Santé à Aïn-Témouchent Plus de mille travailleurs concernés par des promotions En application des instructions du ministère de tutelle pour la promotion des travailleurs du corps de la santé, il a été recensé pas moins de 994 travailleurs, toutes fonctions confondues, du secteur de la santé à travers le territoire de la wilaya de Aïn-Témouchent qui sont susceptibles d'être promus au grade supérieur. Ces promotions se feront après examen, selon le directeur de la santé et de la population de la wilaya de Aïn-Témouchent, M. Harrache Mokhtar, en marge de la première journée des portes ouvertes sur les examens professionnels des travailleurs de la santé, organisées au niveau de l'établissement hospitalier Ahmed-Medeghri par le partenaire social UGTA et la Direction de cet établissement. L'examen est ouvert à tous les travailleurs qui répondent aux critères requis par la Fonction publique englobant entre autres les infirmiers, les médecins généralistes et spécialistes, les sages-femmes, les agents paramédicaux etc. L'examen aura lieu le 30 mai 2015 dans deux établissements secondaires, à savoir les lycées Maghni-Sandid-Mohamed et El-Idriss-El-Affifi de Aïn-Témouchent. Tous les candidats qui obtiendront une note générale égale ou supérieure à 10/20 seront promus automatiquement. Dans ce contexte, le directeur de l'établissement hospitalier Ahmed-Medeghri, M. Omar Dari, dira en ce sens, «Tout candidat reçu sera promu au grade supérieur,Il bénéficiera des avantages de salaire et une amélioration dans sa gestion de carrière. Avant cette date, la promotion était assujettie à la condition de pourvoir au poste qu'exigeait la Fonction publique. Ce sont les cadres du secteur de la santé qui se chargent de l'opération des examens et de la correction.» Concernant le cas des travailleurs de l'établissement Docteur Benzerdjeb, M. Harrache a répondu : «Au début, ces travailleurs n'étaient pas concernés car leur établissement est géré selon un statut particulier, mais pour éviter tout mécontentement, nous avons proposé au ministère de la Santé de les inclure. Ainsi, il a accepté et les travailleurs qui remplissent les conditions requises sont au nombre de 191, donc ils sont déclarés candidats à l'examen du 30 mai prochain». Pour sa part, le premier responsable du partenaire social (UGTA), M. Laid, a été plus clair puisqu'il dira que presque «70% des travailleurs du secteur de la santé seront touchés par cette faveur exceptionnelle qu'est la promotion de la part de leur tutelle». S. B. Education à Oued Sebbah Un second CEM ouvrira ses portes en septembre prochain La commune de Oued-Sebbah, dans la wilaya de Aïn-Témouchent, qui est à vocation agricole et qui comprend pas moins de 29 ilôts d'habitations entre douars et fermes, s'apprête à réceptionner un second collège en cette année 2015. Le nouveau CEM dont les travaux ont atteint les 75%, selon les responsables de la commune, devra ouvrir ses portes en septembre prochain, ce qui allègera le seul CEM existant dans la localité Belaïli-Djelloul, et qui en réalité était une école primaire transformée en CEM en 1987 pour les besoins des élèves de cette localité. Depuis, cet établissement ne peut plus recevoir les centaines d'élèves qui convergent des 6 écoles primaires de la commune.Avec l'ouverture du nouveau CEM, on mettra fin une fois pour toutes au problème de l'école annexe, qui accueille environ 300 élèves fréquentant cette école primaire dans 5 classes du fait que l'unique CEM ne peut contenir tous les élèves de ladite commune. La réception du nouveau collège permettra aux élèves des douars et fermes avoisinantes du chef-lieu de la commune de bénéficier de la restauration puisque actuellement, ils prennent leurs repas quotidiens à l'école primaire de Oued-Sebbah. Il faut noter que la commune bénéficiera aussi d'un lycée qui est à l'étude et verra le début de sa réalisation, selon les responsables de l'APC, au