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Education
La grève peut-elle être évitée ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 02 - 2015

Rencontres marathon entre la ministre de l'Education et les syndicats du secteur. Objectif : les dissuader d'observer un mouvement de grève mardi prochain. Nouria Benghebrit use de tous les arguments pour tenter d'éviter le scénario catastrophe. Elle a en face d'elle des syndicats qui ne se montrent pas sensibles à ses arguments.
Nawal Imès - Alger (Le Soir)
Depuis l'annonce faite par la Coordination des syndicats de l'éducation de son intention de débrayer les 10 et 11 février, la ministre de l'Education est sur tous les fronts. Nouria Benghebrit a aussitôt appelé les syndicats à des séances de travail. Elle multiplie également les sorties médiatiques avec pour seul objectif : éviter le débrayage.
Une entreprise qui s'avère difficile face à l'entêtement des syndicats à aller jusqu'au bout de leur action. Reçus tour à tour, les syndicats du secteur parlent d'une même voix : ils se disent tous déçus de la teneur des rencontres et appellent leurs adhérents à se mobiliser en force. Pourtant, la ministre de l'Education ne semble pas à court d'arguments pour tenter de dissuader les partenaires sociaux. En tête de ces derniers : la nécessité de faire prévaloir l'intérêt de l'élève et de régler les conflits autrement que par le recours systématique aux grèves. Dans le fond, Benghebrit partage une partie de l'analyse faite par les syndicats. Elle reconnaît que beaucoup d'articles du statut particulier ont lésé beaucoup de catégories du secteur. Néanmoins, c'est sur la forme que les divergences sont grandes : la ministre réclame du temps pour pouvoir plaider la cause des syndicats auprès du gouvernement. Les partenaires sociaux sont quant à eux persuadés de la nécessité de faire pression sur Benghebrit en paralysant les établissements scolaires. Entre les deux parties, le fossé est grand. Benghebrit est mise face au fait accompli. Elle a hérité d'uns secteur frappé par la malédiction des grèves, en partie en raison de l'absence de volonté politique de régler définitivement les problèmes en suspens.
Le gouvernement se montre frileux à l'idée de rouvrir le dossier du statut particulier. Il redoute un effet l'effet boule de neige qui affecterait d'autres secteurs. C'est cette hésitation du gouvernement qui nourrit de manière régulière des conflits qui exigent pourtant une réponse claire mais surtout définitive. Seule face aux syndicats de son secteur, Benghebrit ne peut aujourd'hui que réitérer ses appels au dialogue. Pas plus tard que jeudi, elle affirmait, une fois de plus, que les voies du dialogue avec les syndicats étaient encore ouvertes afin de trouver les solutions aux problèmes. La veille, la ministre de l'Education faisait part de sa «tristesse» de voir les syndicats recourir de manière quasi systématique au débrayage pour se faire entendre. Ces derniers se défendent, arguant avoir suffisamment patienté et répondant qu'ils ne faisaient que se soumettre à la volonté d'une base excédée par de nombreuses promesses non tenues. Des positions difficilement conciliables au moment où la ministre de l'Education impose pour cette année la suppression de l'aberration pédagogique nommée seuil des cours à réviser et qui nécessite un minimum de sérénité. Une sérénité qui, pour le secteur de l'éducation, reste un vœu pieux de tous les ministres qui se sont succédé à la tête du secteur.


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