Dans le cadre de la poursuite des journées d'étude et de formation continue, l'Association des médecins de Aïn Beïda a organisé en ce début de semaine une journée «pneumophtisiologie». C'est au niveau de la grande salle de conférences que cette manifestation scientifique a eu lieu en présence d'un grand nombre de praticiens notamment ceux ayant une relation avec le thème du jour. Au programme, pas moins de 6 communications sont prévues aussi importantes les unes que les autres, animées par d'éminents spécialistes avec à leur tête le professeur A. Fissah venus du CHU de Bab-El-Oued à Alger. A l'ouverture un thème portant sur la prise en charge de l'asthme au long cours a été développé par le docteur S. Khakha suivi par son collègue le Docteur K. Khenouf qui donna un exposé sur la «B.P.C.O» en dehors des exacerbations. Le docteur N. Dermech a mis en avant toute son expérience sur la pathologie des «cas cliniques asthme et B.P.C.O», la démarche du diagnostic devant une suspicion de cancer broncho-pulmonaire a été développée par le professeur A. Fissah, chef de service au CHU de Bab-El-Oued. Juste après cette intervention qui a suscité un grand intéressement des spécialistes, des débats ont été ouverts et beaucoup de questions ont été posées par les praticiens. Avant de reprendre la deuxième partie et lors d'une brève pause-café conviviale, notre journal a profité pour se rapprocher du professeur A. Fissah afin de lui arracher quelques détails sur cette maladie qui représente entre 2 et 5%, elle a aussi avancé certains facteurs de la cause du cancer du poumon tels le tabac, l'alcool.... A la reprise, le thème «Prise en charge d'une pneumonie aiguë communautaire» a été développé par le docteur N. Djami, exerçant elle aussi au CHU de Bab-El-Oued qui insistera sur la gravité de la pathologie étant l'une des principales causes de mortalité. Le Docteur Y. Benbedka clôturera cette journée ô combien efficace par un thème intitulé «Diagnostic et prise en charge des tuberculoses extrapulmonaires». Là aussi les débats ont été fructueux puisque les communicants ont répondu à toutes les questions posées par les médecins notamment les jeunes qui ne ratent aucune rencontre pour enrichir leur capital expérience auprès de leurs aînés. En marge de cette journée, notre journal s'est rapproché du docteur Amiar, cardiologue et présidente en exercice de l'Association des médecins de Aïn Beïda, elle nous déclara «Cette association a été créée en novembre 2008 par un groupe de médecins dans le souci de regrouper les praticiens aussi bien publics que privés pour une approche et un échange d'expérience et rester en contact.» Et d'ajouter : «Depuis la création de cette association qui compte plus de 300 adhérents, nous avons organisé plus de cinquante journées et nous avons abordé pratiquement toutes les maladies où nous avons à chaque fois fait venir d'éminents spécialistes qui ont toujours répondu favorablement à notre appel.» Si le fonctionnement de l'association est tout à fait régulier, Mme Amir a tenu à nous informer de certaines insuffisances. «Tout au début, nous avons été encouragés par des apports financiers publics, mais maintenant ce n'est plus le cas, nous subvenons nous-mêmes par nos moyens, mais ces rencontres nous reviennent très cher, nous profitons de la présence de votre journal pour lancer un appel aux pouvoirs publics pour nous aider à promouvoir les activités de cette association et lui permettre de jouer pleinement son rôle.» Moussa C. OUM-EL-BOUAGHI De faux monnayeurs arrêtés à Aïn Fekroun Selon la cellule de communication de la Sûreté de wilaya d'Oum-El-Bouaghi, nous avons appris que les éléments de la section économique de la police judiciaire du chef-lieu de wilaya ont réussi en date du 4 décembre à appréhender deux jeunes habitants de la ville de Aïn Fekroun en détention de faux billets de banque. Selon les mêmes sources, la supercherie a été découverte lorsque, en date du 3 du mois courant, une jeune fille se présenta aux services de police pour déclarer qu'elle venait d'être escroquée par un receveur de bus qui lui a remis un faux billet de banque. Selon la jeune plaignante, c'est en empruntant le trajet menant de Aïn