Cinq millions de passeports biométriques ont été déjà délivrés. Aujourd'hui, le délai moyen de délivrance de ce document ne dépasse pas 10 à 15 jours. C'est ce qu'a affirmé le directeur général des ressources humaines au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Rym Nasri - Alger (Le Soir) L'établissement du passeport biométrique qui a connu un rush en fin 2014, commence à connaître une certaine amélioration. Le délai de délivrance de ce document qui dépassait auparavant deux mois, a été largement réduit. «Cinq millions de passeports biométriques ont été délivrés alors que le délai de délivrance est aujourd'hui de 10 à 15 jours», précise Abdelhalim Merabti. D'ailleurs, poursuit-il, «le citoyen peut suivre le traitement de son passeport à travers le site mis en place par le ministère de l'Intérieur». Il rappelle aussi qu'un autre site internet dédié aux daïras et wilayas ainsi qu'aux représentations diplomatiques à l'étranger a été mis en place afin de leur permettre de suivre l'acheminement de la fabrication du passeport. Intervenant, hier, sur les ondes de la Radio Chaîne III, le Dg des ressources humaines au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a insisté sur l'amélioration du service public dans les communes et daïras. «Certes, certaines communes continuent d'enregistrer des insuffisances lors de la délivrance des différents documents mais nous nous attelons à les rectifier», dit-il. Parmi les «efforts» élaborés par son département, il cite la révision de la procédure, l'allègement des documents administratifs, la révision du code de l'état civil, la réduction du nombre de documents de l'état civil qui est passé de 36 à 11 documents. Sur le plan matériel, il énumère la construction de nouveaux sièges de communes et daïras, la restauration des salles d'accueil ainsi que l'équipement de toutes les daïras et communes de moyens informatiques. «Nous avons également agi sur le plan des ressources humaines à travers notamment la création de postes spécifiques», a-t-il encore dit. Des emplois spécialisés destinés exclusivement aux fonctionnaires ayant «bénéficié de formations et qui vont également avoir des perfectionnements et recyclages». Aujourd'hui, poursuit-il, il est question de la mise en œuvre de l'arrêté ministériel en 2013 portant sur la création de postes de travail. Et de préciser qu'il ne s'agit pas de recrutement mais de désignation des fonctionnaires déjà en activité dans les communes. Ainsi, huit mille postes de délégataires de service de l'état civil et trente mille postes d'agents de guichets de l'état civil seront créés. Abdelhalim Merabti évoque aussi le volet formation auquel la tutelle accorde une importante place pour assurer un service public meilleur. Il affirme que de nombreux programmes de formation dispensés au profit des fonctionnaires des collectivités territoriales ont été élaborés. «Ces formations permettront aux fonctionnaires d'améliorer leur niveau leur rendement», dit-il.