De la violence verbale � la violence physique qui, heureusement, n'est pas fr�quente pour le deuxi�me cas. Beaucoup de d�linquants gravitent autour de certains �tablissements scolaires, particuli�rement au niveau des lyc�es, pour importuner les jeunes filles. Parfois ce sont des automobilistes que la morale ne retient plus qui ont ce type de comportements sans cesse d�nonc� par des parents d'�l�ves scandalis�s lors de la derni�re rentr�e scolaire � El Bordj. Certaines personnes ont tenu � nous signaler l'ins�curit� qui r�gne, selon elles, autour du lyc�e de cette localit�. Il est vrai que cet �tablissement est quelque peu retir�. Le comble sera atteint le 3 d�cembre 2004, � la sortie du lyc�e El-Moubaya� de Ghriss. Ce jour-l� une jeune fille �l�ve de terminale, �g�e de 18 ans, sera agress�e par un jeune de 25 ans, qui la guettait et tentera m�me de lui arracher ses boucles d'oreille. Elle s'en tirera avec plusieurs blessures. Traduit devant la justice, son agresseur �copera de deux mois de prison ferme en premi�re audience et apr�s l'appel introduit par le procureur g�n�ral, la condamnation passera � six mois. Les deux responsables de la f�d�ration des parents d'�l�ves � qui nous devons cette information ont tenu � rendre hommage � la justice pour la rigueur de la sanction qui, esp�rent-ils, fera tache d'huile et d�couragera les �ventuels agresseurs. Ils attirent aussi l'attention des pouvoirs publics sur la gravit� de cet �tat de fait comme ils souhaitent que les alentours de certains �tablissements scolaires soient mieux s�curis�s. C�t� chefs d'�tablissements scolaires, nous nous sommes rapproch�s de M. Abelwahab Bouabdallah, proviseur du mythique lyc�e Djamel-Eddine o� lui-m�me a fait ses classes. Il nous donnera son avis sur la question. La violence dans et autour des �tablissements scolaires, dira-t-il, est une r�alit�. 0En ce qui concerne son �tablissement, notre interlocuteur nous fera savoir qu'avec le censeur et surveillant g�n�ral, ils veillaient afin de localiser d'�ventuels cas de violence durant les entr�es et sorties du lyc�e en tenant toutefois � pr�ciser qu'il n'y pas eu de cas graves. Poursuivant, il revendiquera lui aussi des mesures exemplaires � l'encontre de d�linquants reconnus coupables de telles situations autour des �tablissements scolaires. Tentant d'expliquer les raisons de ces comportements, surtout quand il s'agit de rixes entre lyc�ens, il les imputera aux bouleversements que conna�t la soci�t� avec une dimension collective et surtout de la part des parents d'�l�ves qui ne d�battent pas du sujet avec leur prog�niture. Effectivement, d'une mani�re g�n�rale, la cellule familiale est disloqu�e mais d'autres raisons d'ordre social sont parfois � l'origine de ce mal. A ce propos, M. Bouaballah rel�vera qu'il y a un sentiment de frustration chez les �l�ves d�munis face � leurs camarades aux habits flambant neufs et parfois en possession de t�l�phone mobile. Ce fl�au qui a �t� banalis� a atteint un seuil alarmant. Les s�minaires organis�s autour de la question n'ont apparemment pas eu les r�sultats escompt�s. Il appartient donc � la soci�t� enti�re de s'assumer. M. Meddeber