A quelques jours du mois du jeûne, les autorités de la wilaya ont programmé l'ouverture de quatre marchés à travers les villes à forte densité d'habitants telles que M'sila, Bou Saâda, Sidi Aïssa et Magra pour présenter en priorité le produit national parmi les fruits et légumes, les viandes rouges et blanches, la semoule et farine, le lait et ses dérivés. A cet effet, une commission multisectorielle s'est regroupée le mois passé au siège de la Wilaya sous la houlette de son secrétaire général, en vue de désigner les lieux convenables pour ériger de grands chapiteaux pour ces marchés de proximité destinés aux jeunes chômeurs et contribuer à créer des postes d'emploi et résorber le chômage. Sept autres marchés construits par Batimétal seront attribués à leurs propriétaires dans les communes de Hammam Dhalaâ, Ouled Derradj, Sidi Ameur, Aïn El Hadjel et Berhoum. Cette commission de création des marchés de proximité a réservé dans chaque marché des stands pour la vente des produits animaliers, assurée par l'entreprise Proda et un autre pour la vente de la semoule et farine de l'établissement Eriad de M'sila. Malgré les instructions du premier responsable de la wilaya qui stipulent l'ouverture de ces marchés avant le début du mois sacré et malgré la disponibilité des locaux construits dans le cadre du programme du président de la République à travers la ville du chef-lieu qui demeurent vacants, ces commerçants ont commencé depuis quelques jours à envahir les rues et squatter les trottoirs gênant la circulation des piétons et des usagers de la route, comme c'est le cas à la cité Nasr 1 000 logements, bloquant la route entre les 132 logements et la mosquée Zoubir Ibn El Awam. Pourtant, juste à l'intérieur de ladite cité des 1 000 logements, il y a un bloc commercial construit en R+2, malheureusement abandonné au vu et au su de tous les responsables à la délinquance. Deux autres marchés construits dernièrement, l'un au nouveau pôle urbain et l'autre au 608 logements à proximité du célèbre quartier de Chebilia, toujours inoccupés et les bénéficiaires de ces locaux préfèrent la rue devant l'absence de mesures restrictives de ce commerce informel et obstruer les rues devant les paisibles citoyens, notamment la gente féminine forcée de subir les aléas de ces marchés tels les odeurs nauséabondes des poubelles sauvages qui pullulent aux alentours de ces endroits ; les querelles, la débandade, le vacarme quotidien des vendeurs, des coups de klaxons. Mahmoud, un fidèle qui vient faire sa prière à la mosquée des 1 000 logements, n'a pas manqué de décrire la situation déplorable de ce quartier et a dit «en faisant la prière à l'intérieur de la mosquée on est gêné, alors là si j'étais un résident, j'aurai déguerpi et quitté les lieux, impossible de résister à ce chahut», a-t-il conclu. A. Laïdi Le wali suspend les maires des communes de Oualtème et de Djebel Messaâd Le sort des communes de Oualtème et de Djebel Messaâd est mis entre les mains des chefs de daïra de laquelle dépend chaque APC administrativement. Devant un bras de fer interminable entre les membres des deux assemblées communales pour un différend partisan et un intérêt personnel, les deux communes, à savoir la commune de «Oualtème» relevant de la daïra de Bou Saâda et celle de «Djebel Messaâd» chef-lieu de daïra, toutes deux situées au sud de la wilaya, enregistrent depuis plusieurs mois un blocage retardant ainsi les travaux d'aménagement et suspendant les projets de développement et enlisant les deux régions dans de profonds problèmes du quotidien qui ne se répercutent de manière néfaste que sur le dos du seul perdant et qui n'est autre que le citoyen. Le sort des deux communes est mis entre les mains des chefs de daïra de laquelle dépend chaque APC administrativement. Cette suspension des deux assemblées vient s'ajouter à celle de la commune de Hammam Dhelaâ qui a subi le même sort depuis déjà deux mois pour le même motif et sa gestion a été confiée au chef de daïra par intérim. A rappeler que le wali de M'sila, à chaque occasion, notamment lors des travaux de l'Assemblée de la wilaya (APW), a essayé de mettre fin à ces différends personnels et partisans entre les membres de chaque APC vivant des situations de blocage, incitant les élus locaux à mettre l'intérêt du citoyen qui les a élus au-dessus de toute autre considération, malheureusement en vain. A. L.
