La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a supervisé, hier mardi vers 16h30, l'ouverture du pli de la matière de l'éducation civique de l'examen du Brevet d'enseignement moyen (BEM) dans le centre du CEM «Omar-El Mokhtar», de la cité Kouba de Annaba. Arrivée d'El Oued, sud du pays, en milieu d'après-midi, où elle avait effectué, dans la matinée, le lancement des épreuves de cet examen, la ministre a choisi cette wilaya du nord pour se rendre compte, en personne, des conditions du déroulement de cet examen du deuxième palier de l'éducation nationale. Dans un point de presse, la ministre n'a pas manqué de rappeler les mesures prises par son département pour un bon déroulement des examens de fin d'année et leur réhabilitation, notamment le premier d'entre eux : le baccalauréat. Elle n'a pas manqué de mettre en garde contre toute tentative de triche. Certaines parties ont, en effet, essayé de «perturber» l'examen de 5e sans y parvenir, selon elle. D'où l'interdiction d'introduire des portables dans les salles d'examen faite aux élèves et même aux encadreurs, cette année, pour les deux examens, du BEM et du baccalauréat. Elle a aussi évoqué d'autres sujets dont l'édition de livres scolaires uniques pour les 1re et 2e années primaires, les conditions de recrutement des enseignants, la récupération des anciens Instituts technologiques de l'éducation (ITE), les relations avec le partenaire social qu'elle avait qualifiées de bonnes... Il faut dire qu'avec le pacte signé par le ministère et une majorité de représentants de ce dernier, les cours n'ont pas souffert cette année de débrayages comme cela était le cas les années précédentes. Dans la matinée, le wali de Annaba, Youcef Cherfa, avait donné au CEM «Cheikh-Tahar» du chef-lieu de la wilaya le coup d'envoi des épreuves de cet examen prévu du 24 au 26 mai courant. Accompagné des autorités locales, le wali a assisté à l'ouverture des plis contenant les sujets de la première matière. L'opération a été effectuée en toute transparence par un candidat. Avant de quitter les lieux, le wali a tenu à prodiguer des conseils aux candidats pour les mettre en confiance et leur faire baisser la pression provoquée par le stress et le trac qui accompagnent généralement tout examen. A cet effet, la Direction locale de l'éducation a désigné un psychologue et un médecin dans chaque centre d'examen. 9 530 candidats des deux sexes dont 262 libres sont inscrits pour subir ces épreuves dans la wilaya de Annaba. A signaler qu'un des candidats, atteint d'une maladie contagieuse, a été mis en quarantaine pour passer l'examen. La même direction avait pris ses dispositions depuis des semaines en mobilisant 2 235 surveillants répartis sur 38 centres totalisant 508 salles. Afin de leur permettre de passer les épreuves dans des conditions satisfaisantes, des repas équilibrés sont servis aux candidats et des bouteilles d'eau minérale sont mises à leur disposition. Les centres d'examen ont été mis la veille déjà sous surveillance policière et les éléments de la Protection civile qui avaient investi les lieux de bon matin veillaient sur place afin d'intervenir en cas de besoin.