Saluant leur «éveil» et leur «prise de conscience » quant à la dangerosité de la décision des pouvoirs publics d'entamer l'exploitation des gaz de schiste, la CNLTD apporte son soutien aux populations du Sud. M. Kebci - Alger (Le Soir) La Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique s'est réunie ce jeudi au siège national du mouvement Nahda. A l'ordre du jour de ce sommet, des chefs du MSP, de Nahda, FJD, Jil Jadid et RCD, en sus de l'ancien chef de gouvernement Ahmed Benbitour, l'étude des derniers développements survenus sur la scène nationale sur le double plan politique et économique. Une scène dangereuse, notamment avec le recul des cours du pétrole à propos desquels la CNLTD a eu à avertir depuis déjà un certain temps de ses répercussions. La CNLTD n'y est pas allée par trente-six-chemins pour saluer les populations du Sud pour leur «éveil» et leur «prise de conscience» quant à la dangerosité de la décision des pouvoirs publics d'entamer l'exploitation du gaz de schiste et «ne pas compromettre l'avenir des générations, présentes et futures». Et elle n'a pas manqué de justifier à l'occasion son soutien à la société civile du Sud qui, depuis des jours, s'oppose pacifiquement aux travaux d'exploitation de ces ressources non-conventionnelles. D'abord pour un souci environnemental, les populations du Sud «endurant encore les affres des fameux essais nucléaires remontant à six décennies de cela». Et de rappeler que la région d'In Salah est réputée pour sa «richesse en nappes phréatiques ayant subi nombre de transferts sur de longues distances sans étude quant à leur impact écologique ni consultation des populations locales». La Coordination met également en avant dans son argumentaire ces études universelles de «très haut niveau scientifique qui prouvent, d'une façon on ne peut plus implacable, les conséquences néfastes de l'exploitation du gaz de schiste». Une décision d'opérer des forages, prise sans «études préalables» et sans que le Conseil supérieur de l'énergie ne se réunisse».