Une forte tempête de sable a noirci le ciel durant plus d'un quart-d'heure, suivie d'une pluie torrentielle et de grêlons, en moins d'une demi-heure. C'est le cauchemar, les dégâts étaient là, des inondations partout, des SOS de partout. Ça s'est passé jeudi en milieu d'après-midi, plus précisément entre 15 h et 17 h. Les dégâts sont importants, apprend-on auprès de la Protection civile, notamment dans les villes de Mécheria et Naâma, où l'on déplore, malheureusement, le décès de deux jeunes par électrocution dans deux quartiers différents à Mécheria. Le premier survenu au quartier Benkadour, où une fillette de 10 ans prénommée Douaâ, a été mortellement électrocutée après avoir touché un poteau électrique ; un moment après, à Haï Salem, un autre drame, le même sort, une seconde victime, un étudiant âgé de 21 ans, Abdennacer Z., a également reçu une décharge électrique d'un poteau le tuant sur le coup, alors qu'une famille de trois personnes qui se trouvait à bord d'un véhicule en pleine crue, a été sauvée d'une mort certaine. A Naâma, un autre jeune de 15 ans, a failli perdre la vie, après avoir été éjecté par une forte tension électrique d'un poteau. Le lieutenant Medjahed Slimane, de la Protection civile de Naâma, a indiqué que le bilan de ces pluies torrentielles est lourd de conséquences. En un laps de temps, dans les centres urbains, plusieurs maisons, plutôt plusieurs quartiers, à Naâma et Mécheria, ont été inondés, causant des dégâts matériels importants qui ont nécessité une grande mobilisation des sapeurs-pompiers, des services de sécurité, et de la population pour sauver ce qui restait à sauver ; les rues et ruelles des quartiers ont été également fermées à la circulation, alors que l'électricité a été coupée dans la quasi-totalité des quartiers durant plusieurs heures ; des arbres et des poteaux couchés étaient sur le sol. Le trafic routier de la RN6 a été perturbé dans certains endroits, voire paralysé à hauteur de Hadjadj (20 km au sud de Aïn-Séfra), où des pierres ont chuté du haut des rochers bloquant ainsi la circulation pendant des heures. Après une longue période caniculaire, voilà les orages qui, chaque après-midi, éclatent dans la région, tel un feuilleton.