En visite à Oran ce jeudi dans le cadre de la signature d'une convention entre la société suédoise Scania et l'institut national de la formation, Mme Marie Claire Swärd Capra ambassadrice de Suède en Algérie dira que les relations entre les deux pays durent depuis très longtemps et évoluent. Tout en souhaitant développer davantage les relations économiques avec l'Algérie et les approfondir, Mme l'ambassadrice considère que le créneau de la formation en est un exemple. Actuellement, ce ne sont pas moins d'une vingtaine d'entreprises suédoises, des multinationales qui activent en Algérie, en partenariat avec des entreprises locales. La Suède n'est pas un grand marché d'importation depuis l'Algérie. Mme Marie Claire Swärd Capra dira que son pays n'est pas importateur d'hydrocarbures. «Pour nous, c'est plutôt des produits industriels et un peu dans l'agriculture». Abordant avec la presse la question des flux migratoires, Mme l'ambassadrice dira que son pays a accueilli en 2015 autour de 180 000 réfugiés. «Avec l'Allemagne et la France, la Suède est celle qui a le plus accueilli en nombre absolu», dit-elle. Parmi ces réfugiés, beaucoup étaient originaires de Syrie, d'Irak, d'Afghanistan et de Somalie. «Accueillir un tel flux représente un défi parce que c'est un petit pays, à présent il s'agit de faire un effort d'intégration.» Et de préciser qu'en 2016 il n'y a pas eu le même flux, concrètement, ceci est impossible, précise-t-elle. «L'Europe doit étudier comment gérer cette situation, la Suède a été affectée dans le sens de flux et de nombre comme d'autres pays tels que la Grèce, il faut un débat sérieux.» La Suède souhaite qu'au niveau européen il y ait un partage d'efforts face à ce défi.