Depuis des décades, les patients appelés à suivre un traitement de chimiothérapie devaient s'adresser au Centre Pierre-Marie-Curie de l'hôpital Mustapha, d'Alger puis par la suite, au Centre anticancer de l'hôpital Frantz-Fanon de Blida. Les patients, en plus des affres de la maladie, rencontraient de grandes difficultés à se déplacer surtout ceux qui résident dans les zones reculées du territoire de la wilaya, notamment ceux des régions du sud-ouest et du sud-est. Cependant grâce aux efforts de la Direction de la santé, appuyés par la Wilaya, un service traitement de chimiothérapie vient d'être mis sur pied au niveau de l'hôpital Makour-Hamou de Aïn Defla. Selon le directeur de cet hôpital, ce service est opérationnel depuis le début de la semaine écoulée. Déjà, avons-nous appris, les consultations et les contrôles ont débuté. Selon le Dr Abada, tous les produits nécessaires pour ce type de traitement sont disponibles. On indique que ce service atteindra son rythme de croisière après que les personnels médical et paramédical, affectés à ce service, auront achevé leur formation spécialisée, en cours au niveau du CHU de Blida. Déjà, nous a-t-on indiqué, une demande de transferts à partir du CAC de Blida des dossiers médicaux de dizaines de patients qui se traitent à Blida, a été introduite. De plus, avons-nous appris, un centre de dépistage des cancers est en cours de réalisation par la DSP, dans les locaux désaffectés de l'ancienne Direction des transports, près de la gare routière de Aïn Defla, la wilaya ayant entériné le projet. Par ailleurs, le directeur du secteur de la santé et le directeur de l'hôpital portent à la connaissance de la population que le service d'anapathologie est opérationnel depuis quelques mois déjà. Il a été installé dans les locaux attenant à la Direction de la santé. Ainsi pour les examens de cytologie, ou d'analyse des pièces prélevées lors des actes chirurgicaux, les concernés n'auront plus à être orientés, comme cela se pratiquait, sur d'autres structures publiques ou privées de Blida ou d'ailleurs, examens très onéreux et remboursés à des taux dérisoires par la Cnas. Cependant, on signalera que la wilaya de Aïn Defla dispose dans chacun des quatre EPSP de scanners depuis déjà 10 ans, inutilisés faute de radiologues, malgré les promesses restées vaines des différents ministres de la Santé qui ont eu à visiter la wilaya de Aïn Defla. Ce n'est que récemment que 2 de ces 4 équipements sont devenus opérationnels, notamment ceux de Miliana et de Aïn Defla, et ce, après que le ministère de la Santé eut affecté 2 équipes de 3 radiologues chacune. Tandis que les scanners des EPSP d'El Attaf et de Khemis Miliana vieillissent sous cellophane en attendant des jours meilleurs, bien que ces établissements doivent répondre à de fortes demandes des populations des deux plus grandes agglomérations de la wilaya.