leur inquiétude et crainte au moment d'assurer leur service de garde, devant le silence des responsables qui n'ont rien fait pour les protéger, apprend-on de quelques infirmiers et médecins. A cet effet, une réunion a été organisée ce mercredi en présence du président du conseil médical le Dr L. Nabi, le représentant du syndicat des médecins M. N. Mehaya et celui des paramédicaux M. A. Latrèche, réfutant cette situation déplorable dans des conditions de travail devenues très pénibles pour ces porteurs de blouses blanches, ils ont décidé d'interpeller les responsables de la wilaya afin d'agir en vue de mobiliser les services de sécurité et protéger ce personnel menacé dans sa vie par des énergumènes et de pouvoir accomplir leur noble tâche et assister des vies humaines venues pour se soigner et non pour exhiber leur force et faire éclater des rixes au milieu des malades. A signaler que le médecin agressé à coups de tournevis a déposé une plainte et son agresseur n'a nullement été inquiété. A. L. BLIDA : POUR SE FAIRE JUSTICE LUI-MÊME Un jeune brûle le visage d'un adolescent à Bougara Pour se venger contre un adolescent suite à des antécédents, un jeune homme habitant à Bougara, commune située à 25 kilomètres à l'est de Blida, n'a pas trouvé d'autres solutions que d'asperger le visage de celui-ci avec de l'essence et allumer sur lui une allumette. Brûlée au 3e degré, la victime a été transportée d'abord à la polyclinqiue de Bougara puis à l'hôpital des grands brûlés de Douéra où elle se trouve sous contrôle médical. Informés par téléphone, les éléments de la police se rendirent au chevet du malade pour confirmer l'acte et ouvrirent une enquête qui s'est soldée par l'arrestation de l'accusé. Ce dernier avoua son forfait, à savoir qu'il s'est fait justice lui-même. Présenté hier devant la justice, il a été écroué. M. B. KARKOUBA (KOLEA) Démantèlement d'un réseau de dealers La cellule de communication de la police de Tipasa a rendu public un communiqué faisant état du démantèlement par la police judiciaire de Koléa d'un réseau de dealers. Selon ce communiqué, ce fut sur exploitation d'informations avérées concernant l'existence d'un groupe de dealers qui sillonnait Koléa et revendait du kif traité et des psychotropes, que les dénommés A. S. 34 ans, S. A. 20 ans et GH. M. 42 ans, tous originaires et résidants dans la ville de Koléa, dans l'agglomération populaire de Kerkouba, furent appréhendés et mis hors d'état de nuire. Après la mise en place d'une souricière, les dealers furent surpris en flagrant délit de commerce de kif au sein de leur habitation. Plus de 500 grammes de kif traité et 21 pastilles de psychotropes de type «Rivotryl» furent saisis ainsi qu'une somme de 6 600 dinars provenant de la vente de ces drogues. Présentés au procureur de la République près le tribunal de Koléa, les malfaiteurs furent placés en détention provisoire et incarcérés à la maison d'arrêt d'El Harrach, dans l'attente de leur procès.