L'APC de Khemis Miliana vient d'être éclaboussée par une affaire de faux usage de faux, de trafic d'influence de détournement de foncier au profit d'un conseiller d'éducation ; une affaire où le P/APC, une élue responsable du service de l'urbanisme et un fonctionnaire de ce même service sont mis en cause, ce qui a incité le wali à procéder à un arrêté de suspension des fonctions de ces 4 personnes, avons-nous appris de source sûre dimanche dernier. S'agissant du chef de l'exécutif communal, en poste depuis août 2013, en remplacement du maire élu démissionnaire, il lui est reproché d'avoir falsifié un document administratif, d'avoir délivré une attestation administrative à un tiers tout en sachant que ce bénéficiaire n'ouvrait pas droit, en plus d'une atteinte à la propriété foncière communale. A l'élue, responsable du service de l'urbanisme, les griefs qui lui sont reprochés sont d'avoir rédigé un faux document administratif et usé d'influence en sa qualité d'élue. A un fonctionnaire du même service de l'urbanisme communal, il lui est reproché d'avoir usé de son influence de fonctionnaire responsable. A un autre fonctionnaire, celui-là, conseiller d'éducation dans l'un des lycées de la ville, il est suspendu pour avoir bénéficié d'un bien sur la base d'un document faux alors qu'il n'ouvrait pas droit à l'acquisition de ce bien. La décision de suspension a été notifiée au maire par le chef de daïra, hier dans la matinée, en présence des représentants des différents services de sécurité. Pour assurer la continuité de la fonction des services publics, le processus de désignation d'un intérimaire du maire a été engagé. Il faut toutefois préciser que, conformément à la loi 10/11 portant code communal, l'article 43 stipule que les personnes mises en cause pourront être rétablies dans leurs fonctions respectives et dans leurs droits si elles sont innocentées par la justice, qui, dit-on, a été saisie pour engager des poursuites, conformément à la loi.