Poursuivant son action pour la relance et la dynamisation de la recherche en Alg�rie, la Direction g�n�rale de la recherche scientifique et du d�veloppement technologique, sous l�autorit� du professeur Aourag, s�est r�unie en session ordinaire la semaine derni�re � B�ja�a, dans le cadre du comit� sectoriel permanent (CSP), afin d�informer ses membres sur les plans d�action engag�s et de solliciter leurs contributions et conseils sur des propositions d�am�nagement de textes r�glementaires, concernant les structures de recherche. Il s�agit, selon le professeur Sellami, qui a anim� une conf�rence de presse apr�s les travaux de ce comit�, de discuter des probl�mes relatifs aux chercheurs ainsi que de l�ensemble des probl�mes li�s aux activit�s de recherche. �Le d�veloppement global du pays ne peut �tre effectif que si les actions sont concert�es, coordonn�es et int�gr�es. Les enjeux de la mondialisation nous imposent un regroupement des comp�tences pour plus d�efficacit�, mais �galement pour faire f�d�rer les moyens technologiques de plus en plus chers et complexes dans leurs fonctionnement et entretien�, dira le conf�rencier, avant d�ajouter qu��une gestion responsable nous impose d�aller vers la constitution de plateformes technologiques r�gionales et m�me nationales pour optimiser nos ressources qui demeurent limit�es en termes de moyens humains et financiers. Les mises en r�seaux des institutions de recherche, et la cr�ation et la multiplication de centres d�excellence permettront une meilleure efficacit� qui b�n�ficiera aux chercheurs et au pays en g�n�ral�. Dans cette optique, le conf�rencier nous apprendra que la DG-ESDT travaille sur plusieurs actions pragmatiques qui boosteront la recherche, que se soit au niveau des textes sur la mobilit�, la formation et les indemnit�s des chercheurs, ou sur le d�veloppement du potentiel humain. L�objectif de la tutelle est d�arriver � recruter plus de 3 000 doctorants chercheurs permanents issus de la configuration du syst�me LMD, � l�aube de 2012. Pour en revenir � la r�union du CSP, il est signal� le plan de charge suivant : �tude de dossiers des unit�s et centres de recherche, passage du statut d�unit� de recherche vers le statut d�EPST�UDES UDTS, cr�ation d�unit�s de recherche rattach�es aux universit�s dont celle de laser photonique S�tif, l�unit� composante �lectronique de la m�me facult�, l�unit� technologie industrielle Annaba, ainsi que la cr�ation de divisions de recherche au sein des EPST charg�e de la division d�hydrog�ne CDER, soudage CSC et la division prototypage CDTA. Il a �t� aussi question de discuter de la cr�ation de trois unit�s de recherche rattach�es aux facult�s de m�decine � l�exemple des unit�s de recherche en sant� et aide au diagnostic (URSAD) d�Alger, Oran et Constantine. Par ailleurs, la DG-RSDT informe le CSP du plan d�investissement pour 2009, chapitre 611 (950,630), qui d�note l�effort d�investissement significatif engag� par l�Etat en faveur des entit�s de recherche. Le conf�rencier dira que le pr�sident de la R�publique avait d�bloqu� un budget faramineux pour la recherche estim� � 100 milliards de dinars. Concernant la gestion, le Pr Sellami axera son intervention sur les laboratoires de recherche, la DG-RSDT dont il attire l�attention des membres du CSP sur de nombreux points n�vralgiques et souhaite recueillir des avis clairs et une ligne directrice dans les proc�dures de gestion, il s�agit notamment de points relatifs au non-cumul de responsabilit�s pour les chercheurs occupant des postes de responsabilit�s administratives. Il s�agit notamment de coll�gues chercheurs, exer�ant les postes de responsabilit� dans les �tablissements de l�enseignement sup�rieur (recteur, vice-recteur, doyens, vice-doyens et chefs de d�partement), mais �galement de directeurs de laboratoires appel�s � d�autres postes de responsabilit� (d�put�, d�tachement pour occuper des postes sup�rieurs). En parall�le aux travaux d�atelier, les membres du CSP auront � �tudier de nouvelles propositions de cr�ation de laboratoires de recherche qui seront de l�ordre de 800 � l��chelle nationale. Nous avons appris en marge de cette conf�rence que pas moins de 1 900 dossiers d�attente de brevet ont �t� r�alis�s � 100% par des Alg�riens et d�pos�s aux Etats-Unis pour agr�ment. 20 000 chercheurs ont �t� recens�s en Alg�rie dont 2 000 sont tr�s connus dans le monde occidental.