M. Seddiki Mohamed-Salah, secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a procédé hier à la remise des clés et des décisions de bénéfice de logements de fonction au corps professoral de l'université Larbi-Ben-M'hidi d'Oum-El-Bouaghi. C'est hier, et après que l'opération fut reportée à deux reprises pour des raisons purement professionnelles qui ont retenu le secrétaire général M. Seddiki, qu'il s'est déplacé à Oum-El-Bouaghi pour présider une cérémonie de remise de clefs et de décisions de bénéfice de logements de fonction à 120 professeurs de l'université. Cette cérémonie a eu lieu à l'amphithéâtre devant une importante assistance composée essentiellement de professeurs ayant répondu aux exigences et conditions d'accès au logement de fonction. Ont assisté aussi à cette grande fête les autorités locales civiles et militaires ainsi qu'un grand nombre de représentants de la presse locale. A l'ouverture de la cérémonie, le professeur Bouras Ahmed, recteur de l'université, a, dès l'entame, insisté sur l'intérêt accordé par ses services aux programmes de logements destinés aux professeurs, des logements qui constituent un élément essentiel de stabilité pour les enseignants. Lui succédant, M. Seddiki Mohamed S., secrétaire du ministre, a mis à son tour l'intérêt accordé par les services centraux dans le cadre des programmes de logements. Des décisions et des clefs ont été remises aux bénéficiaires dans un climat festif, des applaudissements fusaient de partout. A noter que sur demande des journalistes de différents organes de presse, M. Seddiki a bien voulu répondre à une série de questions. «Le ministère a lancé un programme de 10 000 logements durant les deux derniers plans quinquennaux, des logements qui viennent s'ajouter à un parc logement important dont ont bénéficié une grande partie des 57 000 enseignants du secteur de l'enseignement supérieur.» Moussa C. Célébration de la journée nationale du fidha à Constantine «Perpétuer les idéaux de la guerre de Libération» Organisée à la salle, Ibn-Badis de l'université islamique Emir-Abdelkader, cette rencontre a été marquée par une affluence très remarquée des acteurs de la lutte de Libération nationale, venus de tout l'Est algérien. Une célébration qui intervient à la veille de la commémoration de l'anniversaire de la mort du chahid Messaoud Boudjeriou, un certain 18 avril 1961. Rencontrée sur place, la délégation de la wilaya de Béjaïa, conduite par le moudjahid Abdelkader Beloûd qui a tenu à participer à cette rencontre, s'est voulue porteuse de messages forts. «La mission des moudjahidine ne peut pas s'arrêter au combat que nous avons mené contre l'occupant, nous devons poursuivre la lutte, plus significative, de transmettre fidèlement les idéaux de notre glorieuse révolution aux nouvelles générations. Quand nous entendons de toute part que notre population est invectivée pour des comportements inciviques, nous nous offusquons et rappelons que durant la lutte armée et bien avant, le peuple algérien était un modèle, sa bravoure, sa générosité et son sens du devoir ont dépassé les frontières pour être une référence et un modèle pour tout le monde. Certes, beaucoup de choses ont été réalisées dans notre pays, mais l'essentiel a été omis, il s'agit de la personnalité algérienne, la cause est cette rupture avec l'histoire de notre pays et des personnes qui l'ont façonnée», a déclaré ce moudjahid. Sur le plan historique, notre interlocuteur témoignera des attentats commis dans la ville de Béjaïa. «C'était en 1960 et c'est le commando conduit par notre officier Abderrahmane Sekkouche et trois autres qui ont mis au point un attentat contre un bar très réputé et géré par un officier de l'armée française. Trois jours durant, nous étions confrontés à entrer dans la ville car l'accès était extrêmement difficile, mais nous avons réussi cet attentat qui s'est soldé par la mort de plusieurs militaires qui le fréquentaient». Incontournable, la veuve du chahid Messaoud Boudjeriou, Madame Fatima-Zohra Sellama, présente à cette rencontre au même titre que son frère Ahmed a bien voulu nous entretenir au sujet de cette célébration. «Je suis particulièrement contente de ces commémorations qui signifient pour moi un rappel du combat et des sacrifices consentis durant cette guerre. Moi-même étant moudjahida, puisque j'ai été au maquis durant quatre années et fais un an de prison, je ne peux que me réjouir de ce type de rencontre qui me fait rappeler beaucoup de choses. Pour mon mari, je garde ce souvenir impérissable et cette union où le patriotisme était notre crédo, j'en suis très fière, mais je veux dire aussi à nos jeunes qu'ils doivent s'imprégner fortement de cette époque, il y va de leur avenir». Le frère du chahid, Ahmed, dira pour sa part qu'il faut multiplier ce genre de rencontres et inviter autant de gens que possible, notamment les jeunes, car le message doit être perpétuel et constant. N. Benouar AIN BEIDA A quand la baptisation des boulevards et quartiers de la ville ? La ville de Aïn Beïda, une cité de plus de 250 000 âmes, a connu, depuis au moins trois décennies, une expansion urbaine exponentielle ; des quartiers et des bâtiments ont poussé comme des champignons dans les quatre points cardinaux de la ville. Dans le temps, Aïn Beïda était une ville avec des repères très connus, des cités identifiées et connues de tout un chacun, il suffisait juste d'annoncer une rue ou quelqu'un et vous êtes tout de suite orienté ou même acheminé vers l'endroit sollicité. Depuis trois décennies maintenant, la cité des Harakta, à l'instar des