[email protected] Une semaine après le crime barbare et abject contre Charlie Hebdo, que retenir de ce qui semble bien être un second 11 Septembre? D'abord, une précision : nous ne sommes pas des «complotistes». Les véritables adeptes du complot sont ceux qui, dans les milieux politiques et la presse de l'Hexagone, ont tissé des mensonges, monté des scenarii inimaginables et porté atteinte à la crédibilité de notre état en créant de toutes pièces la piètre comédie du «qui-tue-qui ?». L'occasion est pourtant belle de démonter la version officielle française quant au déroulement de cette attaque meurtrière. Mais nous nous garderons de tirer des conclusions hâtives qui participeraient à blanchir la terreur islamiste qui a tant tué, massacré, violé et brûlé ici. Car les Français n'ont vu qu'une partie infinitésimale de ce que le peuple algérien a connu. Avouons quand même, pour la vérité, que certaines séquences de cette opération terroriste sont troublantes. D'abord le fait que ces djihadistes à l'affiliation bien connue et qui étaient surveillés, soient subitement «lâchés» depuis 6 mois ! On relèvera dans le même ordre d'idées que la protection d'un site sensible comme Charlie Hebdo, sous la menace directe et maintes fois réaffirmée des terroristes, ne répondait pas aux normes. Certes, la protection rapprochée du directeur de la publication et la présence de deux policiers à l'entrée du journal pouvaient rassurer, mais les spécialistes trouvent que c'est nettement insuffisant. L'attaque, elle-même, pose problème : comment un commando de deux hommes seulement peut-il se retrouver rapidement dans la salle où était réunie toute la rédaction ? Quant à la retraite des terroristes, les questions ne se comptent plus. On a l'impression, qu'au lieu de boucler le quartier et barrer la route devant les criminels, la police a plutôt créé les conditions propices pour leur fuite, sans compter cet épisode saugrenu du flic par terre fusillé à bout portant : a-t-on vu des terroristes cherchant à se sauver, perdre du temps inutilement, quitter leur voiture garée au beau milieu de la chaussée, dans une rue fantôme, tirer sur une cible non prioritaire et revenir allégrement vers leur véhicule ? Cette fuite dans une ville quadrillée par la police est une séquence peu probable même dans les films hollywoodiens ! Répétons que poser ces questions est légitime mais nous ne nous hasarderons pas à tirer des conclusions hâtives. Et la suite est encore plus déroutante : ces terroristes qui ont agi avec force et détermination, et aussi avec un professionnalisme certain, se comportent subitement en novices. L'histoire de la carte d'identité restera dans les annales du terrorisme et même du banditisme amateur. Il est absolument inimaginable que des djihadistes ayant bien préparé leur coup — et réussi leur opération spectaculaire, preuve de leur bonne préparation — puissent, non seulement prendre avec eux leurs papiers d'identité, mais surtout les oublier dans le véhicule ayant servi à l'attaque. Certains diront que c'est cousu de fil blanc. Et que dire de la seconde voiture, une Clio 4, qui s'évapore par enchantement ! On retrouve sa trace dans une station service où les terroristes se font servir de l'essence en braquant l'employé alors qu'une dose minime de bon sens aurait voulu qu'ils règlent la note pour ne pas éveiller les soupçons et alerter la véritable armada qui va les cerner de toutes parts. En même temps, l'attaque d'une policière vient renforcer le sentiment d'une action de grande envergure contre la France alors qu'on aurait pu la différer si l'on avait vraiment envie de faire durer l'impact de la terreur. Et ce sera pire le lendemain ; alors que les fuyards sont localisés, le tueur solitaire monte une opération hors normes : une prise d'otages, porte de Vincennes. Cette fois-ci, les victimes ne sont pas des journalistes mais des juifs. On nous dit que le preneur d'otages voulait faire diversion et alléger la contrainte sur ses amis. Les effectifs de la police et de la gendarmerie françaises