Un �lu du Mouvement pour la soci�t� de la paix - MSP � l'APC de Tidjelabine (wilaya de Boumerd�s), a �t� d�nonc� pour avoir mis en vente des lots de terrains au profit des constructeurs ill�gitimes et des revendeurs de mat�riaux de construction qui ont d�t�rior� de mani�re irr�versible des terres productives. Effectivement la Direction des services agricoles - DSA - a, dans un t�l�gramme destin� aux autorit�s locales (APC, subdivision agricole, SUCH ...) signal� que "monsieur A. Ahmed �rige une b�tisse illicitement sur l'EAC num�ro 12. Cette EAC est situ�e, notons-le, dans le domaine Ahmed-Malek, de Alliliguia. Sur ce, la subdivision de l'agriculture de la ville de Boumerd�s a d�p�ch� un enqu�teur qui a �tabli un constat (n� 313/04) pr�cisant que dans la parcelle n�6, d'un hectare, 3 habitations sont en construction de m�me que d'autres parcelles sont c�d�es aux revendeurs des mat�riaux de construction. Pour rappel, le concern� qui a �t� �lu � l'APC de Tidjelabine sur la liste du MSP, est le b�n�ficiaire de cette parcelle dans le cadre de la loi 87/19 pourtant cr�ation des EAC. Cette m�me parcelle a �t� vers�e par arr�t� de distraction num�ro 56 du 2 f�vrier 2002 du domaine agricole au domaine priv� de l'Etat, en vue de son utilisation pour des projets d'utilit� publique. Au motif de pr�servation des terres � caract�re agricole, les autorit�s ont essuy� un refus de la part de cet attributaire. Par ailleurs, selon nos informations, le lendemain du s�isme du 21 mai, l'APC avait opt� pour cette parcelle en vue d'installer un camp de toile aux sinistr�s de la commune, et en d�pit du fait que cette terre a �t� revers�e au Domaine national, le concern� persiste dans son refus, en prof�rant, selon des sources s�res, des menaces contre les agents de l'Etat. Ainsi le discours sur la solidarit� islamique tenu par les fid�les d'Aboudjerra Soltani a �t� mis � nu, une autre fois, par une r�alit� am�re. Pis, cet �lu hamasiste a fait fi d'une d�cision d'une institution �tatique (arr�t� de distraction sign� par le wali), il a �galement viol�, comme pourrait le constater le commun des mortels, les articles 18, 19 et 34 de la loi 87/19, la loi num�ro 04/05 concernant l'urbanisme et la construction, l'instruction num�ro 7 du minist�re de l'Agriculture et le D�veloppement rural portant protection des terres � caract�re agricole ainsi que la directive num�ro 7073/2003 �manant de la direction du Domaine national portant pr�servation de la vocation agricole des terres c�d�es aux particuliers. Au sein de l'Assembl�e communale, ce repr�sentant du peuple s'oppose avec v�h�mence au projet de r�gularisation du foncier des indus occupants des anciens domaines autog�r�s de cette localit� qui sont g�n�ralement des citoyens aux revenus modestes et qui occupent des logements pr�caires. Le seule chance d'avoir un petit lot de terrain � b�tir est ainsi emp�ch�e. Nous avions tent� � plusieurs reprises de joindre cet �lu, mais c'�tait toujours une tierce personne qui nous affirmait � chaque fois son absence. Le cas n'est malheureusement pas unique dans la wilaya de Boumerd�s. En effet, des individus qui se comportent en v�ritables colons du Far-west, pour reprendre le vocal en vogue dans la r�gion, s'approprient, pour l'un, d'une fraction d'une for�t pour �riger un complexe touristique dans le bois de Zemmouri et louer des habitations pour des objectifs que la d�cence nous emp�che d'�crire ; le quidam en question s'est m�me permis, selon des t�moins, de lancer des menaces contre 4 directeurs ex�cutifs de la wilaya et insulter des officiers sup�rieurs. D'autres se sont appropri�s