«Les associations n'ayant pas marqué leur présence effective sur le terrain n'auront pas droit aux subventions de l'Etat cette année», telle est la mesure préconisée avant-hier par le wali de Tiaret en sa qualité de président du Fonds de wilaya des initiatives de jeunes et des pratiques sportives. Les associations qui ne se sont pas mises en conformité avec la réglementation en vigueur (mise à jour de leurs documents, adoption du bilan moral et financier...) ou celles inscrites simultanément sur des états de demandes de subventions relevant d'autres secteurs (l'action sociale, la culture, affaires religieuses ou l'environnement...) sont aussi concernées par cette élimination, nous fait-on savoir. Ainsi, sur l'ensemble des 86 associations et 11 ligues sportives proposées théoriquement aux subventions, seules celles qui activent réellement et dont le parcours a été couronné de résultats entre autres critères, en ont bénéficié. Cette mesure, qui a également touché quelques-unes des 14 associations relevant du secteur jeunesse, intervient dans le contexte d'éviter le saupoudrage, surtout lorsque l'on sait que des sommes insignifiantes à plus d'un titre leur sont très souvent attribuées. «L'argent de l'Etat doit être octroyé en fonction d'un ensemble de paramètres étudiés et objectifs, à savoir : le nombre de sections, de disciplines, d'adhérents, de palmarès...», a tenu à expliciter le président du Fonds de wilaya déplorant par la même occasion le recours à des procédés d'octroi non fondés et parfois subjectifs. S'agissant des associations dites «microscopiques», ces dernières devraient être placées sous la coupe des ligues en termes de financement. Une partie des 56 998 421,61 DA représentant le montant global dudit Fonds a été consacrée à l'acquisition d'un bus et d'équipements d'impression, ce qui a été largement «salué» du fait de leur utilité respective quant à l'allègement des frais de transport et la confection des documents. Le volet réhabilitation de structures dépendant des secteurs de la jeunesse et des sports et achat de matériels pédagogique et sportif, a, quant à lui, bénéficié d'une enveloppe de 17 009 526,49 DA, soit un taux de 30% du montant global sus-cité. Cela dit, il faut tout de même souligner qu'au vu du nombre d'associations et clubs sportifs opérant dans les différentes disciplines et autres divisions, l'enveloppe dégagée pour la circonstance demeure en revanche maigre et loin de satisfaire une demande grandissante à souhait, même si la prise en charge des frais d'engagement des clubs par la wilaya est plus que salutaire pour la pratique du sport. Mourad Benameur Relizane Haï-Fatah, une cité crie son isolement Malgré les appels incessants des résidents de la cité Haï-Fatah envers les services concernés (commune, daïra, et wilaya), aucune suite favorable ne leur a été donnée dans le but de dissiper les nuages qui entourent ladite cité, et ne savent à quel saint se vouer. La cité se situe au chef-lieu de la commune de Relizane. Une cité populaire des plus mal loties sur le plan du développement. Et à vrai dire, ce manque n'a fait que compliquer inévitablement la rude vie menée par ces habitants depuis des lustres. Fatigués d'attendre une amélioration des conditions de leur existence, en prenant leur mal en patience des années durant, ils réclament la réfection des routes, l'eau potable, selon une lettre rendue publique hier par les habitants de la cité susmentionnée, dont notre journal possède une copie. Des familles issues majoritairement du milieu paysan, et qui se sont détachées peu à peu de l'agriculture qui est, pourtant, leur raison de vivre. Il y a une route qui relie leur cité par le chef-lieu de commune de Relizane sur une distance de 2 kilomètres, qui mène vers les habitations éparses, mais elle est pour ainsi dire impraticable. Toutes les routes qui relient leur cité aux habitations, sont délabrées, pour ne pas dire dans un piteux état. Pour ce qui est de la réclamation relative aux routes, il en existe une qui est considérée, ou plutôt classée comme route communale. Ainsi, il revient aux services communaux de l'entretenir et de la réfectionner. Les habitants de ladite cité lancent un appel de détresse au premier responsable de la wilaya afin de prendre le taureau par les cornes en réclament le bitumage des routes selon ledit communiqué. A. Rahmane La réalisation d'un centre de santé à Mekaïkia tarde à venir Les citoyens des zones rurales ne cessent de réclamer des projets de développement, et ce, vu les manques en tout genre auxquels ils font face. C'est le cas du village Mekaïkia, dans la commune de Belacel Bouzegza, où les habitants ont tenu à soulever un problème majeur, à savoir l'inexistence d'un établissement sanitaire. Cette absence d'un centre de santé est une source de désagréments quotidiens pour les villageois, un calvaire qu'ils vivent depuis plusieurs années. C'est ce que nous dira le président de l'association de ce village : «Cela fait plusieurs années que nous sommes confrontés à des manques flagrants dans le développement local. D'ailleurs, à cause de l'absence d'un centre de santé, nous sommes contraints de faire de longs déplacements vers les régions voisines pour effectuer les soins nécessaires, et ce, en dépit des peines que cela engendre aux personnes âgées. Pourtant, on a sollicité les pouvoirs publics pour la réalisation d'un dispensaire, mais en vain. A cet effet, nous interpellons le premier magistrat de la wilaya pour faire aboutir ce projet qui tient à cœur à tout un village