A l'occasion de la Journée internationale des droits des consommateurs relative au 15 mars de chaque année et sous le thème : «Plus d'antibiotiques au menu», la Direction du commerce de la wilaya de Naâma a, sous le haut patronage du ministère du Commerce et du wali de Naâma, organisé une journée d'étude au centre universitaire Salhi-Ahmed de Naâma. Plusieurs thèmes ont été abordés et développés lors de cette rencontre généralement sur la malnutrition à travers quatre interventions programmées par des spécialistes. La première intervention du professeur universitaire le Dr Abdallah Amrouche, sous le thème «Résidus d'antibiotioques dans notre alimentation suspicion ou réalité» ; «le droit à l'information» a été une intervention de M. Mostéfa Bougharse en sa qualité de cadre de la Direction du commerce, le Dr Ali Reggad a fait un exposé sur l'équilibre alimentaire. Par ailleurs, M. Athmane Tahri, président de l'association du consommateur, a axé son son intervention sur la protection des droits du consommateur. Dans les débats, les intervenants ont mis l'accent sur les problématiques des risques des produits consommables périmés mis en vente par certains commerçants et qui sont impropres à la consommation, la restauration rapide, le droit de disposer des informations nécessaires sur les produits consommables, ainsi que le rôle de la société civile. Rappelons que l'humanité célébre depuis 1983, la Journée de défense du consommateur. Cette date mondiale historique a été retenue après le discours du président J. F. Kennedy, prononcé devant le Congrès américain, le 15 mars 1962, où il avait évoqué les quatre droits fondamentaux du consommateur : droit à la sécurité — droit à l'information — droit de choisir — droit d'être entendu. Or, on apprend des organisations internationales et des différents organes de défense des droits de consommateurs et même de certains médias et journaux : que c'était après la création d'un mouvement des consommateurs s'exprimant à travers «consumers international» qui venait d'ajouter quatre autres droits supplémentaires qui se déclinent comme suit : le droit à la satisfaction des besoins de base, le droit à la réparation, le droit à l'éducation et le droit à un environnement sain. Ces huit droits réunis font l'objet d'un travail incessant de la part de l'organisation «Consumers international» et de groupes de consommateurs à travers le monde. Deux années après le 15 mars 1983, exactement le 9 avril 1985, l'assemblée générale des Nations-Unies a adopté la charte de protection du consommateur des Nations-Unies après une dizaine d'années de combat mené par «Consumers international», connu alors sous le nom de «IOCU» (International organisation of consumer unions), et par des organisations de consommateurs. Il faut dire ici que la charte reprend les principes des huit droits du consommateur et fournit un schéma pour le renforcement des politiques nationales de protection des consommateurs. Depuis l'adoption par l'ONU de cette charte, les droits du consommateur ont été élevés à une position de reconnaissance et de légitimité internationales, aussi bien dans les pays développés que dans ceux en voie de développement. Aussi, l'occasion de la célébration de la Journée mondiale des consommateurs se présente, annuellement, aux fins de mettre en avant les droits fondamentaux de tous les consommateurs et de souligner toute l'importance du respect et de la protection de ces droits. En France, la «défense du consommateur» est relayée par de nombreuses associations et une revue telle que «60 millions de consommateurs», réalisée par des journalistes professionnels travaillant en étroite collaboration avec les experts de l'INC, assure une mission de service public en totale indépendance vis-à-vis des fabricants et des distributeurs, alors qu'en Algérie, les intoxications alimentaires sont devenues pratiquement monnaie courante.