La rentrée scolaire de cette année a connu plusieurs perturbations causées par des mouvements de contestation organisés, pour la plupart du temps, par des élèves notamment les redoublants en bloquant l'accès à l'intérieur des établissements scolaires. Le début de cette semaine, selon un rapport de la Gendarmerie nationale, a connu la fermeture du portail du lycée Djaidjaâ-Djelloul de Tarmount, situé à l'ouest du chef-lieu, en vue de se faire remarquer en perturbant le bon déroulement des cours. Une dizaine d'élèves exclus voulant refaire l'année de gré ou de force ont procédé à la fermeture des portails avant de voir l'intervention du proviseur du lycée et de l'association des parents d'élèves et s'entretenir avec ces contestataires pour les convaincre de rouvrir le portail et débattre le problème entre enseignants et administration et d'une possibilité d'un retour en classe. La même situation a été vécue avant-hier au lycée Torki-Mohamed dans la commune de Ouled Addi Guebala à l'est du chef-lieu, où les contestataires ont fermé l'établissement et renvoyé les élèves, selon la même source. Le secteur de l'éducation vit une situation plus grave au sud de la wilaya, plus exactement au lycée de la commune de Slim, où les élèves se permettent de refuser tel ou tel enseignant. C'est le cas des élèves de terminale refusant un professeur de gestion et d'autres de la 2e année secondaire qui demandent le départ d'une enseignante de physique. Au lieu d'améliorer les conditions de travail pour que M'sila quitte son mauvais classement dans les différents examens de fin d'année, ce genre de problème ne peut qu'enliser la wilaya dans les derniers rangs.