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Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 02 - 2015

Mohcine Belabas, président du RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie) :
«La question du gaz de schiste n'a pas été débattue au niveau des institutions. Son exploitation pose problème sur le plan environnemental et la nappe phréatique est menacée. D'ailleurs avec la baisse du prix du baril, ça ne rapporte pas. La population refuse et c'est important dans un pays démocratique d'écouter les populations. Une chose que le gouvernement ne veut pas faire.
Aujourd'hui, c'est important pour nous de sortir pour dire que c'est toute l'Algérie qui est concernée par la question de l'exploitation du gaz de schiste. C'est également important de lancer un appel en direction de nos concitoyens du sud du pays, comme quoi nous sommes solidaires avec eux et qu'ils ne sont pas seuls face à ce pouvoir qui est en train de les pousser vers des solutions extrêmes.
C'est d'ailleurs dangereux pour le pays. Aujourd'hui, il y a une menace sur la souveraineté nationale et sur la cohésion nationale. Quant à la marche réprimée, nous avons l'habitude d'être empêchés de nous exprimer y compris dans les salles. Il y a une semaine, nous avons été interdits de tenir une conférence dans une petite salle de pas plus de 100 personnes.
Avec ce pouvoir, nous avons l'habitude de voir toutes les libertés réprimées. Une autre fois, le pouvoir a démontré qu'en Algérie, les conditions de l'exercice politique sont absentes. Interdire à un parti politique ou à un acteur de la société civile d'organiser une activité dans une salle ou dans la rue, d'intervenir dans les médias publics, tout cela est synonyme d'absence de ces conditions.
C'est pour cela d'ailleurs que nous avons, depuis une année, essayé de nous rassembler en tant qu'opposition de différentes obédiences et réfléchir ensemble comment sortir de cette situation. Il y a un problème de légitimité des pouvoirs successifs qui se sont défilés à la tête des institutions depuis 1962. Un problème qu'il faut régler. Pour ce faire, nous prônons une transition démocratique, l'institutionnalisation d'une instance indépendante de gestion des élections et une présidentielle anticipée.
Il y a urgence de donner une légitimité au président algérien qui, actuellement, ne l'a détient pas.
La preuve, il est en train de brader les ressources nationales. C'est le cas dans l'affaire du gaz de schiste.»
Ali Benflis, ancien chef du gouvernement :
«Nous sommes là pour un rassemblement pacifique et pour nous solidariser avec nos concitoyens du Sud. Ces marches sont pour défendre les libertés individuelles et collectives.
Le peuple algérien aspire à recouvrer tous ses droits politiques, des droits sociaux, des droits économiques. Ce peuple qui a arraché sa liberté au colonialisme ne peut accepter d'être empêché d'exercer ses droits. Et pour ceux qui en doutaient, ce régime donne aujourd'hui un aperçu de ce que sera sa constitution des libertés.»
Karim Tabou, président de l'UDS (Union démocratique et sociale) :
«Aujourd'hui, c'est une grande mobilisation contre le gaz de schiste et nous voyons un pouvoir affolé mais il ne faut pas avoir peur du changement.»
Ahmed Benbitour, ancien chef du gouvernement membre de la CNLTD :
«Nous avons voulu organiser un rassemblement de soutien à nos frères d'In Salah mais nous avons été réprimés alors ça s'est transformé en une marche qui a connu beaucoup de succès.
Le problème, c'est que le pouvoir au lieu d'ouvrir un espace pour nous laisser nous exprimer pacifiquement, il crée lui-même les conditions de violences et nous accuse, nous, de créer la violence. Nous sommes avec nos frères du Sud qui souffrent seuls depuis plus de 53 jours. Une nation, c'est comme un corps, lorsqu'une partie est malade, c'est tout le corps qui souffre.»
Mokri Abderrazak, président du MSP (Mouvement de la société pour la paix) :
«Cette manifestation contre le gaz de schiste est une grande réussite, nous avons réussi à mobilier les citoyens et à arriver jusqu'à la Grande-Poste, nous avons pu faire sortir plus de 40 000 policiers, nous avons réussi à casser le mur de la peur.
A partir d'aujourd'hui, les Algériens n'auront plus peur de revendiquer leurs droits, c'est une grande bataille pacifique pour les libertés et contre le gaz de schiste, ce système a prouvé, encore une fois, qu'il est un système policier.»
Laouar Naâmane, député et vice-président du MSP :
«Comme vous voyez, la liberté d'expression n'est pas respectée, nous n'avons même pas le droit de dire non à certaines politiques, ce n'est pas normal, nous sommes venus nous exprimer pacifiquement et nous sommes traités comme des hors-la-loi.»
Propos recueillis par Rym Nasri


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