Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé ce jeudi à Mostaganem que le système de santé en Algérie se porte bien. Des moyens colossaux ont été investis pour des projets structurants et d'autres de proximité afin d'assurer des soins à la hauteur des objectifs escomptés. Le ministre de la Santé a compris que la lutte contre le cancer dans toutes ses formes a besoin de structures appropriées qui nécessitent des moyens financiers faramineux. La wilaya de Mostaganem qui dispose d'un centre de chimiothérapie situé à Mazagran sera dotée d'un second centre médical à l'établissement hospitalier de Achaâcha de 60 lits, nouvellement inauguré en cette occasion, pour répondre aux besoins des nombreux malades de cette région située à quelque 90 km du chef-lieu de wilaya, a décidé le ministre tout en rappelant par la même occasion que le problème de la chimiothérapie est définitivement réglé à l'échelle nationale. A la suite de nombreux appels de la société civile, des malades et des élus pour une radiothérapie à Mostaganem, le ministre a donné son accord, et ce, à la satisfaction de toute la population pour la réalisation d'un service de radiothérapie qui sera installé au nouvel hôpital des 240 lits de Mostaganem. A cet effet, le ministre a ordonné que cette structure sanitaire soit élevée au rang de CHU qui permettra de soulager la population et de moderniser le secteur. D'ailleurs, le ministre a instruit le DSP de wilaya pour accelérer la cadence des travaux et acquérir les équipements médicaux pour réceptionner cet établissement à la fin de l'année ; il a mis aussi l'accent sur la formation du matériel médical, des soins et de l'hospitaliation à domicile. Au cours de sa visite de travail, le ministre a inauguré 3 EHS dans les daïras de Mesra, Bouguirat et Achaâcha et il a fait part de sa satisfaction, «je suis satisfait de ce que j'ai vu et consaté dans ces strucures» s'est-il réjoui. Enfin, Abdelmalek Boudiaf a présidé au siège de la Wilaya une réunion de travail avec l'ensemble du secteur de la santé, du mouvement associatif et des élus pour notamment passer en revue des dispositions de la nouvelle carte sanitaire.