Logement social à Guelma Le retard des VRD, un véritable casse-tête Les pouvoirs publics se sont engagés à régler le problème du logement social à Guelma. Mais il faut pousser continuellement pour achever sa mise en œuvre. C'est en tout cas ce que semble penser le chef de l'exécutif face à des vents contraires venus de certains services, chargés des voiries et réseau divers (VRD). Le DUC, des chefs de daïra et certains présidents d'APC, sont pointés du doigt. «Ce sont des choses que je ne veux pas voir », fustige le wali, lors de ses dernières visites effectuées sur chantiers, en faisant référence à ces défaillances. «Ces comportements sont inexcusables et nécessitent des explications», a-t-il poursuivi. Des visites d'inspection sur chantiers ont été effectuées cette semaine, dans les communes de Aïn Larbi, Aïn Makhlouf, Tamlouka, Aïn Regada, Bordj Sabath, Oued Zenati, Ras El-Agba, Sellaoua Announa, Houari Boumediène et Medjez Amar. Il était question de suivre des projets de réalisation de 2 775 unités dont 975 destinées au RHP, qui devraient satisfaire la forte demande en logements des riverains. Un constat amer de l'état des lieux, gagnés par un retard des travaux de viabilisation. Des directives ont été données aux concernés pour accélérer le rythme des travaux afin que les bénéficiaires puissent habiter dans les plus brefs délais. «Notre rôle est de faire en sorte de pouvoir donner, au maximum de postulants, des logements décents», déclare le chef de l'exécutif. Et d'ajouter, «nous avons réussi à reloger un grand nombre de familles ces dernières années, cela montre que quand on se met ensemble, on obtient des résultats positifs». Il faut dire que l'intérêt porté par les autorités locales à ce programme s'est traduit par la réception de pas moins de 4 000 logements durant l'année 2014. Plusieurs chantiers sont en cours de réalisation, suivront donc pas moins de 5 000 autres unités pour l'exercice 2015. A cela, s'ajoutent les opérations de relogement dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire. La dernière en date étant celle effectuée cette semaine dans la daïra de Hammam N'bails. En chiffres, 50 ménages originaires des quartiers Ayaichia-Mohamed, Hadjadji-Mohamed, cité Echark, et cité Meriem, considérés comme les anciennes poches d'habitats précaires dans cette circonscription, ont été relogés dans des appartements neufs, dotés de commodités. Organisée par les autorités de la daïra de Hammam N'bails, cette action entre dans le cadre du vaste programme de résorption graduelle de l'habitat précaire dans cette région, puisque selon les responsables, pas moins de 17 familles seront relogées dans les prochains jours. Enfin, il est à rappeler que les familles bénéficiaires de ce quota ont été recensées par les services de cette daïra, lors de l'opération lancée en 2007. Noureddine Guergour Inauguration d'un service hémodialyse-néphrologie à l'EPH Okbi L'EPH Okbi de la ville de Guelma a inauguré ce jeudi son nouveau centre d'hémodialyse-néphrologie, notamment pour la prise en charge des malades dans le cadre des urgences. Ce service public (12 lits et 11 générateurs), construit dans le prolongement de l'hôpital, possède désormais une offre de prise en charge complète même en néphrologie. L'unité comprend une grande salle d'hémodialyse, une salle de réanimation, une salle d'isolement, un box médical de consultation et d'examen et un laboratoire d'analyses médicales. Dirigé par un néphrologue, le service d'hémodialyse de l'EPH Okbi de Guelma compte 2 praticiens spécialistes, quatre médecins généralistes et une équipe de 8 paramédicaux. Avant, les patients en extrême urgence étaient pris en charge à l'EPH Ibn-Zohr, deuxième hôpital la ville, une situation qui n'est pas sans désagréments pour les malades et le personnel soignant. «Cette nouvelle structure vient pallier l'engorgement du service de l'hôpital Ibn Zohr, qui devient trop exigu pour répondre à une demande grandissante. Elle vient en outre, répondre au besoin du service des urgences de l'EPH Okbi en matière d'hémodialyse-néphrologie», nous a déclaré le premier responsable local du secteur de la santé, lors de la cérémonie d'inauguration organisée en présence des autorités locales, à l'occasion de la fête du 1er Mai. N. G. Un mort et quatre blessés à Bouhamdane Un autre accident mortel Mercredi, vers 14 h 13 un véhicule utilitaire, s'est renversé à hauteur du cimetière Oum Djouamaâ sur le tronçon du chemin de wilaya 122, traversant la commune de Bouhamdane (daïra de Hammam Debagh), rapporte jeudi un communiqué émanant des services de la Protection civile de la wilaya. Victimes de traumatisme plus ou moins graves, les cinq occupants du véhicule, qui sont tous de sexe féminin et âgés entre 4 et 38 ans ont été évacués à bord de deux ambulances de l'unité de la Protection civile de Hammam Debagh, vers les urgences de l'EPSP de cette localité. Le médecin de garde de cette structure constate parmi les victimes, la mort