La ministre des Postes et des Technologies de l'information sort ses griffes. En visite d'inspection, hier, dans les bureaux de poste de la capitale, Imène Houda Feraoun a décidé des mesures de sanctions contre des défaillants. Après le secteur de la santé, c'est celui des postes et des télécoms qui paye le prix de sa négligence. Houda Feraoun, première responsable du secteur qui était en visite dans les bureaux de poste d'Alger a été surprise de constater l'état «déplorable» du service des colis postaux relevant du centre du tri des colis postaux du port d'Alger. La ministre des TIC a décidé donc de la fermeture du centre et de confier la gestion des colis postaux au centre de l'EMS, entreprise publique chargée de la distribution du courrier. Le directeur du service a été également suspendu en raison du «laisser-aller flagrant et de l'état déplorable du service». Le service sera remis à niveau, selon la ministre, pour répondre aux normes internationales. Le receveur du bureau de poste de la commune de Baraki et le receveur par intérim ont également eu droit aux mêmes mesures de sanctions. Le premier a été relevé de ses fonctions en raison de son absence et le deuxième a eu une mise à pied pour négligence. L'heure de l'impunité a-t-elle sonné sur le secteur que gère Houda Feraoun ? Les bureaux de poste, jusque-là connus par leur manquement à leurs obligations et de prestations de service public vont-ils prendre cet avertissement au sérieux ?