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VISITE DE CONDOLEEZZA RICE EN EUROPE ET A L'OTAN
Le triomphe, pas tr�s modeste des Faucons
Publié dans Le Soir d'Algérie le 10 - 02 - 2005

Du si�ge de l'OTAN, Aziouz MokhtariCondoleezza Rice, secr�taire d'Etat am�ricaine, �tait hier � Bruxelles. Lors de ses entretiens tant avec les responsables de l'Union europ�enne que les ambassadeurs accr�dit�s au sein de l'OTAN, la responsable de la diplomatie US a tenu � accr�diter davantage l'offre de son pays consistant � mobiliser les "alli�s" dans le programme de "formation" des officiers irakiens en "Irak" ou � "l'�tranger".
Ou, tout simplement, pour les r�calcitrants � "financer" ces op�rations. C. Rice a �voqu� avec ses interlocuteurs — surtout europ�ens — que l'imminente visite de G. Bush, ici, devrait �tre "l'occasion de mettre l'accent sur l'�tat tr�s positif des relations transatlantiques" ainsi que "la volont� de tous les alli�s de travailler ensemble". Propos endoss�s par le secr�taire g�n�ral de l'Alliance et l'un des prestigieux h�tes bruxellois de Condoleezza Rice. Joop de Hopp Scheffer avait, en effet, laiss� entendre avant-hier dans la capitale Belgo-europ�enne que "le sommet du 22 f�vrier prochain (visite du pr�sident am�ricain en Europe, ndlr) devra d�boucher sur des r�sultats concrets". "Nous voulons, estimera le num�ro 1 de l'OTAN, parvenir � une situation o� les 26 membres de l'Alliance apportent leur soutien d'une mani�re ou d'une autre � l'Irak. La m�me source anonyme mais � combien atlantiste a aussi indiqu� "malgr� les d�saccords du pass� la temp�rature est nettement retomb�e (...) et il existe un r�el sentiment pour faire en sorte que �a marche en Irak". Pour autant, cette r�conciliation transatlantique tant voulue et acclam�e par Washigton est un v�ritable march� de dupes. Condoleezza Rice, vrai faucon parmi les faucons de la Maison-Blanche, consacre elle-m�me la donne en affirmant : "L'histoire ne nous jugera s�rement pas sur nos vieux d�saccords, mais sur nos r�alisations nouvelles." Parmi celles-ci la "dame de fer" de l'Am�rique place en position privil�gi�e la question de l'Irak. Sur cette affaire Allemands, Fran�ais, Russes, Belges et, pr�sentement, Espagnols divergent fondamentalement avec les USA, mais les "States" n'en ont cure. L'Europe, si elle veut rester un alli�, m�me indisciplin�, n'a qu'� adouber la d�marche am�ricaine par rapport � T�h�ran et, � degr�s moindres, Damas. Les "nouvelles r�alisations" qu'�voque Condoleezza Rice ont trait � cela et rien d'autre. La veille de sa visite � Bruxelles, Ronald Rumsfeld posait la m�me probl�matique � Nice lors du sommet de l'Alliance, le premier en France depuis 1966, ann�e durant laquelle de Gaulle chassait l'Alliance de l'Hexagone. Lors de ce conclave du "grand pardon", Nicolas Burns, ambassadeur am�ricain aupr�s de l'OTAN, pouvait d�clarer en toute qui�tude : "Jamais dans ma vie de diplomate, je n'ai vu un effort aussi intensif" et d'ajouter : "C'est une p�riode d'intense engagement am�ricain dans l'OTAN". Traduire, � peu pr�s, comme ceci : plus question pour George Bush II et son �quipe de laisser Paris, Berlin ou la minuscule Belgique paralyser les structures atlantistes. La France, l'Allemagne, la Belgique et les autres doivent, dor�navant, penser et agir autrement. Condoleezza Rice, main de fer dans un gant de velours, l'a dit et rejet� � maintes reprises � ses interlocuteurs europ�ens. A Londres, Berlin, Rome, Paris et, enfin, hier � Bruxelles. Il est vrai, et c'est � acter, que pour �tre m�chante et manich�enne, la politique de George Bush a remport� plusieurs victoires ces derniers mois un net r�chauffement des relations entre Palestiniens et Isra�liens, le r�cent sommet de Sharm Echeikh est un atout majeur entre les mains des Am�ricains, les �lections en Irak qui ont �t� une r�ussite totale et, surtout, un mouvement islamiste arm� presque partout d�fait. Ce qui, sans doute, redonnera constance et vigueur au grand projet am�ricain de r�formes structurelles profondes du monde arabomusulman. Le GMO ou GME a pour lui l'avantage, substantiel pour les Am�ricains, de ne laisser pour le camp anti-guerre en Irak, emmen� par Paris, que des alli�s peu recommandables : des dictatures pourries, corrompues et honnies par leurs peuples. Ces derniers, de Djakarta � Tanger, sont pr�ts � tous les sacrifices pour voter, librement, dans leurs pays, comme l'ont fait, r�cemment, les Irakiens. H�las pour Paris, Berlin, Bruxelles, Moscou ou, tout r�cemment, Madrid, les USA d�tiennent presque toutes les cartes ma�tresses. C'est Washigton qui en a l'initiative. De la guerre, comme, hier, en Irak. De la paix, comme, aujourd'hui au Proche-Orient (conflit isra�lo-palestinien et �lections g�n�rales en Irak). De la guerre toujours si demain les "States" le d�cideront concernant l'Iran et ou la Syrie. Ainsi, Condoleezza Rice �tait, hier, � Bruxelles � l'aise, tr�s � l'aise. Celle qui a dit, l'an dernier, qu'il fallait "punir la France, pardonner � l'Allemagne et ignorer la Russie" est en train de r�ussir son pari audacieux. Le Dr Condy n'a m�me plus besoin de punir Paris. Ce dernier sournoisement s'aligne...

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