Trente minutes seulement ont suffi aux repr�sentants du Conseil des lyc�es d'Alger de marquer leur pr�sence hier devant le si�ge de l'inspection acad�mique d'Alger. Ce rassemblement auquel ont assist� certains repr�sentants du Cnapest d'Alger � leur t�te M. Lemdani, intervient, selon les protestataires, suite au silence radio de cette institution. Mohamed Djadi - Alger (Le Soir) - Dans un communiqu� remis aux journalistes, le collectif des enseignants du secondaire reproche d'une part aux responsables de l'inspection acad�mique d'Alger, la lenteur dans le virement des salaires, des primes de suj�tion, du payement des heures suupl�mentaires, de la r�mun�ration des �chelons, la prime de scolarit� pour les enfants des enseignants, � tel point que beaucoup d'entre eux sont devenus de fait cr�anciers de reliquat financier ; la libert� laiss�e dans l'appr�ciation du taux de la prime de rendement par les proviseurs et la non-ex�cution de la notation mensuelle rend peu pertinente l'�valuation de l'enseignant et entra�ne un traitement subjectif de cette indemnit� ; les salaires continuent � �tre vers�s sans avis de virement explicatif, alors qu'il a �t� convenu que tout versement du traitement, pr�l�vements obligatoires, les retenues pour absences, indemnit�s pour heures suppl�mentaires, ponctions et la non-perception du salaire par les enseignants contractuels � terme �chu. S'agissant de l'activit� syndicale, ajoutent les contestataires, le premier aspect important et d�terminant du dialogue portait sur la reconnaissance de l'activit� des collectifs d'enseignants dans les lyc�es, couvrant 20% des enseignants. Cette clause, disent-ils, permettait le droit de r�union des collectifs, d'affichage et le droit de conclure des accords avec les directions d'�tablissements pour assainir les conflits qui pouvaient se poser. En r�alit�, cette proc�dure n'a pas �t� respect�e, les collectifs des enseignants ont rencontr� des entraves allant jusqu'� l'ing�rence dans le fonctionnement, puisque cette clause a �t� assimil�e � une autorisation pr�alable pour activit� syndicale. L'inspection acad�mique d'Alger s'est mur�e dans le silence et a pr�f�r� le blocage du dialogue social par des mesures autoritaires � l'encontre des enseignants qui ont pos� des probl�mes r�els dans plusieurs lyc�es. Les rencontres avec l'inspection acad�mique d'Alger ont �t� bloqu�es d�s lors que le CLA a men� campagne pour la r�habilitation du pouvoir p�dagogique des enseignants. Les d�l�gu�s des lyc�es d'Alger consid�rent qu'une telle situation implique une mobilisation des enseignants pour exiger le respect des engagements de l'inspection acad�mique. Apr�s avoir �t� invit� par le service d'ordre � quitter les lieux faute d'une autorisation, le porte-parole du CLA indiquera, avant d'appeler ses enseignants qui l'ont entour�, � se disperser dans le calme, que son syndicat toujours non agr��, revendique le traitement efficace de leurs dol�ances, le respect des repr�sentants dans les lyc�es et le traitement des contentieux administratifs non assainis. Contact� pour avoir sa version � propos de ce sit-in, un responsable de l'inspection acad�mique se dit non satisfait de ce comportement puisque des r�unions p�riodiques sont programm�es entre les repr�sentants du collectif des lyc�es d'Alger et ceux de l'inspection acad�mique d'Alger. Il a �galement pr�cis� qu'avec le nombre de travailleurs de l'�ducation que g�re son organisme, dont le nombre avoisine les 40 000 travailleurs, les salaires sont vers�s r�guli�rement et toutes les primes sont trait�es dont la majorit� a d�j� re�u son d�. Par ailleurs, il soulignera que les proviseurs et autres chefs d'�tablissements sont les seuls responsables de la notation de leur personnel. S'agissant du respect des repr�sentants des enseignants, tout se fera dans la l�galit� et le respect de la r�glementation en vigueur. En conclusion, il affirmera que les portes de l'inspection sont toujours ouvertes aux enseignants et travailleurs du secteur. M. D.