Mettant à profit une manifestation culturelle dite «Lire en fête», organisée sous le haut patronage de Madame la ministre de la Culture et l'égide du wali d'El-Tarf, programmée cette année du 10 au 24 décembre courant, la Direction de wilaya de la culture n'a pas hésité, comme il est de coutume, de faire tout en grand, et ce, en apportant sa touche habituelle d'animation, de gaieté et de plaisir partagé par tous ! Cette fois-ci donc, encore et toujours dirions-nous, un programme grandiose et à la mesure de l'évènement a été concocté en faveur de la population juvénile et les chérubins de toutes les couches et de toutes les contrées de la wilaya, particulièrement, celles frontalières avec nos voisins de l'Est. En effet, et sans exagération aucune, cette manifestation a permis un tant soit peu, à toute une wilaya de sortir de son vide sidéral, de sa ghettoïsation et de son branle-bas de combat quotidien fait de difficultés et d'amertume, pour laisser place à une vie culturelle, artistique, d'animation et de loisirs. Ayant pour thème «La lecture, clé du savoir» cette édition qui a pour base principale, l'auberge de jeunes de Tonga où une tente traditionnelle a été installée, comprenant une exposition d'objets du terroir, un pavillon de lecture et autres animations en tous genres, cette édition donc cible également, et c'est une première, près de 28 mechtas et communes, le service de pédiatrie de l'hôpital d'El-Kala et le centre psychopédagogique d'ElTarf. Le programme comporte plusieurs volets, allant de l'animation folklorique au cinéma itinérant, en passant par l'initiation à la lecture, au dessin et autres travaux manuels, les expositions, l'animation théâtrale, les jeux et concours pour enfants, les rencontres littéraires et conférences-débats, la vente dédicacée de livres, les soirées poétiques et artistiques ; le tout ponctué par la récompense des meilleurs participants, meilleurs dessins, meilleurs petits lecteurs et meilleurs écrivains. Louable est donc cette initiative de cibler les populations de ces zones délaissées car enclavées et démunies ! Et qui mieux que la culture et ses programmes variés et diversifiés, pour apporter enthousiasme, gaieté, animation et joie de vivre pour des pans entiers de la population ? Les responsables de ce secteur sont à féliciter pour tous les efforts consentis dans leur domaine de prédilection, car la différence est de taille par rapport aux années d'antan et surtout, par rapport à d'autres secteurs qui ne cessent de tourner en rond, sans améliorations notables, ni résultats palpables ! A. M'haïmoud EPH El-Tarf Le mur des lamentations Un fait anecdotique défraye ces jours-ci la chronique de la ville d'El-Tarf et suscite moult interrogations sur le mutisme des autorités sécuritaires et de contrôle censées réagir pour arrêter l'hémorragie que subissent fortement les deniers publics, au vu et au su de tout le monde au niveau de l'EPH El-Tarf. Les responsables de cet établissement public hospitalier ont refait le mur de 20 mètres qui a deux années d'existence pour 250 millions de centimes, soit 25 millions de centimes le mètre linéaire, ce qui est hallucinant et ce, en procédant à quelques menus travaux de décoration et de remplacement des barreaux en fer forgé. Pire, c'est une entreprise privée qui exécute actuellement les travaux en voie d'achèvement, alors que l'EPH dispose de maçons et de manœuvres qualifiés et que lesdits travaux ne nécessitent guère une technicité élevée. D'aucuns estiment, avec ironie, dépit et en se lamentant, qu'au lieu de préserver l'argent public et le réorienter avec parcimonie et rationalisation vers des achats utiles en termes de consommables, de médicaments de première nécessité et de réactifs indispensables pour certaines pathologies et ce, au moment même où le pétrole connaît une dégringolade inquiétante de son prix, les responsables de l'EPH ne trouvent pas mieux que de décider de refaire un mur «des lamentations» qui ne demandait qu'un léger coup de pinceau pour qu'il retrouve son lustre tout en dépensant des miettes. Reste que l'hôpital d'El-Tarf a vraiment besoin de soins intensifs dans son fonctionnement et dans la préservation des deniers publics et le personnel qualifié dont plusieurs médecins spécialistes ont déjà pris la poudre d'escampette à cause, justement, du climat délétère qui y règne. Daoud Allam OUM-EL-BOUAGHI La justice innocente un enseignant La cour criminelle d'Oum-El-Bouaghi a rendu, avant-hier, en fin de soirée un verdict innocentant un enseignant, accusé d'attouchements sexuels. Les faits de cette histoire, selon le renvoi du procès au mois de mai de l'année en cours, lorsque des parents de quatre petites fillettes scolarisées à l'école primaire de la mechta Lemzara, dans la commune de Oued-Nini à Fkirina se sont rapprochés des services de la gendarmerie de la brigade de cette localité pour porter plainte contre le nommé B. M., âgé de 48 ans, un enseignant de cet établissement l'accusant de pratiques