une cinquantaine de lopins de cette m�me for�t pour cultiver fruits et l�gumes ; les services de s�curit� ont d�couvert � la suite d'un grand ratissage, d�clench� il y a quelques mois, que ces indus occupants exploitaient ces parcelles � proximit� des casemates des terroristes du GSPC. Les services des Domaines de la wilaya peinent � r�cup�rer, par le biais de la justice, 40 hectares de terres fertiles qu'un individu s'est g�n�reusement octroy�es dans la commune de Baghlia. Un autre, apr�s avoir enlev� la glissi�re de protection de la RN5 au niveau de Tidjelabine, a transform� une partie abandonn�e d'une EAC en parking qui lui rapporte chaque fin de semaine des centaines de milliers de dinars. Dans la m�me, une famille aurait selon nos informations, b�n�fici� du laxisme de fonctionnaires et de la complicit� d'un notaire v�reux pour pouvoir disposer d'un certificat de possession sur une terre qui appartient, toujours selon nos sources, au domaine de l'Etat. Une fois le certificat reconverti en acte enregistr�, la terre a �t� vendue. La famille audacieuse a fait un b�n�fice de plusieurs milliards. Il serait fastidieux d'�num�rer tous les cas similaires v�cus dans la wilaya de Boumerd�s. Quelques pr�sidents d'APC usent de corruption, de chantage ou de menaces, voire d'agression physique sur les b�n�ficiaires des EAC ou des propri�taires terriens. Une affaire est en cours d'instruction judiciaire � ce propos, pour s'emparer de centaines d'hectares des EAC se trouvant dans leur commune. Motif usuel : implantation de projets pour la population. Nous l'avions relev� ; des attributaires de ces EAC, d�sempar�s et livr�s � eux-m�mes finissent par c�der devant des responsables communaux qui n'h�sitent pas � faire valoir le soutien de puissants d�cideurs portant des k�pis. Exploitant ce cr�neau juteux, l'un de ces �lus se conduit dans sa commune de l'ouest de la wilaya en bachagha enlevant la terre � qui il veut, notamment par le truchement du d�sistement arrach� aux fellahs qui le craignent pour ses pr�tendues relations au sommet de l'Etat ainsi qu'� tous ceux qui osent r�sister � son app�tit vorace et distribuant par l�-m�me � tour de bras aux investisseurs et autres gros bonnets de la r�gion ces terres prises ill�galement expropri�es. Parti de rien, cet �lu se retrouve en quelques ann�es, � la t�te d'une fortune colossale. Commentant la gestion de cette APC, un haut responsable s�curitaire nous confiait : "le fonctionnement de cette collectivit� est une insulte � la R�publique". Paralys�e par une r�glementation obsol�te, la direction de l'agriculture de wilaya de Boumerd�s ne peut que constater les d�g�ts. Une fois ces terres tomb�es, sans aucune forme l�gale, entre les mains de ces �lus sp�ciaux, elles aboutissent en lots � b�tir revendus par certaines agences immobili�res complices de ce trafic. D'autres superficies sont c�d�es, dans l'opacit�, � des investisseurs qui �difient, au m�pris de la loi, des usines qui entrent pourtant dans la cat�gorie des unit�s class�es et qui doivent n�cessairement faire l'objet au pr�alable d'enqu�tes r�glementaires. Questionn� justement sur une usine qui se construit dans la commune de notre bachagha, un directeur de wilaya bien que concern� par le volet l�gal du projet, nous a assur� qu'il n'est pas au courant de celui-ci. Les institutions ont laiss� faire des individus sans scrupules qui agressent quotidiennement l'Etat en lui �tant son autorit�, son prestige et ses biens. Les preuves de ces d�passements ont les dimensions des terrains agricoles d�truits et la taille des b�tisses et des usines �rig�es illicitement.