Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dément, une fois de plus, toute pénurie de médicaments traitant des maladies chroniques, mettant cela sur le compte d'une rumeur savamment orchestrée et entretenue par des laboratoires qu'il ne citera pas, néanmoins. M. Kebci - Alger (Le Soir) - «Ne jouez pas le jeu de ces laboratoires», ce à quoi a, en effet, invité Abdelmalek Boudiaf la presse, ce jeudi, en marge d'une séance plénière de questions orales au Conseil de la nation. Pour lui, cette pénurie «imaginaire» serait l'œuvre de certains laboratoires qu'il ne nommera pas et dont les récentes décisions de limiter l'importation de ces médicaments dont l'inefficacité a été «scientifiquement prouvée, dérangeraient». Et de mettre en valeur les cahiers des charges mis en place pour la première fois depuis le recouvrement par le pays de son indépendance pour la production locale de médicaments. Par ailleurs, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a fait part de l'envoi d'une délégation de la Direction de la prévention à Ouargla pour enquêter sur les cas de paludisme enregistrés dans cette wilaya. Des cas, au nombre de six «importés», selon Boudiaf qui a annoncé le feu vert de la commission scientifique en charge de la sclérose en plaques pour l'utilisation de deux nouveaux médicaments destinés au traitement de cette maladie. Ceci dit, a-t-il tenu à préciser que leur inscription au niveau de la direction de la pharmacie du ministère n'a pas encore été effectuée, une procédure réglementaire en sus donc, de l'autorisation de commercialisation. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière étudie, par ailleurs, le projet de création de pôles régionaux spécialisés en cardiologie et néphrologie en plus de centres d'excellence de haut niveau. Une option dictée, a expliqué Boudiaf, par «une forte prévalence de certaines maladies non transmissibles nécessitant une prise en charge optimale». 36 000 hadjis algériens l'année prochaine De son côté, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a exclu toute perspective de revue à la hausse du tarif du hadj, expliquant cela par le fait que la procédure d'octroi de cette allocation obéissait à des impératifs purement commerciaux. Mohamed Aïssa, qui répondait, le même jour, jeudi, à une question d'un sénateur, a fait part de la mise en place d'un plan d'action s'étalant jusqu'en 2019 pour améliorer l'encadrement et la prise en charge des hadjis algériens dans les Lieux-Saints de l'Islam, annonçant, dans ce sillage, que le quota de l'Algérie pour la prochaine saison du hadj sera de l'ordre de 36 000 hadjis. Avec cette précision qu'un candidat au hadj ayant déjà effectué ce pilier ne peut prétendre à refaire ce devoir que cinq ans après.