A l'instar des autres wilayas du pays, le rapatriement prévu pour les migrants nigériens a commencé depuis hier à Oran. Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Ils se sont d'abord réunis dans un centre qui dépend de la DAS conçu pour l'enfance assistée, en vue d'un rapatriement les jours à venir. Sauf qu'à la différence de ce qui avait été annoncé, on apprend qu'en débarquant à 3 heures du matin pour déloger les migrants qui occupent des habitations de fortunes ou louent des pièces dans les quartiers déshérités d'Oran, il ne leur a pas été demandé de présenter leurs papiers en vue de vérifier leur nationalité puisque ceux concernés devaient être uniquement les ressortissants nigériens, suivant la volonté conjointe de l'Algérie et du Niger et de l'accord conclu. Escortés vers un centre réquisitionné pour l'occasion, situé à la sortie-est d'Oran, la presse n'est pas autorisée à assister à l'opération, nous dit-on, pour «préserver la dignité de ces migrants qui ont déjà assez souffert». Il est utile de signaler que pour la presse que nous représentons, il s'agit plutôt de constater les conditions dans lesquelles ces migrants qui souffrent toujours sont traités durant ces rapatriements et s'assurer de leur bien-être. Nous avons contacté par téléphone une des migrantes qui a été sommée de quitter sa chambre qu'elle loue avec sa famille hier à 3h du matin, elle nous raconte que les agents chargés de les déloger les ont surpris dans leur sommeil en les priant de prendre leur affaires et de monter dans les bus qui les attendaient. «On ne nous a même pas demandé nos papiers ;, moi par exemple, je suis Malienne, pas du Niger. Au niveau du centre où on nous a amené, on nous a mis chacun dans une pièce où il y a des matelas à même le sol, suite à quoi plus personne n'est venu nous parler ou nous expliquer ce qui nous attendait». Sur place les bus, suivis d'ambulances, encadrés par la gendarmerie forment un défilé incessant pour déposer les migrants de toutes nationalités. «Le tri» sera fait par la suite nous confie un des médecins réquisitionnés pour cette opération, en précisant qu'ils sont trop nombreux et le lieu ne peut tous les contenir et leur garantir de bonnes conditions de séjours en attendant leur rapatriement vers Tamanrasset puis vers leur pays d'origine. Toutefois, il dénonce un délit de faciès et il n'est pas le seul à être choqué par la manière dont ont été regroupés les migrants subsahariens. Ce n'est qu'aux environs de 13h que finalement une opération de vérification de papiers a été faite et ainsi seuls les migrants nigériens ont été retenus dans ce centre, les autres, à l'exemple de notre interlocutrice malienne ont été «libérés» et ont pu rejoindre leurs lieux d'habitation. De son côté, le bureau d'Oran de la Ligue algérienne des droits de l'Homme déplore que des familles entières aient été sommées de force par la police de quitter leur lieu d'habitation, de prendre le minimum d'affaires pour ensuite être dirigées collectivement vers un centre situé à la sortie-est d'Oran. «Les personnes, arrachées à une vie qu'elles comptaient reconstruire petit à petit, sont actuellement regroupées dans ce centre où elles défilent un par un devant ceux qui sont chargés pour la partie algérienne de collecter des informations. La plupart des personnes de nationalité autre tentent de montrer à travers leurs documents qu'elles n'étaient pas Nigériennes». Pour le bureau d'Oran de la LADDH, les conditions mêmes dans lesquelles viennent de se dérouler ce «rapatriement» incitent à remettre en cause tout le processus. A. B. Aïn-Témouchent Cours de soutien : les professeurs préfèrent les cours payants Bien que décidés par le ministère de l'éducation nationale, les cours de soutien sensés être dispensés à tous les scolarisés appelés à passer des examens de fin d'année (élèves de 5e A.P, 4e A.M et élèves de Terminale), ces cours connaissent peu d'engouement de la part des élèves. Pour diverses raisons, ces cours connaissent peu d'engouement de la part des élèves, mais le principal est que les professeurs notamment ceux du palier secondaire préfèrent les cours particuliers qui sont très alléchants en matière d'argent par rapport à ceux dispensés dans les différents établissements scolaires. Plusieurs étudiants que nous avons contactés lors de cette première semaine de vacances où les cours de soutien sont