Le chef-lieu de Relizane, du côté de la cité résidentielle Dallas, suffoque, ces derniers temps, au grand dam des habitants et des usagers. Les travaux du dédoublement de la déviation, longeant le centre-ville, forment d'énormes embouteillages. «La circulation devient très lente à longueur de journée», dira cet automobiliste rencontré sur les lieux. Et d'ajouter : «Pour se rendre au chef-lieu, situé à plus de deux kilomètres, c'est devenu un parcours du combattant, notamment si les camions de gros tonnage se croisent. La circulation se bloque pendant un bon temps, pourtant la chaussée est large.» Cette situation a été engendrée par les stationnements anarchiques des véhicules, dans les deux sens, rendant cet axe plus étroit. A titre d'exemple, l'axe allant de l'école Djamel-Eddine-El Afghani vers ladite cité est réduit à sa moitié par les fourgons, assurant la liaison vers la nouvelle ville Adda-Benada (ex-Bermadia). «Cette route est rétrécie presque de moitié. Ainsi, les véhicules ne peuvent guère se croiser. Les fourgons s'entassent, engendrant un embouteillage et créant des désagréments aux écoliers et aux lycéens de l'établissement Ahmed-Francis», dira un parent d'élève qui attendait son fils devant le portail de l'école. Et de poursuivre : «Il faut délocaliser cette station vers la périphérie, car elle nuit à la bonne scolarité de nos enfants. Encore, ceci reste un risque pour eux.» Les commerçants, eux aussi, crient leur détresse par cette situation. «Les véhicules sont garés partout et parfois nous ne trouvons même pas de places pour y déposer nos marchandises. Il faut faire le nécessaire pour remédier, un tant soit peu, à cette situation d'anarchie», tonnera un commerçant en attirant l'attention des responsables concernés. Un plan de circulation qui est préparé par les responsables de la municipalité semble être prêt à l'application, dans un bref délai...