Le wali de Mila a instruit le directeur des transports de mettre un terme progressivement et jusqu'à la fin de cette année 2016, délai de rigueur, à toute circulation sur le territoire de la wilaya, de ces véhicules servant dans le transport collectif de voyageurs, appelés communément J9 ou Karsan. «Ces tombeaux à ciel ouvert qui datent de l'âge de pierre et qui circulent impunément, vont être bannis à Mila, l'une des rares wilayas où on les voit encore, avec tous les risques encourus par les voyageurs. «Au-delà de la fin de cette année, je ne veux plus en entendre parler», martèle-t-il ! Cette instruction a été donnée lors de la plénière mensuelle du CoVi-Mil et dont le directeur des transports en est un des dix responsables de modules. Passant en revue les recommandations prises lors de quatre réunions précédentes, le chef de daïra de Mila et coordonateur dudit comité, a exposé devant l'assistance l'état d'avancement des travaux, par module et par district, conformément au programme tracé. Ainsi, nous apprenons que neuf sens giratoires vont être aménagés à travers la ville et les propositions de stèles et autres jets d'eau qui vont être retenues sont à l'étude. Neuf intersections ont été choisies pour recevoir les feux tricolores dont quatre sont déjà installés et le reste suivra d'ici peu, ainsi que la généralisation de l'éclairage public LED, certes plus cher mais plus esthétique, plus économique (jusqu'à 86%) et dont la durée de vie est largement supérieure (jusqu'à 30 ans). Selon le programme en cours, 20 aires de jeux en tartan, réalisées à travers les quatre coins de la ville, vont être réceptionnées la fin du mois de mars prochain, qui connaîtra, également, la fin des travaux de rénovation du réseau AEP et autres diverses conduites et, juste après, on assistera au lancement des travaux de bitumage. Pour ce qui est de l'aménagement du square de la ville, dont beaucoup de bruit est fait à son sujet, le wali a tenu à préciser qu'aucune décision n'a été encore prise et qu'un concours d'idées est ouvert aux uns et aux autres et la meilleure proposition sera retenue et, les représentants du Cloa de Mila, MM. Chemseddine Bouhouhou et Kara El-Hacène (représentants 2 bureaux d'études privés à Mila) ont été les précurseurs, en proposant beaucoup de variantes, aussi intéressantes les unes que les autres, mais les Mileviens, d'une manière générale, semblent s'opposer à l'idée d'ouvrir cet espace pour en faire une placette publique, préférant un aménagement harmonieux de l'espace intérieur et une clôture en fer forgé, avec des portails d'accès sur les quatre côtés. Pour le wali de Mila, tout ce qu'est en train de réaliser le CoVi-Mil n'est qu'une simple mise à niveau de la ville car «ce qui nous attend est encore plus important et plus intéressant, pour nous et pour les citoyens de la ville», a-t-il conclu !