Près de 2000 affaires liées à la criminalités ont été traitées par la police judiciaire de Béjaïa, a fait savoir, lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation de son bilan pour l'année 2014 , Adel Boumaârafi, chef de service de la PJ à la Sûreté de wilaya. Plus de 70% de ces affaires ont été élucidées, a souligné le conférencier. La daïra d'Akbou ouvre la marche des localités de la wilaya les plus touchées par la criminalité avec 481 affaires dont 211 traitées. Sur le même podium, la ville de Béjaïa arrive en deuxième position avec un total de 286 affaires enregistrées dont 216 affaires traitées et leurs dossiers transmis à la justice. La majorité des affaires est liée entre autres au trafic de drogue et de stupéfiants, vols, atteintes à la pudeur et prostitution, ainsi que des atteintes contre des personnes et des biens d'autrui, note dans son bilan , Adel Boumaârafi, tout en soulignant le travail professionnel et l'efficacité de ses services ayant permis le démantèlement et la mise hors d'état de nuire d'un important réseau de trafic de drogue ainsi que l'arrestation des auteurs de deux crimes ayant plongé dans une totale consternation, ces dernières semaines, la ville de Béjaïa. La dernière affaire de drogue élucidée remonte au mois de décembre dernier lorsque deux individus, originaires de Bordj-Bou-Arreridj, ont été appréhendés à la cité universitaire de Targa Ouzemour en possession d'une quantité de drogue dure (ecstasy). Les minutieuses investigations de la brigade des stupéfiants, relevant de la PJ de Béjaïa, ont conduit à l'arrestation du cerveau de ce réseau. Il s'agit d'un jeune homme âgé de 25 ans, résident au chef-lieu de wilaya, surnommé Vandame qui travaillait dans une boîte de nuit. La PJ a réussi aussi à faire la lumière en un temps record sur deux crimes abominables. Il s'agit d'un homicide volontaire perpétré, le 31 décembre dernier, sur un imam de la mosquée Ennour, situé dans la localité Laâzib Oumaâmar. Le deuxième crime a été commis par un fils contre son père pour «des raisons matérielles» a-t-on précisé. Les deux assassinats ont été élucidés «grâce au professionnalisme de la PJ avec l'introduction des nouvelles technologies de la police scientifique», fait observer Adel Boumaârafi. «La lumière sur ces deux crimes et l'arrestation de leurs auteurs ont été rendues possibles par l'utilisation du système AFIS (Automated Fingerprint Identification System) ou système d'identification automatique par empreintes digitales. Un système informatique permettant de réaliser des identifications basées sur des empreintes digitales. Nous avons recouru à ce matériel sophistiqué et ultra moderne, car les auteurs des meurtres ont tout fait pour maquiller les scènes de crimes», indique le conférencier tout en soulignant les efforts de la DGSN, «pour l'acquisition de ce matériel sophistiqué dont peu de pays disposent dans la lutte contre la criminalité». La police judiciaire de Béjaïa couvre quatorze Sûretés de daïra, sept Sûretés urbaines et des brigades mobiles sur tout le territoire de la wilaya, signale son chef de service à la Sûreté de wilaya, Adel Boumaârafi, lors de sa rencontre avec la presse locale.