apparente d'une femme de 31 ans qui était décédée avant son arrivée au service. Une enquête est ouverte par les services de sécurité pour déterminer les causes exactes de ce drame. N. G. ACCIDENTS ET MALADIES PROFESSIONNELS La CNAS Annaba sensibilise La Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) de Annaba a enregistré un chiffre effarant de 5 400 accidentés de travail et ce, uniquement pour le premier trimestre de l'année en cours. Ces chiffres ont été révélés lors de l'organisation par la Direction de la CNAS Annaba de portes ouvertes sur les accidents de travail, risques et maladies professionnels. Etalées sur trois jours (28,29 et 30 avril), ces portes ouvertes sont axées sur les accidents de travail notamment les chutes dans les chantiers de travaux publics et bâtiments (PTB). A ce sujet, on apprendra que les deux tiers des accidents dans les chantiers sont mortels. Des brochures et autres affiches ainsi qu'un bulletin d'information sont mis à la disposition des visiteurs pour les informer sur les différentes maladies professionnelles ayant pour origine des risques biologique, physique, chimique et nuisances sonores. Les moyens de prévention des risques et les conduites à tenir face à ces accidents sont vulgarisés par les documents présentés au public. D'autres brochures contiennent les produits d'assurance et les prestations offerts par la caisse et ouvrant droit principalement aux remboursements des frais de soins pour les assurés et leurs ayant droit et à la réparation des accidents de travail et des maladies professionnelles. Les conventions passées par la caisse avec les médecins et pharmaciens dans le cadre de la carte Chifa pour le bénéfice du système du tiers payant pour les assurés est également explicité. Pour le directeur de la CNAS Annaba, Kamel Attab, cette initiative tend à sensibiliser employeurs, syndicats et employés sur les risques des accidents de travail et les meilleurs moyens de s'en prémunir. Il souligne à ce sujet que la prévention qui doit être élevée à une culture, reste la meilleure façon d'éviter ces accidents. Pour ce faire,il préconise la dotation des travailleurs, d'équipements de sécurité adéquats (casques, gants, échafaudages...). Toutefois, il estime que tout travailleur pour pouvoir bénéficier des multiples avantages qu'offre son institution, doit au préalable bénéficier d'une déclaration par son employeur afin de préserver ses droits. «Outre le fait que les accidents de travail sont handicapants pour les travailleurs, ils génèrent des arrêts de travail préjudiciables à l'économie nationale», signale le directeur de la CNAS Annaba. A. Bouacha KHENCHELA L'apiculture et la tapisserie séduisent les consommateurs Un public record et une participation massive des chefs d'entreprises et de commerçants ont marqué cet événement de taille qui est cette exposition organisée par la Direction du commerce de la wilaya de Khenchela, destinée aux consommateurs et qui a pour objectif de sensibiliser les clients et les consommateurs pour s'approvisionner en produit algérien et qui, au fil des années, est singularisée par sa bonne qualité et sa disponibilité. Le premier jour de l'inauguration, organisée par les autorités de la wilaya et les élus, a attiré une foule nombreuse venue découvrir certains produits locaux mais qui restent inconnus pour la plupart. En effet, les produits qui ont fait la une de cet événement commercial sont ceux que le consommateur a toujours aimés voir et savourer, ces produits du terroir, cette tapisserie qui puise dans l'histoire de la région, cette melhfa qui reste un chef-d'œuvre du patrimoine chawi sans oublier les efforts consentis par les chefs d'entreprises et les petits commerçants qui font de leur mieux pour couvrir les besoins quotidiens des consommateurs, notamment la semoule, le lait, le miel et autres produits de consommation et qui vont certainement essayer de satisfaire la population. De leur côté, les chefs d'entreprises, les producteurs ont soulevé certaines contraintes et obstacles qui nuisent à leurs affaires, surtout la commercialisation du produit, le transport et les locaux. Ces préoccupations ont permis au wali de Khenchela et aux élus de revoir certaines stratégies de travail et de mettre en exergue certains procédés pour permettre à ces commerçants de travailler dans de bonnes conditions. Dans le même cadre, la direction du commerce qui chapeaute cette exposition a programmé des visites sur les lieux au profit des étudiants, lycéens et stagiaires des centres de formation pour leur expliquer les modalités et les objectifs de cette semaine de sensibilisation et d'étude. Les mêmes services ont invité le public à profiter de certains thèmes débattus par des spécialistes et de cadres de la Direction, à savoir l'encouragement du produit local, la réalité du secteur de l'artisanat en Algérie et la consommation du produit local, animés respectivement par Soufi Amina, Benkhelifa Ismahène et le docteur Salah Saâdi.