Fekroun au chef-lieu de wilaya et en voulant s'acquitter des droits de transport, qu'elle remit au receveur du bus un billet de 1 000 DA, ce dernier lui rendit la monnaie, soit 960 DA, puis, quelques instants après, le receveur se présenta devant la passagère pour lui annoncer qu'une autre passagère s'est acquittée des frais de transport à sa place et par conséquent, elle doit lui remettre les 960 DA pour récupérer son billet de 1 000 DA. Seulement, le receveur a pris la précaution de lui remettre un faux billet, la cliente ne s'est pas rendue compte de la supercherie mais elle a, par contre, chercher à connaître la personne qui a payé sa place ; à ce moment, le receveur s'entêta et ignora totalement la passagère. A l'arrivée au terminus au niveau de la gare routière, la jeune fille douta de la fiabilité du billet de banque et se présenta au commissariat de police pour leur raconter ce qui venait de se passer, les éléments de la section économique de la police judiciaire ont établi, après vérification du billet à l'aide d'un détecteur conçu à cet effet que le billet en question était faux. A partir des indices fournis par la victime, les policiers sont arrivés à identifier et arrêter le receveur du bus en date du 4 du mois en cours, il s'agit d'un jeune, la vingtaine, répondant aux initiales H. A., qui dénnonça son complice répondant aux initiales H. A. K. qui a été à son tour arrêté au boulevard Khamedj-Mohamed de la ville de Aïn Fekroun. Emmené au commissariat et après une fouille, la police a découvert une moitié d'un faux billet représentant les caractéristiques du billet confisqué par la police. Ce dernier a avoué avoir reçu ces faux billets lors d'une transaction pour un téléphone portable qu'il a vendu à un certain M. R. âgé d 'une trentaine d'années et qui demeure toujours en fuite. Le receveur et son complice ont été présentés, avant hier, devant le procureur de la République qui les a écroués au motif de circulation de faux billets de banque. Quant à M.R., il demeure toujours en fuite et est activement recherché par les éléments de la police. M. C. ANNABA Saisie de 20 000 CD et DVD contrefaits Près de 20 000 CD et DVD contrefaits ont été saisis hier à la Plaine-Ouest et El Bouni (Annaba) par les éléments de la police judiciaire relevant de la Sûreté de cette wilaya. Ces derniers procédaient en coordination avec les agents de la brigade des inspecteurs régionaux de l'Office national des droits d'auteur (ONDA) en vertu d'un protocole de partenariat. Les CD et DVD saisis sont de bonne facture dans des pochettes luxueuses. Sans gêne et sans peur, certains de ces CD et DVD portent le nom de leurs contrefacteurs. Les 20 000 CD et DVD saisis hier viennent s'ajouter aux 47 000 autres saisis depuis le début de l'année en cours à Annaba. Spécialisée dans la détection des produits contrefaits, la brigade de l'ONDA formée de deux inspecteurs régionaux se déplace à travers le territoire national chaque fois qu'il lui est fait appel. Son domaine englobe les CD, DVD et même les livres contrefaits. Une fois sur place, cette brigade s'appuie sur les éléments locaux de l'ONDA et intervient en totale symbiose avec la Sûreté de wilaya. Durant l'année 2013, plus de 1 700 000 CD et DVD ont été saisis en Algérie, a-t-on indiqué. Mais en dépit de ces saisies effectuées périodiquement, la contrefaçon a de beaux jours devant elle. Pour se rendre compte, il n'y a qu'à faire un tour à la vieille-ville pour constater les dizaines de milliers de CD et DVD dont une majorité est contrefaite. A. B. Khenchela 4 morts dans un tragique accident de la circulation Un tragique accident a eu lieu, hier après-midi, sur la route nationale reliant Khenchela à Batna, plus précisément à la sortie de la commune de Kaïs, 22 km au nord de la wilaya, faisant 4 morts et plusieurs blessés. Ce drame est survenu lorsqu'une voiture de tourisme a heurté violemment un camion semi-remorque, ce qui a causé des dégâts énormes et a entraîné la mort de plusieurs personnes. Les corps des quatre victimes ont été transférés par les agents de la Protection civile à l'hôpital de Kaïs alors que la police a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de cet accident mortel.