Par Arris Touffan L'émotion ressentie par les Algériens quand ils ont appris l'attaque terroriste qui a coûté la vie à des jeunes militaires à Aïn Defla est à l'honneur des nôtres. C'est aussi qu'on n'a pas envie de revivre ce que l'on a connu lors de la décennie noire et dont cet acte peut être le funeste présage. A peine est-on sorti de ce long tunnel jonché de morts et de drames qu'un autre tunnel s'ouvre ? Une attaque pareille interpelle aussi par son ampleur qui n'a rien du fait d'un terrorisme résiduel tel qu'on veut nous le faire croire. Non, il y a encore – ou il y a de nouveau – des groupes terroristes capables de crimes de cette importance. C'est, hélas, la conclusion à laquelle les faits mènent. A. T.