La chambre criminelle du tribunal d'Alger vient de statuer sur le proc�s des assassins de Abdelhak Benhamouda. Les cinq terroristes appartenant au Fida, reconnus comme �tant les ex�cutants de l'attentat qui a co�t� la vie � l'ex-secr�taire g�n�ral de l'UGTA, ont �t� condamn�s � la peine capitale. C'est en pr�sence des membres de la famille Benhamouda, dont sa veuve, son fils et son fr�re, que le pr�sident du tribunal a entam� le proc�s. C'est le repr�sentant du minist�re public qui a �t� le premier � prendre la parole. Ce dernier qui a notamment rappel� les tenants et les aboutissants de cette affaire a en outre cl�tur� par la r�quisition de la peine de mort � l'encontre des pr�venus. Ma�tre Miloud Brahimi, qui a plaid� en faveur de la famille Benhamouda, a regrett� qu'un proc�s aussi important se d�roule dans une salle quasi vide. L'avocat ne manquera pas de signaler la d�fection des repr�sentants de la Centrale syndicale, mais aussi ceux du RND, non sans reprocher � ces derniers de ne s'�tre pas constitu�s partie civile. Au terme de son plaidoyer, l'avocat a demand� le dinar symbolique, mais �galement la pr�servation des droits de la famille du d�funt. Le procureur de la R�publique s'est par la suite lev� pour pr�senter ses sinc�res condol�ances aux Benhamouda, mais �galement pour signifier au juge son appui � la demande de l'avocat pour la pr�servation des int�r�ts des ayants droit en question. Apr�s avoir entendu les diff�rentes interventions, le juge a d�lib�r� sur le si�ge en pronon�ant la condamnation � mort par contumace de Djmidi Djamel, Kamli Samir, Oulah Bachir, Sabri Djamel et Benzadi Djaafar, et aussi la pr�servation des droits de la famille de feu Benhamouda. Ma�tre Brahim, qui n'a pas manqu� de rappeler la grandeur du d�funt, a �galement pr�cis� que celui-ci est mort de la mani�re la plus brave. Il a en effet racont� qu'en tentant de se d�fendre, l'ex-patron de la Centrale syndicale a m�me r�ussi � blesser l'un de ses assassins. C'est pour cette raison que l'avocat a tenu � souhaiter que pour cette affaire, c'est tout le peuple qui aurait d� se constituer partie civile.