immorales et d'attouchements sexuels avec violence sur leur progéniture. Selon les mêmes sources, après que les petites victimes eurent raconté ces dépassements à leurs mères respectives les éléments de la gendarmerie ont arrêté l'enseignant présumé auteur de ces actes. Après avoir bouclé le dossier, l'enseignant est présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Aïn-Beïda qui a ordonné sa mise en détention pour les chefs d'inculpation précités. Durant le procès, l'accusé a remis en cause toutes les charges retenues contre lui, mettant en relief sa grande expérience de plus de 25 ans dans le corps de l'enseignement. Les quatres filles se sont rétractées pour revenir sur les premiers témoignanges qui ont accablé l'accusé, seule une fille a maintenu que son enseignant a pratiqué sur elle des actes sexuels. Après les plaidoiries de la défense et les délibérations, les jurys ont prononcé un non-lieu et ont innocenté l'enseignant au bénéfice de manque de preuves tangibles. Auparavant, le procureur de la République a qualifié cette affaire de rarissime et de grave et a requis une peine maximale contre l'inculpé. Moussa C. Guelma Un quota de plus de 2 900 logements AADL pour la wilaya Dans le cadre du programme national de l'Agence d'amélioration et de développement du logement (AADL), la wilaya de Guelma a décroché un quota de plus de 2 900 logements de type location-vente. Ces logements ont été repartis sur quatre principaux sites. La plus grande part a été attribuée au chef-lieu de wilaya, alors que le reste sera construit dans les villes de Oued-Zenati (700 unités), de Bouchegouf (700 unités), et d'Heliopolis (500 unités ), précise notre source. Pour la finalisation de cette opération, l'antenne AADL de Guelma a procédé dès samedi à la convocation des premiers souscripteurs à cette formule de logement. Pour rappel les logements AADL ont suscité à Guelma, un fort engouement chez les familles en quête d'une habitation, comme en témoigne le nombre important de postulants, qui a été estimé à environ 7 000. Il est à rappeler que la wilaya de Guelma a bénéficié d'un quota de 120 logements AADL, réalisés dans le POS Sud de la ville. Noureddine Guergour Une vingtaine de blessés dans 3 accidents de la route en une journée Pour la seule journée d'avant-hier, les routes de la wilaya d'Oum-El-Bouaghi ont connu trois accidents. Selon la cellule de communication de la Protection civile de la wilaya d'Oum-El-Bouaghi, nous avons appris que les différentes unités de la Protection Civile ont enregistré trois accidents dont le premier s'est produit à Aïn-Beïda, une ville située à 25 km à l'est du chef-lieu de wilaya lorsqu'une collision frontale entre un bus de transport collectif et un véhicule touristique est survenue sur la RN 10 au niveau du bourg «Aïn Ouanes à 5 km à l'ouest de Aïn-Beïda.Ce regrettable accident a fait 6 blessés âgés entre 8 mois et 49 ans, la Protection civile qui était sur les lieux a évacué les blessés vers l'EPH docteur Zerdani de Aïn Beïda.Dans la même journée, deux autres accidents se sont produits le long de la RN 10. Le premier a eu lieu non loin de la sortie est de la ville de Aïn-Beïda dans une collision entre une Renault de type Clio et un véhicule utilitaire, le deuxième a concerné le dérapage d'un véhicule léger. Ces deux derniers accidents ont fait une dizaine de blessés, âgés entre 2 et 59 ans. A l'ouest du chef-lieu de wilaya, dans la même journée, un véhicule utilitaire s'est renversé après un dérapage dans la nuit de lundi faisant trois blessés âgés entre 37 et 53 ans ; tous les blessés ont été transférés par les éléments de la Protection civile vers les structures de la santé. Suite à ces accidents, les services de la gendarmerie ont ouvert des enquêtes pour déterminer les causes exactes. Moussa C. Souk Ahras 150 familles relogées après la démolition de leurs vieilles baraques L'affaire de la cité, appelée communément par les Souk-Ahrassiens «Mon gardien» située au PK 108 du chef-lieu de la wilaya de Souk-Ahras qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive depuis plusieurs mois, a connu hier un début d'épilogue au grand soulagement de plus de 150 familles. Cette opération de relogement a été menée dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire «RHP». Les attributaires habitaient dans des bidonvilles depuis au moins deux décennies. Ce matin vers 8h, l'opération de démolition de ces vieilles baraques, a débuté en présence du chef de la daïra et du P/APC pour assister les services chargés de la démolition de ces taudis encadrés par un dispositif sécuritaire impressionnant. Cette opération s'étalera sur plusieurs jours, les bagages et les meubles des familles concernées seront acheminés vers les nouveaux appartements au POS 8 à bord des camions de l'APC de Souk Ahras. Dans l'après-midi d'hier, une vingtaine d'habitations précaires ont été démolies après l'évacuation de ces bénéficiaires chanceux qui n'ont pas manqué d'exprimer leur grande joie.