De par sa situation géographique, au carrefour des grands axes routiers, est-ouest et nord-sud, de par sa population, quelque 100 000 habitants, son attractivité commerciale très importante, le développement de son pôle universitaire qui ne cesse de croître, Khemis Miliana requiert une attention particulière de la part des autorités wilayales et locales et bénéficie ainsi d'importants projets initiés par les différents secteurs, tels que l'hydraulique, la santé, les travaux publics, l'urbanisme, le logement et la jeunesse et sports. Pour ce qui est des opérations entreprises par la Direction de la jeunesse et des sports, il y a lieu de signaler déjà la réhabilitation du stade OMS dont la pelouse est en gazon naturel, et du stade communal Belkebir-Mohammed où les travaux de rénovation du gazon synthétique sont en voie d'achèvement après la pose d'un système de drainage en squelette de poisson. Par contre, l'extension des tribunes à la charge de l'APC, malgré les disponibilités financières, tout comme la construction des sanitaires et des douches, n'ont pas été lancées à ce jour. La commune de Khemis Miliana est dotée maintenant d'un stade OMS avec pistes d'athlétisme de 12 500 places, une pelouse en gazon naturel, une piscine semi-olympique couverte et chauffée, opérationnelle depuis l'été dernier, une auberge de remise en forme. A cela il faut ajouter un complexe de tennis avec 6 courts dont 2 couverts et 4 en plein air, une réalisation unique en Algérie. Les travaux de sa réalisation sont en cours dans l'enceinte du Complexe sportif sis à la sortie est de la ville. Toujours sur le site du Complexe sportif de Hay Souffay, est retenu le projet de construction d'une auberge de jeunesse de 50 lits, sa réalisation est au stade de la réévaluation de son AP (Autorisation de programme), l'enveloppe allouée s'étant révélée insuffisante. Toujours à Khemis Miliana, une salle OMS de 500 places est en cours de construction sur le même site. Il y a aussi lieu de signaler la construction entreprise depuis le début de janvier dernier d'une Maison de jeunes dans le quartier Souffay, la réhabilitation du CSP Kadaoui, la couverture en gazon synthétique déjà achevée du terrain sportif de proximité de Hay Essalam, et du terrain dénommé Boudjemaâ où les travaux vont débuter dès la fin mars. Le point noir restera la piscine communale réalisée au milieu des années 50 qui se trouve dans un état de délabrement très avancé. Pourtant le chef de l'Exécutif avait demandé au maire de réaliser une autre piscine qui serait financée sur le budget de wilaya. Cela fait déjà 2 ans et l'APC a fait la sourde oreille à cette proposition. S'il semble que la Direction de la jeunesse et des sports a lancé tous ces projets dans la plus grande commune de la wilaya, Khemis Miliana, les autres communes ne sont pas en reste de ce vaste programme et bénéficient aussi de la construction de nombreuses structures et de la réhabilitation des structures existantes. Ainsi Aïn Defla, le chef-lieu de la wilaya, bénéficie d'un projet de construction, à l'entrée est de la ville, d'un stade OMS de 10 000 places avec une piste d'athlétisme, auquel sera adjoint un terrain de réplique, avec une enveloppe estimée à quelque 120 milliards de centimes. Toujours à Aïn Defla la DJS entreprend la réhabilitation du CSP et la remise à niveau du Centre équestre. Toujours au chef-lieu de la wilaya, est inscrit le projet de construction d'un camp de jeunes avec des salles pour la pratique des arts martiaux, de l'aérobic et de musculation. Il y sera procédé aussi à la réalisation d'un musée d'histoire de la Révolution. Il sera construit sur l'ex-domaine Guimbaud où a été érigé par le pouvoir colonial un centre de tortures, lequel centre indique-t-on sera restauré et ouvert au public comme mémorial. El Attaf bénéficie d'une salle OMS de 500 places, de la réhabilitation du CSP de la couverture en gazon synthétique du terrain sportif de proximité, et d'une piscine avec un bassin de 25 m. Boumedfaâ voit la construction d'une salle OMS de 500 places et la couverture du stade communal d'une pelouse de gazon synthétique. A Oued Chorfa, dans la daïra de Djendel, sur le site du barrage du Ghirb, la construction d'un important camp de jeunes a été entamée depuis plus d'une année, le motel, le bloc de restauration et le théâtre de verdure sont achevés, il ne reste que les aménagements extérieurs et les VRD. Le site du barrage très prisé peut être une source d'attraction pour la Zone d'exploitation touristique, ce qui ne manquera pas de générer un nombre important d'emplois pour les jeunes de la commune qui sont confrontés au chômage. A Rouina, une autre commune de la wilaya, en bordure de la RN 4 à l'ouest de Aïn Defla, les travaux de construction d'une salle OMS de 500 places et d'une piscine sont en cours. Ce programme de dotation des communes de structures sportives concerne aussi 10 autres localités qui bénéficient, chacune, de la réalisation d'un terrain sportif de proximité dont la pelouse sera en gazon synthétique. Cependant, il existe au niveau de la wilaya, 76 Maisons de jeunes, relevant du patrimoine