Le MSP appuie les promoteurs des partis en cours de constitution et qui attendent depuis des mois que l'on leur permette de tenir leurs congrès constitutifs. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Après avoir été chez le pôle des Forces du changement, conglomérat de partis et de personnalités nationales, et chez le parti des Avant-gardes des libertés de l'ancien secrétaire général du FLN, Ali Benflis, nombre de promoteurs de partis en attente d'agrément ont été les hôtes du président du MSP. C'était avant-hier jeudi quand Abderezzak Mokri a reçu pas moins de cinq chefs et représentants de ces partis (le parti du Courant démocratique libre, le parti des Partisans de l'Algérie, le parti de l'Algérie de justice et de l'édification, le parti de l'Appel de la nation, parti de l'Union démocratique et sociale et le Front national pour la réforme et le renouveau). Lors de cette entrevue, le président du MSP soutient «prendre acte de la détermination de ses hôtes à arracher leurs droits et leur lutte pour la Constitution et les lois de la République». Ceci tout en réitérant sa «totale solidarité» et s'engage à défendre les droits de ces partis en cours de constitution à travers «plusieurs démarches convenues ensemble, et ce, dans le cadre de «son combat continu pour les libertés démocratiques». Dans un communiqué rendu public à l'issue de cette réunion, Mokri dit, en outre, «condamner le harcèlement des libertés en Algérie et les mesures répressives dans le traitement du dossier d'agrément des partis». Des mesures dont la «difficulté d'avoir un rendez-vous avec le ministère de tutelle, la non-délivrance du récépissé de dépôt et le respect de la loi à l'expiration des délais dans le cas de l'octroi de ce dernier». Le président du MSP renouvelle, à l'occasion, sa revendication phare : «La liberté de constitution des partis politiques et des associations sur simple déclaration sans passer par les démarches administratives et bureaucratiques qui illustrent l'injustice de l'administration et par là, celle du pouvoir politique.» Tout comme il dénonce «l'exclusion» et la «marginalisation» que pratique le système politique, affirmant «qu'il n'y a pas de solution sans la garantie des libertés et la démocratisation de la vie politique et rendre civil le système de gouvernance».