sont-ils si réduits que ça ? En vérité, les commanditaires voulaient créer la panique en y accolant un acte antisémite qui, ajouté à la tuerie de Charlie Hebdo, allait provoquer une réaction collective et simultanée contre les islamistes, confondus souvent avec les musulmans. Autre fait inédit et troublant : voilà que BFM TV arrive à interviewer les deux fuyards, puis le preneur d'otages de la porte de Vincennes. S'agissait-il de lever le moindre doute sur l'identité des terroristes ? C'est comme si l'on avait peur que l'opinion puisse, ne serait-ce qu'un moment, penser que les Kouachi et Koulibaly ne sont pas les véritables exécuteurs de ces crimes horribles. Une caméra se trouvant par hasard au-dessus de l'emplacement exact où la C4 s'est immobilisée, des journalistes en gilets pare-balles sur la terrasse de l'immeuble abritant Charlie Hebdo et les Kouachi décrochant le téléphone de la société où ils se trouvaient après qu'un journalliste de BFM ait eu l'idée géniale d'appeler l'imprimerie, puis Koulibaly qui appelle à son tour... Avouez qu'il y a des hasards à la chaîne dans toute cette histoire ! Si nous citons ces «irrégularités», juste pour montrer que la thèse officielle est facilement attaquable, nous n'avancerons pas plus sur cette piste. Nous privilégions plutôt celle d'un manque affirmé de professionnalisme et de sérieux des services de sécurité français pris en flagrant délit d'incompétence. Comme il n'est pas exclu que ces dihadistes — confirmés et affiliés à des groupes connus — aient été manipulés par le Mossad qui semble bénéficier de certaines facilités dans les pays européens. En tout cas, la vérité apparaîtra un jour ou l'autre. Reste la suite : les musulmans de France ont peur car il semble que les autorités françaises pensent beaucoup plus à rassurer les juifs tentés par le départ vers Israël qu'à offrir la sécurité aux musulmans. D'ailleurs, l'atmosphère devient irrespirable pour ces derniers. Car, au moment où se multiplient les attaques contre les mosquées, les insultes et les diffamations, et face à la responsabilité et la sérénité des musulmans désireux de calmer le jeu, la republication des dessins diffamatoires n'est-elle pas une manière de rallumer les braises et de chauffer des esprits qui ne demandaient qu'à se calmer ? On nous dit que Charlie Hebdo veut honorer ses morts et réaffirmer son attachement à la liberté d'expression qu'ont voulu assassiner les terroristes. Soit, mais cela doit-il passer par les mêmes atteintes aux croyances des gens ? Manque-t-elle à ce point de sujets cette fameuse liberté d'expression, dans des sociétés pourtant laminées par le capitalisme agonisant, pour ignorer les vivants et leurs problèmes et s'attaquer aux morts avec une vulgarité que chacun peut observer en ayant le courage de parcourir ces coups de crayon abominables ? Et les gens qui marchent, croyant qu'une attaque de plus contre l'islam va anoblir la liberté d'expression, sont-ils aveugles au point de ne pas voir les véritables atteintes à cette liberté que leur prépare ce sinistre après-11 Septembre? On verra ! Quand la fièvre retombera et que les familles des disparus seront bien seules face à leurs souvenirs, il ne restera que le sillon du sionisme, ses labours féconds et ses futures moissons pour dominer davantage ce pays si libre et si fier jadis et dont Chirac fut le dernier des Mohicans. Alors, le racisme «ordinaire» des Le Pen apparaîtra comme un moindre mal face aux commandeurs des empires de la finance et des médias assujettis à l'Ordre de Sion. M. F. P. S. : Boualem Sensal, qui prononçait un discours indigne d'un Algérien, il y a quelques jours devant le CRIF, vient de se manifester par un grossier mensonge qui montre, encore une fois, qu'il est en plein délire. Sensal a dit que les Algériens étaient nombreux à applaudir les Kouachi ! Vivant en Algérie H24 et 365 jours sur 365, je n'ai vu personne applaudir. Une dignité exemplaire a suivi cet acte condamné par tous, même si les Algériens ne sont pas spécialement «Charlie»... Voilà la vérité !