et mettre un terme aux souffrances des citoyens qui durent depuis des années. Cela dit, nous profitons de cette occasion pour réitérer nos revendications aux autorités locales afin qu'elles débloquent des enveloppes financières pour la concrétisation des projets d'urgence et sortir la population de l'anonymat.» De leur côté, les autorités locales semblent conscientes des revendications des citoyens et comptent réaliser le maximum de projets à l'avenir, bien que les subventions accordées aux communes soient jugées insuffisantes. La dernière décision du Premier ministre Abdelmalek Sellal d'accorder des aides supplémentaires aux municipalités sans ressources sera d'un grand apport pour les élus des communes montagneuses afin de concrétiser de nouvelles réalisations au profit des citoyens. A. R. D'importants travaux d'aménagement urbain prévus à Bendaoued La localité de Bendaoued, relevant de la daïra, à une dizaine de kilomètres à l'ouest du chef-lieu de la wilaya de Relizane, connaît, depuis quelque temps déjà, d'importants travaux d'aménagement urbain. Ainsi, plusieurs projets de réhabilitation des routes, des réseaux d'assainissement et raccordement d'AEP sont en cours de réalisation. En effet, c'est suite à l'octroi d'une importante enveloppe budgétaire, rentrant dans 38 communes de la wilaya, que les travaux d'embellissement ont été amorcés. Au niveau de ce village, la chaussée est en cours de bitumage. Les trottoirs ont été complètement remis à neuf et plusieurs canalisations d'évacuation des eaux usées ont également fait l'objet d'une entière réhabilitation. De plus, les lampadaires ont fait leur apparition au niveau des principales artères de la ville. Du côté des citoyens, cette opération d'amélioration du cadre de vie a été accueillie favorablement, d'autant plus que plusieurs actions de protestation ont eu lieu, ces derniers mois, dans le but de réclamer un semblant d'aménagement. «C'est une réelle bouffée d'oxygène pour notre localité ! On espère seulement que le raccordement au gaz naturel va suivre», ont souligné bon nombre de citoyens interrogés. Selon certains élus de la commune, ces travaux devraient s'achever prochainement. A. R. SIDI-BEL-ABBES 12 wilayas de l'Ouest aux journées de formation sur l'accueil des pénitenciers Dans la journée d'hier lundi et ce, jusqu'au mercredi 10 décembre, l'établissement hôtelier «Eden» abritera trois journées de formation sur l'accueil des établissements pénitentiaires ; une manifestation qui regroupera une centaine d'officiers et de cadres fonctionnaires des prisons des douze wilayas de l'Ouest du pays. Cet événement qui s'inscrit dans le cadre du programme de coopération entre l'Algérie et l'Union européenne organisé par l'administration pénitentiaire de Sidi-Bel-Abbès est présidé par M. Tiabi Slimane, directeur du programme d'appui à la réforme du système pénitentiaire. Ces trois journées seront organisées sous forme d'ateliers et traiteront de l'accueil des détenus, de la gestion durant la détention, de l'éthique et la déontologie médicale en milieu carcéral, et la communication avec les pensionnaires des établissements pénitentiaires et leur adaptation. Ce sont dix formateurs initiés par l'Union européenne qui ont pour mission, à leur tour, de transmettre leurs acquis à d'autres formateurs en vue d'une meilleure performance pour parvenir à améliorer les conditions de détention des pensionnaires. Toutes les notions transmises qui s'articulent autour d'un seul objectif, à savoir la réforme de la justice et du système pénitentiaire, devront être à leur tour appliquées au niveau des milieux carcéraux en respect avec les droits fondamentaux du détenu. A. M. Université Abdelhamid-Benbadis de Mostaganem 5 blessés, dont un grave, dans des affrontements entre étudiants Que s'est-il passé dimanche dernier au courant de l'après-midi peu avant 15h à la Faculté des arts et des lettres ? Selon certains témoins, un affrontement a dégénéré entre étudiants de cette faculté et trouverait son explication sur le choix du représentant des étudiants qui devrait déléguer ses camarades au niveau de la vie universitaire. «C'est un étudiant originaire de Tébessa qui devrait assumer cette tâche car élu par un scrutin et non par un autre originaire de Tiaret qui aurait été imposé par ses professeurs», clament les étudiants. Ce choix a pesé pour les «pour» et «les contre» entre protagonistes et au final, une bagarre va réunir une cinquantaine d'étudiants et les UMC découvrent 5 jeunes touchés par des lames de couteau dont un est blessé sérieusement. La plupart des étudiants sont venus aux UMC s'enquérir de son état de santé ainsi que de ceux qui ont été admis. Le calme a été rétabli en fin de journée. A. B. MASCARA Journée de prévention en milieu scolaire contre les risques de gaz butane Les journées de sensibilisation et de prévention sur les risques liés à la mauvaise utilisation du gaz butane ne seront jamais de trop si l'on se réfère aux incidents qui surviennent chaque hiver. Cette fois, ce sont les éléments de la sécurité industrielle de la branche GPL Naftal de Saïda qui se sont rendus dans la journée du lundi dans deux CEM des localités de Aïn Fekan et Ghriss dans la wilaya de Mascara pour sensibiliser les élèves sur les conséquences que peuvent engendrer une mauvaise utilisation du gaz butane ou la défectuosité des bouteilles. La démonstration opérée a été reçue cinq sur cinq et les élèves ont eu droit en cette circonstance à des présents symboliques comme il leur a été remis des dépliants instructifs.