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Le coup de bill'art du Soir
Sidi Elvis
Publié dans Le Soir d'Algérie le 20 - 06 - 2016


Par Kader Bakou
Une nouvelle petite ville est née dans le désert algérien. Elle est le fruit d'une collaboration entre un milliardaire qui voulait investir dans le domaine du tourisme et d'un riche entrepreneur qui ne manque pas d'argent ni d'idées.
Ses pères fondateurs lui ont donné le nom d'Elvis. Les rues, places, jardins et même les magasins portent des noms de légendes du rock comme Bill Haley, Chuck Berry, Jerry Lee Lewis ou Little Richard. Les médias du monde entier donnent la nouvelle d'une ville algérienne baptisée du nom du king du rock and roll. Outre l'effet «publicité gratuite», le but des deux associés et d'en faire une ville de la musique et du rock en particulier, une city qui ne ressemble pas aux autres et dans laquelle l'ennui et la tristesse n'ont pas droit de cité. Avec le temps, ils sont sûrs que la petite ville deviendra grande et sera une destination privilégiée pour les rockers de tous les pays.
Sur leur site internet, les deux associés reçoivent un tas de courrier. Un «indigné» leur écrit : «vous auriez dû donner le nom d'un artiste algérien à votre ville, pas celui d'un Américain qui n'a aucune relation avec notre culture authentique.» Un certain N. B. leur fait remarquer : «les Américains eux- mêmes ont donné le nom de l'Emir Abdelkader à une de leurs villes, alors que vous, zaâma des Algériens, vous n'avez pas pensé baptiser votre ville du nom de ce grand résistant, humaniste et personnalité universelle.»
Quelqu'un qui s'est présenté comme un «intellectuel» leur reproche carrément ce nom d'un «chanteur et danseur» à la place d'un intellectuel ou penseur algérien comme Kateb Yacine ou Mouloud Mammeri. Un autre leur fait pratiquement le même reproche mais propose les noms de «vrais penseurs» comme Malek Bennabi ou Mohamed Arkoun. Un septuagénaire est plus «indigné» encore : «C'est une honte ce nom d'un chanteur américain et pas celui d'un chahid ou d'une chahida de la guerre de Libération nationale !» écrit-il en conclusion de sa longue lettre. Un intellectuel de gauche voit dans Elvis City un «cheval de Troie impérialiste» ouvrant toutes grandes les portes à «l'invasion culturelle» américaine. Pour un islamiste, c'est carrément «haram» ce nom d'un «chrétien chanteur et danseur» en terre d'islam.
Ce n'était qu'un mirage ! Mais, par contre, ils sont réels ces gens «contre tout», qui ne font rien et qui ne sont là que pour vous dire qu'il ne faut rien faire et rien entreprendre.
K. B.


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