obligatoires nous ont répondu que les professeurs ont refusé de donner des cours dans les lycées, par contre, on les voit louer des hangars ou des habitations non-occupées pour donner des cours particuliers aux étudiants monneyant une somme d'argent oscillant entre 400 à 1 000 dinars la séance. Autre raison qui a poussé les professeurs à ne pas donner de cours de soutien dans les établissements scolaires, c'est que ces derniers n'ont pas perçu leurs indemnités relatives aux deux dernières saisons, raison pour laquelle ils ne veulent pas dispenser des cours gartuitement. Concernant ces cours de soutien, certains professeurs nous ont fait part du désintéressement de bon nombre d'étudiants et élèves scolarisés qui sèchent ces cours, selon ces mêmes professeurs «seuls les élèves qui ont eu de bonnes moyennes lors du premier trimestre viennent assister aux cours», c'est-à-dire presque la moitié des scolarisés sèchent ces cours en raison de leur niveau jugé faible notamment dans les matières dont le coefficient est très fort à l'instar des mathématiques, sciences et physique ou les langues. S. B. Relizane La louable initiative d'une association L'association des 1026 logements de la nouvelle ville Adda-Benada, sis au chef-lieu de Relizane a lancé une campagne de nettoyage des cimetières de la ville de Relizane, qui sont envahis par les mauvaises herbes, et autres insalubrités et dégradations, causées également par les aléas du climat. Eu égard au respect aux morts, et aux familles qui se rendent régulièrement pour se recueillir sur les tombes de leurs proches, il a été nécessaire de procéder à ce genre d'action de salubrité publique, indispensable, en somme. De la sorte, il a été convenu avec tous les participants à cette initiative méritoire que l'opération se reproduise à chaque fin de semaine, et il en sera ainsi jusqu'à ce que tous les cimetières de la ville de Relizane soient débarrassés de ses encombres qui ne font qu'altérer leur propreté. Il y a également le cimetière de Sidi-Abdelkader, considéré comme l'un des plus anciens cimetières de la ville de Relizane qui a besoin d'agrandissement, vu son dépassement, ont expliqué les initiateurs de l'opération. Cette dernière touchera l'embellissement des cimetières de Sidi-Abdelhadi, El Makara El-Islamia, et Sidi-Abdelkader, en attendant son extension à d'autres cimetières non moins négligés. A. Rahmane MOSTAGANEM Les pétards inondent le marché Le Mouloud Ennabaoui, célébrant la naissance du prophète Mohammed (QSSSL) suscite l'engouement des jeunes pour l'achat d'une panoplie de pétards spécialement dédiés à cette fête. Dans quelques jours, le Mouloud Ennabaoui sera célébré par l'ensemble des musulmans, cette fête bien que religieuse rime avec le danger et les éventuels accidents que peuvent engendrer ces pétards utilisés inconsciemment par les jeunes et même les adultes. Le nombre de victimes est impressionnant surtout chez les enfants qui manipulent ces pétards d'une manière purement inconsciente. Chaque année, les statistiques de l'hôpital montrent que ce sont des enfants qui sont les plus gravement touchés aux yeux et avec des brûlures à la main et au visage et ces accidents sont lourds de conséquence. Les pétards ont refait surface à Mostaganem en cette période religieuse et sont vendus dans les marchés informels, sur les trottoirs, à l'entrée des immeubles et pourtant, la législation interdit l'importation de ces produits mais la loi n'empêche pas le marché d'être inondé à cause des trafiquants sans scrupules. A. B. Saisie de 612 comprimés psychotropes Près de 612 comprimés psychotropes de marque Tranxène 10 mg ont été saisis par les éléments de la police de la première Sûreté urbaine. En effet, suite à des informations faisant état de deux trafiquants opérant en plein centre-ville de Mostaganem sur l'avenue Ould-Aïssa-Belkacem qu'un dealeur B-M, âgé de 32 ans, a été arrêté en possession de 12 comprimés de psychotropes et d'une somme d'argent estimée à 158 000 DA. Au cours de son interrogatoire, le suspect a dénoncé son fournisseur L. H.-S., âgé de 31 ans, qui a été également arrêté chez lui à la suite d'une perquisition ordonnée par le procureur en possession de 60 plaquettes de 10 comprimés chacune et de la même marque. Les deux mis en cause ont été placés en détention préventive à l'issue de leur présentation devant le magistrat instructeur.