La CAF de Hayatou récompense ses «bons élèves». C'est le cas de le dire dans cette mission confiée par le patron de l'instance africaine à Kwesi Nyantakyi, président de la fédération de son pays, le Ghana, autre malheureux candidat à l'organisation de la CAN-2017. Le président de la GFA a été désigné, en effet, comme le représentant personnel de la CAF lors du congrès de la Concacaf (Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes), prévu à partir de ce jeudi à Nassau, aux Bahamas. Un rendez-vous hautement symbolique puisqu'il s'agira pour les membres de cette instance (Concacaf) d'apporter son soutien à Blatter en vue des élections de la Fifa programmées le 29 mai prochain à Zurich. Envoyer le Ghanéen, réélu le 7 avril dernier à la tête de la sous-confédération (UFOA, zone B), aux Bahamas montre, selon le porte-parole de la GFA, «que Nyantakyi est hautement considéré dans la hiérarchie du football africain». Ibrahim Sannie-Daara, ledit porte-parole, ne dit pas pourquoi la CAF a choisi le président de la GFA et non pas un autre délégué. Des informations en provenance du Caire racontent, en effet, que «cette mission devait au préalable échoir à Mohamed Raouraoua, mais que ce dernier s'est désisté suite à la décision de l'exécutif de la CAF de confier, à la surprise générale, l'organisation de la CAN-2017 au Gabon alors qu'il était question de l'attribuer à l'Algérie», note notre source. Cette dernière confirme, par ailleurs, que les relations Hayatou-Raouraoua ne sont plus au beau fixe depuis que l'Algérien a décidé de ne pas postuler à un nouveau mandat au sein de l'exécutif de la Fifa. Le Camerounais ayant souvent compté sur la diplomatie du président de la FAF pour «gérer» les états d'âme de Blatter envers les Africains.