Laurent Dahan, fondateur et président de Wiko, d'habitude très réservé, nous a accordé, en exclusivité, cette courte entrevue. Le Soir d'Algérie : Que représente le marché algérien pour Wiko ? Laurent Dahan : Le marché algérien a besoin d'importer une identité dans les marques, et nous, nous pouvons le prétendre aujourd'hui, car on (Wiko) n'apporte pas seulement un prix et un design, mais aussi tout un marketing, tout un positionnement ; quelque chose de différent de ce qu'on voit aujourd'hui sur le marché algérien. C'est un marché très important pour Wiko. C'est le premier marché de la région. Même s'il y a la mer qui nous sépare, on considère que c'est frontalier, l'Algérie reste un marché très important d'autant plus qu'entre l'Algérie et Marseille, il n'y a pas de frontières proprement dites. En Algérie, on considère Marseille comme le 49e département... Exactement, c'est pareil chez nous. Dans notre stratégie de développement à l'international, l'Algérie faisait partie de nos priorités. C'est le premier marché de la région. On est présent sur place depuis bientôt trois ans. Avec Wiko, on propose une gamme selon les besoins des consommateurs et on développe nos produits avec les consommateurs. C'est très important. Wiko célèbre son 5e anniversaire cette année, quel est votre sentiment ? D'abord, on est vraiment ravi que l'Algérie soit présente avec nous, ici, à Barcelone pour célébrer avec nous notre 5e anniversaire. Et j'espère que ce ne sera pas la dernière. Wiko, qui n'a que cinq ans d'existence, a accompli plein de choses en proposant une gamme de smartphones et de téléphones développés avec nos consommateurs avec le meilleur rapport qualité/performance/prix.