Dans l'une de nos précédentes éditions, nous avons exposé un problème auquel font face les parents d'élèves de l'école primaire de Rehaïlia. Relevant de la municipalité de Belacel, située à une vingtaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Relizane, cette école est dans un état des plus calamiteux, vu l'état de dégradation totale des classes. Il est vrai que les autorités locales, par le biais du chef de la daïra d'El Matmar ainsi que la Direction de l'éducation de la wilaya, sont intervenues pour débloquer une enveloppe budgétaire pour la réhabiliter. Toutefois, c'est toujours le statu quo puisque les travaux de réfection promis par les responsables de l'école, à travers l'APC susmentionnée, n'ont toujours pas commencé au moment où l'on annonce l'augmentation du nombre d'élèves scolarisés pour ce nouvel exercice. Force est de reconnaître que malgré les doléances des habitants, rien n'a été fait. «Nous attendons toujours à ce que les classes en question soient réhabilitées pour les mettre à la disposition des élèves, d'autant plus que le nombre d'enfants scolarisés pour cette nouvelle année est élevé», nous a-t-on signalé. En attendant que les élus locaux bougent pour prendre le taureau par les cornes, les élèves poursuivent leur scolarité dans des classes où les murs sont lézardés. Ils revendiquent l'amélioration de leur cadre de vie Des dizaines d'habitants du village de Ghemaïzia, une localité relevant de la daïra de H'madna dans la wilaya de Relizane, se sont rapprochés de notre bureau, hier, pour dénoncer leur ras-le-bol concernant la détérioration de leurs conditions de vie et l'enclavement dans lequel se trouve leur localité. Le retard du projet de l'habitat rural, dont ont bénéficié certains, est la goutte qui a fait déborder le vase et créé le mécontentement des citoyens qui revendiquent la délimitation d'une parcelle de terrain pouvant abriter le projet de logements groupés, indiquant qu'ils ont reçu les décisions d'éligibilité durant l'année 2011 et, depuis, aucune suite. Le paisible village est loin de tout développement et n'a, jusque-là, pas bénéficié de projets créateurs d'emplois pour les jeunes chômeurs, qui souffrent de l'oisiveté accentuée par le manque de moyens de distraction. Il est à signaler que ces contestataires sont sortis dernièrement dans la rue pour attirer l'attention des responsables locaux sur leur état et lancer un appel en direction du wali, sollicitant sa visite dans leur localité afin de le mettre au courant sur leur désarroi et lui poser les nombreux problèmes qui les préoccupent. Les entreprises défaillantes averties par le wali Les entreprises ayant fait preuve de «défaillances» dans la réalisation de projets d'habitat dans la wilaya de Relizane vont être «black-listées avant leur exclusion des appels d'offres», a affirmé le wali, Derfoufe Hadjeri, au cours d'une récente sortie sur le terrain. Lors de sa visite qui lui a permis d'inspecter des chantiers de logements dans certaines communes, le chef de l'exécutif local a estimé «inadmissible» que ces entreprises invoquent des prétextes comme «le manque de main-d'œuvre» pour justifier des défaillances en matière de qualité et de délais dans la réalisation de projets de logements et d'équipements publics.La liste de ces entreprises sera transmise aux autres wilayas du pays pour «les mettre en garde contre les pratiques de ces entreprises maintes fois rappelées à l'ordre, mais sans résultat», a averti M. Derfoufe, appelant les responsables locaux concernés à confier les projets publics à des entrepreneurs «sérieux, ayant déjà montré un bon degré de performance sur le terrain». C'est notamment sur le chantier de construction de logements publics locatifs que le wali a exprimé son «vif mécontentement» devant le rythme «insignifiant» des travaux (10 % d'avancement en un peu moins de 9 mois). Une situation qui «ne saurait être tolérée et qui a commandé d'inscrire les entreprises défaillantes sur une liste noire», a-t-il martelé.