cours de l'année 2015. S. B. Relizane Souk-El-Had, une localité enclavée Les villageois de la petite localité de Souk-El-Had, relevant de la daïra d'Aïn Tarik à une centaine de kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Relizane, se plaignent du manque de transport au niveau de leur hameau. Ce dernier est perché sur les hauteurs, à près de 400 mètres d'altitude. Ainsi, et selon les divers témoignages recueillis, les transporteurs privés ne se donnent pas la peine de gravir les sentiers sinueux et escarpés qui conduisent à cette bourgade. De ce fait, la population est obligée de parcourir comme elle peut la dizaine de kilomètres qui séparent leur village de la station de bus, située en contrebas. D'ailleurs, lors de notre passage sur les lieux, seule une poignée de transporteurs ont eu le «courage» d'afficher sur la pancarte la destination, : Souk El Had-Aïn Tarik. Interrogés à ce sujet, bon nombre de transporteurs ont souligné le fait que «le chemin est complètement impraticable! Si les autorités concernées avaient eu la présence d'esprit de goudronner la route, on se ferait un plaisir de transporter nos usagers. Mais dans de pareilles conditions, le trajet devient périlleux». Du côté des villageois, on ne voit pas les choses sous cet angle. Mehdi, un quadragénaire habitant au dit village, note que : «le prétexte du chemin cabossé ne tient pas la route. C'est un faux argument !», a t-il lâché. Avant de poursuivre en attestant que : «les années précédentes, il y avait un certain nombre de transporteurs qui desservaient notre bourg et la route était la même. Selon moi, la desserte n'est pas rentable pour ces transporteurs ! Ils préfèrent nous laisser galérer au lieu de risquer d'égratigner leurs fourgons», a-t-il déclaré. Quoi qu'il en soit et en attendant d'hypothétiques dessertes pour leur hameau, les villageois de Souk El Had continuent d'éprouver les pires difficultés à vaquer à leurs occupations. A. Rahmane TLEMCEN ADE, un important dispositif pour la saison estivale Lors d'une conférence de presse, le directeur général de l'Algérienne des eaux a donné des détails concernant la distribution de l'eau durant la période estivale, qui connaît un important pic de consommation. Selon les données, la consommation du liquide précieux, en cette période de chaleur, est multipliée par trois. En général, la wilaya de Tlemcen est suffisamment couverte, et ce, depuis la mise en service des deux stations de dessalement de l'eau de mer, soit une production de 260 000,00 m3/jour. L'apport des barrages est plutôt dérisoire, avec 5% de production et les forages avec 11%. En ce qui concerne la gestion, 88% de la population est prise en charge par l'ADE, le reste des foyers est géré par les APC. Afin de préserver les capacité hydriques, plus de 1 000 km de dessertes ont été refaites au niveau de 14 communes, les autres sont programmées et dans certaines localités, les travaux de rénovation sont déjà en cours. Sur le plan sanitaire, les services techniques de l'ADE ont entamé une opération de contrôle et de prévention sur 42 puits appartenant au privé, ainsi que 26 sources et points d'eau à travers la wilaya, ce qui explique la diminution de maladies et de contamination. Il est vrai que la crise de l'eau a été résolue et la plupart des ménages reçoivent de l'eau H24. Bien sûr, il reste des efforts à faire au niveau de certaines communes, qui vont être alimentées par les stations de dessalement de l'eau de mer. Tous les moyens ont été mobilisés pour faire face à des coupures d'eau, qui sont souvent liées à des pannes électriques. M. Houalef, DG de l'Algérienne des eaux, a cependant tiré la sonnette d'alarme sur les créances qui s'élèvent à 120 milliards de centimes, auprès des consommateurs. Ce responsable explique que des facilités de règlement sont accordées à tous pour éviter le recours à la justice qui serait encore plus préjudiciable au citoyen.