Initié par le Bureau international du travail (BIT) et destiné à la promotion de l'emploi au profit des jeunes, le projet «Alice» a fait l'objet, hier, d'une évaluation lors d'une rencontre organisée à Alger. Le programme en question qui consiste à accompagner près de 300 petites et moyennes entreprises (PME) est financé par l'Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECID). Lors de son intervention, le directeur du BIT-Alger, Mohamed Ali Deyahi, a indiqué que «le projet, initié par le Bureau international du travail (BIT) et destiné à la promotion de l'emploi au profit des jeunes, est appelé à se développer en Algérie». En effet, lancé il y a deux ans avec un financement de l'AECID, le programme «Alice» consiste à assister et à renforcer les petites et moyennes entreprises (PME) déjà implantées, à travers le soutien technique notamment. Le programme «Alice» selon ses promoteurs, a permis la «formation de 240 porteurs de projets et l'accompagnement de 280 entreprises dans les wilayas-pilotes, que sont Tizi-Ouzou, Sétif et Tipasa». «Le dispositif devra être mis en œuvre dans d'autres wilayas du pays et bénéficier à d'autres jeunes promoteurs», a ajouté M. Deyahi. Il dira aussi que ce projet a pour objectif de «contribuer à la création d'emplois décents pour les jeunes à travers le développement de micro et petites entreprises génératrices de revenus et d'emplois, dans le cadre d'un développement local et régional fondé sur le secteur privé et en adéquation avec les exigences et les spécificités régionales». Selon le premier responsable du BIT-Alger, «l'accompagnement des PME se fait à travers l'identification des priorités et des potentialités naturelles propres à chaque wilaya, tout en estimant que «l'évaluation faite aujourd'hui est une opération dynamique qui doit se poursuivre sur le terrain pour capitaliser les résultats enregistrés». Selon des intervenants, «la création d'emplois décents passe par le développement de micro et petites entreprises de production de biens de services, de produits d'artisanat rénovés...». Ils considèrent également que la «pérennité des nouvelles créations est tributaire des ancrages réels de la PME sur le marché et le territoire d'implantation ainsi que des mécanismes qui l'accompagnent pendant les premières années».