Par Kader Bakou Cette Américaine voulait faire quelque chose pour l'Algérie, son pays d'origine. Au Etats-Unis, ses compétences sont reconnues. Professeur de sociologie dans une prestigieuse université américaine, elle est titulaire d'une licence ès lettres, un master et un PHD. Ses domaines de recherche portent sur l'histoire coloniale, le développement international, les droits humains, les études des femmes, la sociologie de l'islam ainsi que la théorie sociale classique et contemporaine. Elle est l'auteur d'ouvrages (en anglais) universellement connus. Cette Américaine qui voulait faire quelque chose pour son pays d'origine a décidé de s'installer pour un temps indéterminé dans sa ville natale en Algérie. Son intention était de coopérer à titre bénévole avec l'université de sa ville natale. Elle arrive dans sa ville natale au bord de la Méditerranée. Ici, tout le monde semble être au courant de l'arrivée d'une «Américaine» dans la ville. Elle veut louer un appartement pas très loin de l'université. Le propriétaire lui demande un prix «astronomique». L'Américaine d'origine algérienne téléphone à son amie à Alger. «Avec une telle somme tu peux louer une villa à Hydra, le quartier le plus cher d'Alger», lui fait savoir son amie algéroise. L'Américaine va voir un autre propriétaire qui demande le même prix astronomique pour un même petit appartement. Elle veut savoir pourquoi le prix de la location est si élevé. Il lui répond que la somme demandée n'est pas élevé pour elle qui réside aux Etats-Unis et qui est donc payée en dollars. C'est comme s'ils s'étaient donné le mot : partout les propriétaires des logements lui demandent la même somme astronomique. L'Américaine est repartie très vite aux Etats-Unis, son pays où l'attendent son mari et ses enfants... K. B.