Lors d'une conf�rence de presse tenue hier au si�ge de l'Apico, sept secr�taires nationaux membres de l'Organisation nationale des victimes du terrorisme (ONVT) ont tenu � exprimer leur retrait de confiance � Mme Flici, leur secr�taire g�n�rale, et � d�noncer sa mauvaise gestion financi�re. N'ayant pu la contraindre � d�missionner, un rapport d�taill� concernant les diff�rents vices de forme dont ils l'accusent a �t� remis au minist�re de l'Int�rieur dans une lettre dat�e du 28 d�cembre 2004. Ils attendent que cette autorit� de l'Etat prenne acte en suspendant la mise en cause. Amel B. - Oran (Le Soir) - Durant la 3e session de l'ONVT tenue les 22, 23 et 24 d�cembre � Oran � l'h�tel El-Mouahidine, M. Bouhdjeb, pr�sident de la commission nationale du contr�le financier et administratif de l'organisation, a pr�sent� les anomalies constat�es avec preuve � l'appui, dit-il. Il est reproch� � Mme Flici : la prise de d�cisions arbitraires, tenue de r�unions et des d�penses sans d�lib�ration, dons non d�clar�s, d�tournement de deux logements un pour elle-m�me et un autre au b�n�fice de sa sœur qui n'est pas victime du terrorisme, fausses factures... Etaient pr�sentes � cette 3e session, 35 wilayas, 18 d'entre elles, poursuit notre interlocuteur, se sont retir�es. Elles comptent 44 membres, "les autres, poursuit-il, en l'absence d'un d�bat clair, n'ont pas compris notre exigence quant au d�part de la secr�taire g�n�rale de l'organisation". Pourquoi avoir attendu jusqu'� aujourd'hui pour d�noncer ces anomalies ? Il dira, appuy� par le num�ro deux de l'ONVT, � savoir M. Boualem Ahmed : "Elle est d�put�e et ne cessait de dire qu'elle a le bras long, en plus si nous avions parl� sans preuves elle nous aurait exclus � coups de p�titions." Le but recherch� par les initiateurs de cette conf�rence de presse, c'est, nous dit-on, celui de sensibiliser la base qui, disent-ils, ignore o� vont les dons qui leur sont octroy�s. A titre d'exemple, l'on nous cite le cas des 20 000 dollars remis par une organisation am�ricaine en vue de les exploiter dans une micro-entreprise. "A part la sc�ne que l'on a vue � la t�l�vision en pr�sence de M. Ould Abb�s, ministre de la Solidarit�, de Mme Flici et du repr�sentant am�ricain, nous n'en savons pas plus, sauf que la somme en question aurait �t� mise entre les mains de deux secr�taires nationaux". Le porte-parole des sept secr�taires nationaux en plus des 44 membres du conseil national nous fera savoir qu'au courant de cette semaine, apr�s avoir r�uni certains documents manquants, une plainte sera d�pos�e � Alger contre Mme Flici. Elle comporte les chefs d'accusation cit�s plus haut.