Les pluies diluviennes qui se sont abattues au cours des derni�res semaines sur les diff�rentes r�gions de Jijel ont prouv� si besoin est que les r�seaux d'�vacuation des eaux pluviales existant n'arrivent plus � juguler le flot des eaux, pour ne pas dire compl�tement obsol�tes en bien des endroits. L'extension anarchique des villes de ces derni�res ann�es est en partie responsable des inondations signal�es ici et l�. Les pouvoirs publics n'arrivent pas jusqu'� pr�sent � r�aliser qu'� la longue, il y a de vrais risques qu'encourent les nouvelles zones urbaines � l'image de celles de Taher, El Milia, Jijel, etc. Il est devenu presque normal de nos temps d'observer les jours de pluies des inondations r�currentes dans plusieurs quartiers tels Rabta, Village-Mustapha, El Akabi, entr�e est de la ville, gare routi�re de l'est, entr�e ouest de la ville de Taher � proximit� de la station- service. Des inondations provoquant souvent des d�g�ts au niveau des habitations pr�caires notamment. Les habitants vivant � proximit� des berges de l'oued El Mekasseb et Ben-Achour dans la ville de Jijel sont les plus expos�s � un drame difficile � en mesurer l'ampleur. Les constructions �rig�es dans l'entourage de ces oueds sont susceptibles � tous moments d'�tre emport�es par des pluies torrentielles. Ajoutez � cela les dommages subis � chaque fois par l'asphalte. Les terres agricoles de la plaine se trouvant � l'est du chef-lieu de la wilaya, riveraines de l'Oued Nil, sont constamment inond�es et la production emport�e, faute de curage de ce oued. Les projets de "r�fection et d'entretien des r�seaux d'�vacuation" maintes fois annonc�s tardent � voir le jour. C'est le cas de la r�alisation d'un projet de protection de la ville de Jijel contre les eaux pluviales qui conna�t des retards consid�rables. Cet ambitieux projet qui a pour but de "r�duire au maximum les risques d'inondations des quartiers de la ville" a �t� dot� d'une enveloppe de 20 milliards de centimes. Selon une source, cette enveloppe reste en de�� des �tudes qui pr�voit 36 milliards de centimes pour r�gler d�finitivement le probl�me, nous affirme-t-on. Les travaux qui ont d�but� en juillet 2004 accusent d�j� du retard avec un faible taux d'avancement estim� � seulement 20%, nous dit-on. Afin d'�viter � l'avenir des inondations au niveau des quartiers et autres cit�s de la ville, quatre sites ont �t� retenus qui feront l'objet d'un traitement sp�cial, par la pose de canalisations d'�vacuation d'eaux de grands diam�tres. Sont concern�s par cette op�ration de grande envergure les couloirs des eaux pluviales qui vont du bidonville des 40 ha � la cit� Hedada, Ayouf � la cit� administrative, El Mekasseb � Ayouf-Est, El Akabi � Z'biria. Enfin, et en attendant la fin des travaux de ce projet qui vont certainement prendre du temps au vu des multiples contraintes techniques que rencontre l'entreprise r�alisatrice, souhaitons pour notre part qu'aucune catastrophe majeure aux cons�quences incalculables ne survienne d'ici l�.