Mardi, en milieu de matinée, s'est déroulée, à l'hôpital Makour-Hamou de Aïn Defla, la cérémonie officielle de la mise en service de l'unité de chimiothérapie destinée à désengorger le CAC (Centre anti-cancer) de Blida, qui subit une pression énorme et qui n'est pas sans présenter de grandes difficultés de déplacement pour les patients de la wilaya de Aïn Defla. L'ouverture de ce service s'est faite en présence du directeur du secteur de la santé, M. Mekki Tayeb, du directeur de l'hôpital, des représentants de la wilaya et de quelques députés. Cette mise en service s'est opérée après que tout le plateau technique eut été réuni, à savoir l'équipement, la hotte de préparation des produits associés pour le traitement, le mobilier et surtout le personnel médical et paramédical. Le service est aussi doté d'un service d'imagerie médicale avec scanner et d'un laboratoire d'analyses. Un service d'anapathologie qui jouxte la DSP vient compléter un service qui était en dormance depuis 2005 et qui vient d'être modernisé, ré-équipé et activé grâce aux efforts de la wilaya du ministère de la Santé et du DSP. Selon la fiche technique présentée, le service est coiffé par 2 oncologues, le Dr Abada Mohammed, major de promotion de la spécialité, en collaboration avec le Dr Aït Kaci Ali Salima, qui tous deux ont exercé durant 4 années au CAC de Blida. L'équipe médicale comprend en outre 2 hématologues, 2 médecins généralistes, 1 biologiste et 7 assistants paramédicaux. Les 2 malades en traitement, interrogés, n'ont pas caché leur satisfaction de voir l'accès à ce type de soins très facilité et n'ont pas manqué de louanges aussi pour la qualité de leur prise en charge. Le DSP, M. Mekki, prenant la parole, a souligné l'importance de la mise sur pied du service d'anapathologie, très utile pour, d'une part déterminer le type de pathologie, et d'autre part pour assurer le dépistage précoce qui peut être décisif dans la prise en charge, à temps, de la maladie et surtout dans le domaine de la prévention. On a noté la présence du Pr Boudjella Abdelkader Hakim, oncologue et du Dr Melsi Amine chef du service de la formation médicale de l'hôpital Frantz-Fanon, tous deux exerçant au CAC et qui ont fait le déplacement pour la circonstance et assister leurs collègues. Quant au coup de la dépense, uniquement pour la pharmacopée, la première facture s'est élevée à quelque 2,2 milliards de centimes, celle du CAC de Blida, avons-nous appris, dépasse les 200 milliards annuellement, mais la santé des citoyens n'a pas de prix surtout que ce fléau tend à prendre de l'ampleur avec ses formes variées et à atteindre des personnes sans distinction d'âge ni de sexe.