La commission chargée de la réforme du bac s'est réunie, hier, pour finaliser les dernières retouches. Le ministère de l'Education devra annoncer bientôt sous quelle forme se dérouleront les épreuves l'année prochaine. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Epreuves orales, deux sessions ou épreuves continues ? La commission chargée de la réforme de l'examen du baccalauréat devra trancher pour l'une de ces trois options pour réduire les jours de l'examen de cinq jours à trois jours. Hier, c'était la dernière ligne droite pour les membres de cette commission qui se sont réunis une dernière fois pour établir le nouveau format du bac. Le ministère de l'Education devra ensuite présenter le rapport final au gouvernement pour approbation. Pour rappel, réduire les jours de cet examen fait partie des deux cents propositions issues de la conférence nationale de la mise en œuvre de la réforme dans le secteur de l'éducation qui s'est déroulée le mois de juillet dernier. Les syndicats et les parents d'élèves ainsi que le Premier ministre sont tombés d'accord sur le principe que cinq jours de stress, c'est beaucoup pour les candidats. D'où l'idée de réduire les jours de l'examen. Restait à définir le meilleur moyen d'y arriver. Cependant, selon les membres de la commission, la piste de la suppression de cet examen n'est pas totalement exclue. «Toutes les pistes sont à l'étude et rien n'est exclu», a déclaré Abdelouahab Guellil, chef de cabinet au ministère de l'Education. Pour Idir Achour, coordonnateur du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), la suppression du bac demande encore du temps. Pour Meziane Meriane, coordonnateur du Snapest «si on fait une réforme globale, il faut mettre une barrière à l'entrée du lycée, si on laisse les portes des établissements secondaires ouvertes pour tout le monde quel que soit le niveau, le bac reste un examen indispensable». S. A. Epreuves partielles du bac Une légère révision est suffisante, selon des spécialistes Une partie des candidats au bac a un deuxième rendez-vous avec les examens à partir du 19 juin prochain. Les scientifiques, en particulier, doivent recomposer sept matières pour cinq autres jours d'examen. Comment préparer ces deuxièmes révisions ? Les candidats doivent-ils reprendre avec le même rythme que durant leurs anciennes révisions ? Une légère révision est suffisante, conseillent des pédagogues et des enseignants. Le candidat ne doit pas s'épuiser et s'imposer un rythme accéléré, une nouvelle fois. Selon eux, cinq jours sont d'ailleurs largement suffisants pour remettre à jour ses connaissances. Ça ne nécessite pas de se forcer, conseille Mohamed Bedrina pédagogue. Le candidat aura certainement la sensation d'avoir tout oublié de ses révisions, mais les informations déjà acquises durant ses anciennes révisions sont toujours emmagasinées chez lui, rassure-t-on. C'est pourquoi, recommande M. Bedrina, «les parents ne doivent pas mettre de pression sur leurs enfants». La ministre de l'Education nationale a indiqué que les établissements scolaires resteront ouverts pour les candidats qui souhaiteraient faire des révisions.