"L'�laboration du statut de l'enseignant chercheur est en cours". Avons-nous appris en marge du s�minaire. Une directive a �t� transmise aux diff�rents d�partements et universit�s par le minist�re de l'Enseignement du sup�rieur et de la Recherche scientifique. Une source proche de ce d�partement a confirm� cette information. "Les discussions ont port� sur le statut de l'enseignant chercheur dans les structures administratives : conseil d'universit�, conseil de facult� et conseil de d�partement pour recueillir les propositions n�cessaires pour l'am�lioration et l'enrichissement de ce statut." Certes, il existe actuellement un statut d'enseignant chercheur mais il est noy� dans le cadre du statut des travailleurs de l'enseignement sup�rieur adopt� en 1989. Cette revendication longtemps exprim�e pourrait �tre, ainsi, admise dans le cadre du statut g�n�ral de la Fonction publique. "Ce statut de la Fonction publique a assez bien avanc� et concerne l'ensemble des corps d'Etat. Aussi, nous voulons �tre pr�ts pour inclure ce point, d'o� l'intensification des discussions" a soulign� cette source. Et d'ajouter : "En attendant sa parution et son adoption, nous avons invit� les partenaire sociaux, structures et enseignants � r�fl�chir pour apporter leurs contributions n�cessaires." Par la voie du site Internet du minist�re de l'Enseignement sup�rieur, les contributions pour ce statut pourront �tre faites. Plusieurs points seront abord�s dans le statut de l'enseignant chercheur : droits et obligations, syst�me salarial et indemnisation. Apr�s la synth�se de toutes les propositions, un d�cret ex�cutif sera promulgu�. Meriem Ouyahia "Le LMD doit �tre appliqu� avec les conditions n�cessaires" "Le syst�me Licence / Magist�re / Doctorat doit �tre appliqu� avec les conditions n�cessaires." C'est en ces termes que s'est exprim�, hier, Mme Meriem Bedjaoui, vice-recteur de l'universit� d'Alger pour les relations internationales. Interrog�e lors du s�minaire de deux jours intitul� "Quelles perspectives pour les �tudes sup�rieures ?" organis� au tunnel de la Facult� centrale, par l'universit� d'Alger, Mme Bedjaoui a expliqu� que ce syst�me n�cessaire et primordial pour l'universit� alg�rienne doit �tre accompagn� des moyens ad�quats. C'est un bilan sans appel, � ce sujet, qu'elle fera. "Le LMD est important pour notre secteur car il permettra aux enseignants et �tudiants d'�tre au diapason avec les standards internationaux" a-t-elle d�clar�. Cependant, elle ajoutera : "Il faudrait r�unir toutes les conditions qui sont en conformit� avec les objectifs inscrits dans cette d�marche." Le vice-recteur citera, entre autres, l'effectif et l'encadrement des �tudiants. Elle a affirm� : "Actuellement, le LMD ne peut �tre appliqu� en Alg�rie." Et pour cause : 80% des enseignants sont des vacataires, leur manque d'encadrement et d'exp�rience, le sureffectif des �tudiants et autres obstacles entravent l'application du LMD. Et de plaider : "Il ne suffit pas de copier le syst�me anglo-saxon sans les conditions et environnements p�dagogiques qui l'entourent. Il faut un bouleversement des pratiques dans ce secteur." Questionn� sur le lancement effectif du LMD, qui est au stade exp�rimental, Mme Bedjaoui dira : "Plut�t que de lancer des cobayes, il faut prendre des d�cisions courageuses pour cr�er l'environnement ad�quat." Concernant le s�minaire, la probl�matique pos�e a suscit� moult r�flexions chez les conf�renciers notamment celles relatives � la situation de l'universit�. Dans ce cadre, le professeur Boussena Mahmoud dans sa conf�rence intitul�e "Les �tudes sup�rieures et d�fi du syst�me LMD : cas Facult� des sciences humaines" a soulign� que plusieurs obstacles g�nent la postgraduation. Tout en affirmant que le probl�me purement mat�riel peut �tre d�pass�, il ajoutera que le c�t� p�dagogique et recherche est plus accentu�. "Les enseignants souffrent de l'isolement et du manque de contact avec l'�tranger", a-t-il d�clar�. M. O. Le conseil national du CNES s'ouvre aujourd'hui Comme pr�vu, c'est aujourd'hui qu'aura lieu la tenue du conseil national du (CNES), au niveau de son local � Bouzar�ah, en d�but d'apr�s-midi. Les d�l�gu�s des diff�rentes r�gions du pays seront pr�sents. Durant deux jours, les enseignants d�battront de la situation actuelle qui pr�vaut au sein de l'universit� alg�rienne. Contact�, M. Cherbal Farid, coordinateur national adjoint charg� de la r�gion centre du CNES, nous dira que plusieurs points sont inscrits � l'ordre du jour. En effet, apr�s la journ�e de protestation tenue d�but du mois, soit le 7 f�vrier, plusieurs propositions d'actions de manifestation ont �t� transmises au conseil national du syndicat. "Nous allons les �tudier et nous adopterons quelques-unes d'elles apr�s discussion. Il s'agit, en fait, d'�tablir une sorte de feuille de route" a-t-il d�clar�. M. Cherbal a ajout� que la d�fense des franchises universitaires reste la priorit� de m�me que l'acte syndical. Autre point inscrit � ce rendezvous, la r�vision de la plate-forme de revendications du CNES. "Il faut voir o� nous en sommes � ce sujet."