autres contrées de la région a connu une extension vertigineuse, influée notamment par l'invasion de gens venus des régions avoisinantes, fuyant les rudes et pénibles incursions des terroristes, ces derniers ont élu domicile aux alentours immédiats dans des logis de fortunes et qui ont été par la suite relogés dans des habitations collectives. Avec la demande persistante du logement, des programmes importants ont été érigés, voire des pôles urbains entiers qui se comptent par milliers pour pallier cette crise de logements. Reloger les citoyens et faire disparaître les bidonvilles était le leitmotiv des responsables, sans toutefois penser à un autre phénomène, certes de moindre importance, mais avec le temps, il s'est avéré avoir son incidence sur la vie du citoyen, la baptisation et l'identification des quartiers et des placettes de la ville.Actuellement, plus de la moitié des habitants de ville ne possèdent pas d'adresses de résidence, aucun quartier ne porte un nom, encore moins les rues et les placettes ; la majorité des citoyens recourent au bon vouloir des facteurs (dont le nombre d'ailleurs s'est rétréci comme une peau de chagrin), ces derniers guettent les facteurs à leur sortie pour un éventuel courrier. Dans le meilleur des cas, les facteurs déposent le courrier chez l'épicier du coin, ce courrier de quelque nature que ce soit, parfois frappé d'une urgence (telles les convocations de justice, du service national ou encore pour un examen tant attendu), ces plis moisissent des mois durant et ne seront plus d'aucune utilité. Pourtant, la décision de baptiser les quartiers et les ruelles de la ville n'entraîne aucune charge sauf qu'il faut que les responsables chargés de cette opération soient animés d'une bonne volonté pour trouver des noms de valeureux combattants de la Révolution nationale , et ce n'est pas ça qui manque. A mon humble avis, continuer à identifier les quartiers de la ville qui a enfanté les Fares El Hanafi, Khelaïfia Rebaï, Saïdi Djemoui, Hamdi Ali... par des noms tels Faletty, Djebanet lihoud et j'en passe, n'honore aucunement les habitants de la cité des Harakta encore moins leurs responsables locaux. Allez-y, vous avez devant vous une occasion qui se présente à l'horizon, la double fête du 5 Juillet, celle de l'Indépendance et de la Jeunesse, vous avez suffisamment de temps pour préparer cet événement et nous offrir ce joli cadeau de patriotisme, vous n'en serez qu'honorés. M. C. Journée mondiale santé et sécurité AU travail Une situation alarmante à Jijel Le docteur Serhane Youcef a tiré la sonnette d'alarme sur la prolifération des accidents de travail dans différents secteurs d'activités ces dernières années, notamment l'année écoulée. Lors de la célébration de la Journée mondiale santé et sécurité au travail organisée par l'inspection du travail, la Cnas, la Direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière à la salle de conférences du Centre culturel islamique Ahmed-Hemani de Jijel, l'orateur a affirmé que les accidents de travail sont passés de 645 en 2013 à 817 en 2014, soit un taux d'augmentation de 26,66 % et que le nombre des accidents avec séquelles est passé de 190 durant la même année à 233 en 2014 soit une augmentation de 22,63 %. S'agissant des accidents mortels pour la même période, Dr Serhane a estimé qu'il est passé de 6 à 10 cas, soit un taux de croissance de 150 % alors que les maladies professionnelles sont passées de 2 à 5 cas durant ces deux dernières années. Face à une situation qualifiée par l'orateur, d'alarmante, le docteur de la Cnas, en l'occurrence Serhane, a indiqué qu'il est temps de réagir pour combattre ce phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur ces dernières années ; ceci est dû essentiellement à la dynamique que connaît le marché de l'emploi, notamment dans le secteur du BTPH dont un grand nombre de chantiers sont dépourvus de mesures de sécurité. Pour leur part, les responsables de la Cnas ont organisé des portes ouvertes durant trois jours au siège de cette structure pour entamer un travail de sensibilisation sur les différents risques, notamment les chutes mortelles des hauteurs des chantiers qui sont de plus en plus fréquentes en l'absence de mesures de sécurité. B. M. C. Conflit du RND à El-Tarf Durcissement des deux protagonistes La crise au sein de l'instance locale de wilaya du RND se durcit et prend une autre dimension où les adversaires menés par le sénateur M. Touil Rabah exigent ni plus ni moins le départ sans «conditions» de l'ex-SG et actuel prétendant au même poste, en l'occurrence Belgacem Bensalem dit Kassa. En effet, les trois émissaires dépêchés, hier, par Bensalah, à savoir, M. Bakhti Belaïb, membre du bureau national et ex-ministre du Commerce, M. Hassan Bounefla, membre du bureau national et M. Nourredine Terbag conseiller du SG national, n'ont pas réussi à rapprocher les visions des deux ailes antagonistes ni à trouver un terrain d'entente pouvant concilier les deux parties. Joint par téléphone, M. Touil Rabah indiquera sans ambages que «le bureau de wilaya est actuellement fermé et cadenassé et ce, jusqu'au départ de l'ex-SG de wilaya et la nomination au poste de nouveau SG d'une nouvelle personne, faisant le consensus au sein de toutes les structures locales du RND. Nous sommes forts de 8 maires sur les 9 que compte le parti, de deux sénateurs et de plus de la moitié des élus. Pour la pérennité et la sérénité au sein du parti dans la wilaya d'El Tarf, le SG national, M. Bensalah, n'a pas le choix. Il est dos au mur et se doit d'être avec la majorité des élus».