des communes qui sont fermées. Elles sont actuellement, indique-t-on, squattées par des intrus ou détournées de leur vocation et devenues des habitations de particuliers. La Direction de la jeunesse se dit prête à les rééquiper et à y affecter du personnel d'encadrement si les APC consentent à les réhabiliter. «La dotation des communes de la wilaya de structures sportives permettra à tous les jeunes de s'adonner à la pratique d'un sport de leur choix. Par ailleurs dans une autre phase, déjà entamée, c'est le passage à la pratique du sport non pas comme un simple divertissement ou un entretien de la santé mais pour la formation d'encadreurs pour permettre la naissance d'équipes dans différentes disciplines du sport de compétition, des équipes qui s'inscriront dans des ligues locales, régionales, nationales et internationales. La wilaya de Aïn Defla compte déjà des athlètes qui se sont illustrés très honorablement sur la scène sportive nationale et internationale. Confirmer cette option est aussi le but que nous nous sommes fixé, nous a déclaré le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Aïn Defla, M. Bakhti Mohammed Amine. Karim O. BLIDA : IL A ETE ARRÊTE À LA FRONTIÈRE ALGERO-TUNISIENNE Un Tunisien kidnappe une adolescente à Beni Mered Les éléments de la gendarmerie de Blida ont réussi, jeudi dernier, à libérer une adolescente de 17 ans habitant à Beni Mered, dans la wilaya de Blida, qui a été enlevée par un Tunisien, âgé de 24 ans. La délivrance a eu lieu dans la ville de Ouenza, au niveau de la frontière algéro-tunisienne. Il est à précisier que les recherches avaient commencé lorsqu'une alerte a été donnée par le père de la victime qui a informé la brigade de gendarmerie de Beni Mered de la disparition de sa fille. En effet, ce dernier, qui avait ce jour hébergé chez lui le ressortissant tunisien, s'est réveillé à 3 heures du matin suite à un bruit émanant de la chambre de sa fille. Il s'y dirigea prestement mais n'y trouva ni sa fille ni son invité, le Tunisien. Il les chercha partout dans la maison mais en vain. Aucune trace d'eux n'était visible aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du domicile. Les gendarmes procédèrent dès lors à des investigations et lancèrent un bulletin de recherche avec un mandat d'arrêt à travers le territoire national. Ainsi, le signalement du kidnappeur et de l'adolescente ne tardera pas à être communiqué aux enquêteurs qui se déplaceront illico presto sur le lieu où les recherchés ont été repérés. Alors que le ravisseur s'apprêtait à entrer dans son pays d'origine en compagnie de la victime, il fut arrêté à la frontière algéro-tunisienne et l'adolescente libérée. Le mis en cause sera remis au juge du tribunal de Blida pour être jugé de ses méfaits. M. B. Tizi-Ouzou Le maire d'Iferhounène proteste Le maire d'Iferhounène s'insurge contre la réduction drastique opérée par la DASS, Direction de l'action sociale et de la solidarité de la wilaya de Tizi-Ouzou dans le quota d'aides en denrées et produits alimentaires destinées aux familles démunies et nécessiteuses de sa commune qui sont au nombre de 399. Un nombre dont la DASS n'a pas tenu compte, selon M. Hamid Aït Saïd, le P/APC d'Iferhounène, qui dit ne pas comprendre pourquoi la DASS décide subitement de diminuer le nombre d'aides octroyées aux familles économiquement indigentes de sa commune. «Habituellement, la DASS participe avec 120 à 150 colis, cette fois, elle (la DASS) nous informe que la dotation réservée à notre commune n'est que de 40 parts. Ce qui constitue une insulte à notre population», estime, dans son communiqué le maire pour qui «la direction de l'action sociale et de la solidarité de la wilay de Tizi-Ouzou n'a pas tenu compte de la conjoncture climatique difficile qui prévaut en Kabylie (chute de neige, intempéries...) et qui a, particulièrement, touché la population de notre commune», lit-on dans le même communiqué dont une copie a été adressée à notre journal par le maire qui, tenant compte de toutes ces conditions, se dit dans «l'impossibilité de procéder à la répartition de cette aide insignifiante par rapport aux cas dignes d'intérêt, et ne peut faire de différence ou de distinction entre les citoyens faisant partie de cette catégorie de vulnérables et sensibles», proteste le maire qui interpelle les pouvoirs publics, en particulier la ministre de l'Action sociale et de la Solidarité nationale pour que les opérations touchant à la solidarité nationale ne soient pas traitées avec légèreté. «Nous interpellons l'Etat et les pouvoirs publide cesser de badiner avec ce genre de choses et de les entreprendre avec demi-mesure. En ce qui nous concerne, et pour éviter tout problème ou confusion que peut susciter cette disposition, nous demandons le tout ou rien», dit en substance, le communiqué du P/APC d'Iferhounène qui exige : «La DASS doit revenir sur sa décision de réduire le quota d'aides qu'elle nous a habituellement octroyé. Et compte tenu de la demande exprimée, 399 familles nécessiteuses recensées, nous sommes en droit d'exiger que le nombre d'aides destinées à notre commune soit augmenté».