EN PREVISION DU MOIS DE RAMADHAN La police de Médéa renforce son dispositif sécuritaire En prévision du mois sacré du Ramadhan, et pour maintenir l'ordre dans les marchés et ailleurs en décourageant l'informel et tout autre dépassement, la Sûreté nationale de Médéa a tracé un programme conjoncturel qui consiste en le renforcement de son dispositif sécuritaire. Ainsi, il est question de déployer un plus grand nombre d'agents de l'ordre à travers tout le territoire de la wilaya, mais aussi et surtout dans les agglomérations et les lieux fortement peuplés. Des éléments des polices scientifique et judiciaire seront déployés en uniforme, mais aussi en tenue civile, dans le chef-lieu de wilaya et dans toutes les autres villes afin de contrecarrer toutes tentatives d'actes criminels et de sabotage et dans le but de veiller à la sécurité et à la quiétude des citoyens en protégeant leurs biens et en préservant leur dignité. D'autre part, et concernant la sécurité routière, la police de Médéa sera omniprésente avec la mise en place de barrages fixes et mobiles sur tous les axes routiers, en l'occurrence la RN1 qui ne cesse de prendre des vies et au niveau de tous les points noirs et des routes à grande circulation. Radars et autres moyens aidant, le contrôle et la sensibilisation seront permanents. Les routiers et autres usagers de la route qui n'auront pas pu rejoindre les leurs pour la rupture du jeûne se verront offrir une bonne chorba par la famille de la Sûreté nationale qui a tout prévu dans ce sens et qui supervisera, par le biais de ses cadres, l'opération de restauration collective sur les routes pendant ce mois de Ramadhan. De surcroît, pendant les veillées ramadanesques, un espace aménagé en parc «d'éducation routière» sera réservé aux chérubins. Ces derniers, accompagnés de leurs parents, y trouveront toutes les distractions, mais aussi la sensibilisation, la civilité et l'initiation à la prévention routière . M. L. Un nonagénaire retrouvé mort sous un arbre Un homme, répondant aux initiales de Y. M., a été retrouvé mort hier sous un arbre pas loin de son domicile situé dans la fraction des Ouled Sidi Moussa, dans la commune de Bouskène, relevant de la daïra de Béni-Slimane. Le corps sans vie du nonagénaire a été récupéré par les éléments de la Protection civile qui l'ont acheminé vers l'hôpital civil de la daïra sus-citée. M. L. SANTE Une première médicale à Béjaïa Le professeur Farid Boudjnah, nouvellement installé dans ses fonctions de médecin chef du service ORL et de chirurgie cervico-faciale du CHU de Béjaïa, vient de s'illustrer de fort belle manière en réalisant jeudi dernier une otoplastie sur un enfant âgé de 9 ans, qui présente des oreilles décollées (hypertrophie de la conque et défaut de plicature de l'anthélix). Le patient en question a bénéficié d'une cure chirurgicale sous anesthésie générale, avec correction et repositionnement des pavillons des oreilles, sans incision cutanée. Il s'agit d'une première en Algérie. Par ailleurs, et pour la première fois dans la wilaya, dans les secteurs public et privé, l'équipe d'ORL a réussi une intervention délicate sur une patiente présentant une otite chronique cholesteatomateuse. La patiente, âgée de 41 ans, est suivie pour une otorrhée (écoulement purulent) chronique, résistante aux traitements médicaux depuis plusieurs années avec baisse de l'acuité auditive. Elle a bénéficié d'une cure chirurgicale consistant en une attico-mastoidectomie sous microscope en technique fermée. Le directeur général, le professeur Abdelmalek Danoune, assure que «dans un délai qui ne dépassera pas une année, le CHU de Béjaïa, à l'instar des anciens CHU d'Algérie, réalisera ses implants cochléaires, ses greffes de cornée et ses greffes rénales», grâce aux renforts permanents et de qualité en ressources humaines spécialisées.